ACCRA - Trois hommes soupçonnés de fomenter un coup d`Etat en Côte d`Ivoire ont été arrêtés vendredi au Ghana en possession d`armes, a annoncé mardi la police.
"Ils se rendaient en Côte d`Ivoire pour tenter de renverser le gouvernement, mais nous ne connaissons pas encore tous les détails", a indiqué le directeur des opérations au département des enquêtes criminelles de la police ghanéenne, Franck Kwofie.
Les trois hommes ont été arrêtés vendredi à Cape Coast (centre) "en possession d`AK-47", a-t-il ajouté, sans préciser le nombre d`armes saisies.
Le gouvernement ivoirien du président Alassane Ouattara accuse régulièrement des partisans de l`ancien président Laurent Gbagbo de soutenir des attaques contre la police et l`armée, avec l`aide de réfugiés au Ghana.
Lors d`une rencontre début septembre à Abidjan avec son homologue ivoirien, le président ghanéen John Dramani Mahama avait assuré qu`il ne laisserait pas son pays servir de "base arrière" pour déstabiliser la Côte d`Ivoire, alors que la présence au Ghana de partisans de l`ex-président Gbagbo a créé des tensions entre Accra et Abidjan.
De nombreux responsables politiques et militaires de l`ex-régime ivoirien ont trouvé refuge au Ghana, qui partage une frontière de près de 700 km avec la Côte d`Ivoire.
Le porte-parole de l`ex-président Gbagbo, Justin Koné Katinan, a été arrêté le 24 août à Accra. Il s`y était exilé comme des milliers d`autres fidèles de l`ex-président Gbagbo après la chute de son régime et la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011 qui a fait quelque 3.000 morts.
"Ils se rendaient en Côte d`Ivoire pour tenter de renverser le gouvernement, mais nous ne connaissons pas encore tous les détails", a indiqué le directeur des opérations au département des enquêtes criminelles de la police ghanéenne, Franck Kwofie.
Les trois hommes ont été arrêtés vendredi à Cape Coast (centre) "en possession d`AK-47", a-t-il ajouté, sans préciser le nombre d`armes saisies.
Le gouvernement ivoirien du président Alassane Ouattara accuse régulièrement des partisans de l`ancien président Laurent Gbagbo de soutenir des attaques contre la police et l`armée, avec l`aide de réfugiés au Ghana.
Lors d`une rencontre début septembre à Abidjan avec son homologue ivoirien, le président ghanéen John Dramani Mahama avait assuré qu`il ne laisserait pas son pays servir de "base arrière" pour déstabiliser la Côte d`Ivoire, alors que la présence au Ghana de partisans de l`ex-président Gbagbo a créé des tensions entre Accra et Abidjan.
De nombreux responsables politiques et militaires de l`ex-régime ivoirien ont trouvé refuge au Ghana, qui partage une frontière de près de 700 km avec la Côte d`Ivoire.
Le porte-parole de l`ex-président Gbagbo, Justin Koné Katinan, a été arrêté le 24 août à Accra. Il s`y était exilé comme des milliers d`autres fidèles de l`ex-président Gbagbo après la chute de son régime et la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011 qui a fait quelque 3.000 morts.