«Je voudrais dire merci au Président Alassane Ouattara du fond du cœur, lui exprimer ma profonde gratitude pour la confiance qu’il vient de m’accorder. En ces moments bien précis, je suis plein d’émotion. Mes premières pensées vont à l’endroit du président Henri Konan Bédié, mon parrain politique. Je lui exprime ma profonde gratitude pour sa bienveillante attention à mon endroit pour avoir conduit mes pas en politique. Je voudrais aussi vous rassurer que je mesure l’ampleur de la tache. Je mesure la portée politique de ce geste que le président Alassane Ouattara vient de poser à l’endroit de ma famille, le RHDP qui hier à Yamoussoukro a exprimé devant la nation tout entière sa cohésion, sa solidarité. C’est donc dans le sens de la continuité et de la solidarité que j’appréhende mes nouvelles fonctions. Nous entendons marcher dans les pas des bâtisseurs de la nation ivoirienne, notamment le président Félix-Houphouët Boigny qui a tracé des chemins lumineux pour la Côte d’Ivoire. Le président Alassane Ouattara étant un de ses disciples, il est évident que nous ne pouvions qu’aller dans la continuité pour aider la Côte d’Ivoire qui sort d’une crise qui a meurtri toutes les familles.
Tout est priorité. Vous avez parlé de l’insécurité, il ya aussi la hausse des prix des denrées de première nécessité, la question de l’école, la question de la corruption dans nos sociétés. Nous avons une énorme conscience de tous ses problèmes, et nous les inscrivons dans nos priorités, dans notre programme de gouvernement. A l’impossible nul n’est tenu et nous ferons ce que nous pourrons faire pour faire face à ces difficultés. Nous avons un président de la République qui est un banquier central et un grand macro économiste et donc ces dimensions des problèmes économiques seront réglés. Quant au problème de l’insécurité, n’oublions pas qu’il ya eu 14000 prisonniers qui se sont évadés de toutes les prisons. Au fur et à mesure, ils seront rattrapés et conduits dans les maisons d’arrêt. Je vous demande un peu de patience. Dans les heures qui suivent, nous aurons un nouveau gouvernement parce que je m’y attèle. Je reviendrai dans l’après-midi, à 15 heures, pour rencontrer le président Ouattara pour que nous réglions ce problème. La Côte d’Ivoire est au travail. Il faut aller résolument vers le travail qui nous attend.»
Retranscrits par JGT
Tout est priorité. Vous avez parlé de l’insécurité, il ya aussi la hausse des prix des denrées de première nécessité, la question de l’école, la question de la corruption dans nos sociétés. Nous avons une énorme conscience de tous ses problèmes, et nous les inscrivons dans nos priorités, dans notre programme de gouvernement. A l’impossible nul n’est tenu et nous ferons ce que nous pourrons faire pour faire face à ces difficultés. Nous avons un président de la République qui est un banquier central et un grand macro économiste et donc ces dimensions des problèmes économiques seront réglés. Quant au problème de l’insécurité, n’oublions pas qu’il ya eu 14000 prisonniers qui se sont évadés de toutes les prisons. Au fur et à mesure, ils seront rattrapés et conduits dans les maisons d’arrêt. Je vous demande un peu de patience. Dans les heures qui suivent, nous aurons un nouveau gouvernement parce que je m’y attèle. Je reviendrai dans l’après-midi, à 15 heures, pour rencontrer le président Ouattara pour que nous réglions ce problème. La Côte d’Ivoire est au travail. Il faut aller résolument vers le travail qui nous attend.»
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