Après les accidents de bus et les nombreuses critiques formulées à son encontre, la Sotra se relève avec le renouvellement de son parc auto. Elle a reçu, hier, la première vague des 300 autobus.
La Société abidjanaise de transport (Sotra) compte, depuis hier, 24 nouveaux bus dans son parc-automobile. La remise des bus a été faite, hier, à la Sotra-industrie par le ministre du Transport, Mabri Toikeusse, au nom du Premier ministre, Guillaume Soro. Ce sont des bus de marque Renault d’une capacité totale de 108 passagers (debout), chacun. Cela matérialise ainsi la promesse du chef du gouvernement faite au directeur général de la Sotra, Méité Bouaké, d’aider sa structure à se redresser. Ce sont 300 bus qui ont été promis par Guillaume Soro. 159 ont été acquis et arrivent sur Abidjan, grâce à une première tranche de financement de Charles Diby, ministre de l’Economie et des finances. Parmi ces 159 autobus, ce sont les 24 déjà réceptionnés qui ont été remis. Un second décaissement du Trésor devrait permettre d’acquérir les 141 autres bus restants. Après ce don, la Société attend avec impatience 276 autres véhicules. Pour toute cette opération, ce sont 4,7 milliards de Fcfa qui vont être décaissés par le Tresor. Mais le gouvernement a fait plus que cela, selon Méité Bouaké. Il a modifié « la notification budgétaire qui a atteint 20,4 milliards de Fcfa en lieu et place des 8 milliards initialement prévus , au titre du budget de l’année 2011 » pour la Sotra. Ce qui fait rêver M. Méité. Lui qui n’avait que 90 bus en circulation dès sa prise de fonction, le 15 avril et 500 bus immobilisés. Le voilà détenteur d’un parc auto de près de 360 véhicules après une politique de réhabilitation des autobus, soutenue par le président de la République. Et c’est sans compter les 300 autres bus que lui offre le Premier ministre. En outre, le plan d’urgence entrepris par la nouvelle direction a permis entre autres de réduire les charges d’exploitation, de mettre en place un plan de règlement des fournisseurs, d’entreprendre la régularisation progressive des dettes sociales. A l’horizon 2016, la Sotra devrait avoir fini avec son redressement et entreprendre son développement. Promesse de Méité Bouaké. Toute chose qui fait dire à Mabri Toikeusse, représentant le Premier ministre, que la question du transport faisait partie des questions urgentes d’Alassane Ouattara, après la crise post-électorale. Le gouvernement, dit-il, veut un secteur de transport amélioré, un transport qui éviterait les longues attentes aux Ivoiriens. Par ailleurs, a-t-il ajouté, Guillaume Soro instruira les ministres du Transport et de l’Economie et des finances sur les projets de restructuration financière de la Sotra. Pour Patrick Achi, ministre des Infrastructures économiques, représentant le ministre du Transport, la « page (des malheurs de la Sotra) est tournée ». Anecdotique, quelquefois penseur, M. Achi s’est plu à galvaniser le nouveau dirigeant de la Sotra. Anecdotique : « la Sotra est la première société où j’ai fait mon stage ; Méité Bouaké était mon voisin à l’université… ». Penseur : « La providence a ses secrets, le hasard n’existe pas ; avec ou sans péril, on triomphe sans gloire… » C’est à méditer.
Raphaël Tanoh
La Société abidjanaise de transport (Sotra) compte, depuis hier, 24 nouveaux bus dans son parc-automobile. La remise des bus a été faite, hier, à la Sotra-industrie par le ministre du Transport, Mabri Toikeusse, au nom du Premier ministre, Guillaume Soro. Ce sont des bus de marque Renault d’une capacité totale de 108 passagers (debout), chacun. Cela matérialise ainsi la promesse du chef du gouvernement faite au directeur général de la Sotra, Méité Bouaké, d’aider sa structure à se redresser. Ce sont 300 bus qui ont été promis par Guillaume Soro. 159 ont été acquis et arrivent sur Abidjan, grâce à une première tranche de financement de Charles Diby, ministre de l’Economie et des finances. Parmi ces 159 autobus, ce sont les 24 déjà réceptionnés qui ont été remis. Un second décaissement du Trésor devrait permettre d’acquérir les 141 autres bus restants. Après ce don, la Société attend avec impatience 276 autres véhicules. Pour toute cette opération, ce sont 4,7 milliards de Fcfa qui vont être décaissés par le Tresor. Mais le gouvernement a fait plus que cela, selon Méité Bouaké. Il a modifié « la notification budgétaire qui a atteint 20,4 milliards de Fcfa en lieu et place des 8 milliards initialement prévus , au titre du budget de l’année 2011 » pour la Sotra. Ce qui fait rêver M. Méité. Lui qui n’avait que 90 bus en circulation dès sa prise de fonction, le 15 avril et 500 bus immobilisés. Le voilà détenteur d’un parc auto de près de 360 véhicules après une politique de réhabilitation des autobus, soutenue par le président de la République. Et c’est sans compter les 300 autres bus que lui offre le Premier ministre. En outre, le plan d’urgence entrepris par la nouvelle direction a permis entre autres de réduire les charges d’exploitation, de mettre en place un plan de règlement des fournisseurs, d’entreprendre la régularisation progressive des dettes sociales. A l’horizon 2016, la Sotra devrait avoir fini avec son redressement et entreprendre son développement. Promesse de Méité Bouaké. Toute chose qui fait dire à Mabri Toikeusse, représentant le Premier ministre, que la question du transport faisait partie des questions urgentes d’Alassane Ouattara, après la crise post-électorale. Le gouvernement, dit-il, veut un secteur de transport amélioré, un transport qui éviterait les longues attentes aux Ivoiriens. Par ailleurs, a-t-il ajouté, Guillaume Soro instruira les ministres du Transport et de l’Economie et des finances sur les projets de restructuration financière de la Sotra. Pour Patrick Achi, ministre des Infrastructures économiques, représentant le ministre du Transport, la « page (des malheurs de la Sotra) est tournée ». Anecdotique, quelquefois penseur, M. Achi s’est plu à galvaniser le nouveau dirigeant de la Sotra. Anecdotique : « la Sotra est la première société où j’ai fait mon stage ; Méité Bouaké était mon voisin à l’université… ». Penseur : « La providence a ses secrets, le hasard n’existe pas ; avec ou sans péril, on triomphe sans gloire… » C’est à méditer.
Raphaël Tanoh