La malnutrition reste une préoccupation sur l’ensemble du territoire ivoirien. Plus de 30% de la population souffre de malnutrition. Cela a été révélé, récemment à Grand-Bassam par la ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, Pr N’Dri Yoman, à l’ouverture de l’atelier sous-régional sur la surveillance nutritionnelle. La Côte d’Ivoire à l’image des pays de la sous-région ouest-africaine est confrontée à la malnutrition.
En effet, selon le Pr N’Dri Yoman, en 2000, la Côte d’Ivoire a enregistré un taux de malnutrition chronique de l’ordre de 25,4%. En 2006 avec la grave crise de septembre 2002, ce taux est passé à 34%. En 2011, le taux plafonnait à 27,3%. Pis, il y a des zones où le seuil est très critique. Il s’agit des zones nord et ouest. Le cas de cette dernière région semble plus préoccupant avec un taux de 37,7 %. Comment vaincre cette autre forme de risque de maladies chroniques ? C’est tout l’intérêt de cet atelier qui a réuni les points focaux en charge de la nutrition dans 10 pays de l’Afrique de l’Ouest. Il avait pour objectif de définir un système de surveillance nutritionnel performant et standardisé pour l’Afrique de l’Ouest.
En s’accordant sur une liste d’éléments essentiels du système de surveillance et d’un nombre minimum d’indicateurs pour cette partie de l’Afrique. Cette rencontre était également le cadre pour élaborer un plan d’actions et une feuille de route concrète. Une chose, qui, selon Dr Juma Kariburyo représentant résident de l’Oms par l’intérim en Côte d’Ivoire, contribuera à améliorer les capacités de surveillance nutritionnelle des pays. Déjà en 2000, l’Oms avait estimé qu’une personne sur trois dans le monde souffrait de malnutrition. 6 millions d’enfants meurent chaque année de causes liées à la malnutrition et plus de 60% de personnes souffrant de sous-nutrition chronique sont des femmes.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
En effet, selon le Pr N’Dri Yoman, en 2000, la Côte d’Ivoire a enregistré un taux de malnutrition chronique de l’ordre de 25,4%. En 2006 avec la grave crise de septembre 2002, ce taux est passé à 34%. En 2011, le taux plafonnait à 27,3%. Pis, il y a des zones où le seuil est très critique. Il s’agit des zones nord et ouest. Le cas de cette dernière région semble plus préoccupant avec un taux de 37,7 %. Comment vaincre cette autre forme de risque de maladies chroniques ? C’est tout l’intérêt de cet atelier qui a réuni les points focaux en charge de la nutrition dans 10 pays de l’Afrique de l’Ouest. Il avait pour objectif de définir un système de surveillance nutritionnel performant et standardisé pour l’Afrique de l’Ouest.
En s’accordant sur une liste d’éléments essentiels du système de surveillance et d’un nombre minimum d’indicateurs pour cette partie de l’Afrique. Cette rencontre était également le cadre pour élaborer un plan d’actions et une feuille de route concrète. Une chose, qui, selon Dr Juma Kariburyo représentant résident de l’Oms par l’intérim en Côte d’Ivoire, contribuera à améliorer les capacités de surveillance nutritionnelle des pays. Déjà en 2000, l’Oms avait estimé qu’une personne sur trois dans le monde souffrait de malnutrition. 6 millions d’enfants meurent chaque année de causes liées à la malnutrition et plus de 60% de personnes souffrant de sous-nutrition chronique sont des femmes.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam