Le médiation du ministre Jean Konan Banny à travers un comité ad’hoc, pour unir les différents potentiels candidats du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) dans le village du Père-fondateur de cette formation politique, n’a pu aboutir . Le Samedi 17 novembre 2012, sur convocation du doyen Banny, ce comité a livré ses résultats, après six (6) mois de démarches infructueuses auprès des candidats déclarés. C’était à la Fondation Félix Houphouët- Boigny, devant militants, sympathisants du PDCI et supporters des prétendants. M. Yahoura Konan Jonas, président dudit comité a indiqué que si par principe, tous (les candidats, au nombre de sept (07) expriment la nécessité de faire bloc pour remporter ces élections municipales du 24 février prochain, la personne pour conduire la liste à ces échéances pose problème. «Les candidats que nous avons rencontrés, ont tous exprimé le besoin de s’unir pour ce scrutin à venir. Le principe est acquis, les modalités sont à discuter», a-t-il indiqué.
Ce malaise, au sein de la section locale du vieux parti, depuis un certain temps, est visible. En témoigne certaines confidences de supporters des potentiels candidats, au cours de cette rencontre. «Il faut qu’on gagne ces élections pour laver l’affront des législatives de 2011. Mais, il faut que mon candidat soit tête de liste. Si, c’est quelqu’un d’autre, on ira en indépendant», a-t-on entendu à maintes reprises, au cours de la cérémonie. Le ministre Jean Konan Banny, a fait la genèse de la mise en place de ce comité ad’hoc. «Ce sont les femmes de nos marchés et plusieurs chefs de villages qui sont venus me voir pour trouver un terrain d’entente entre les potentiels candidats. Afin que nous n’assistions plus aux dissensions constatées lors des législatives passées.», a-t-il fait savoir. Avant d’exprimer sa déception, de constater que les cadres étaient toujours divisés. Pour lui, cela n’est pas digne du PDCI-RDA. Se basant sur des exemples dans d’autres localités du pays, il a invité les candidats à l’unité et à l’union au sein du PDCI. «C’est unis et solidaires que nous pouvons aller de l’avant. La division ne nous arrange pas du tout», a-t-il dit. Aussi, a-t-il demandé au comité de rencontrer à nouveaux les candidats, afin de sortir une liste consensuelle : «Nous n’avons plus droit à l’erreur. Nous sommes à une époque où un seul groupe ne peut diriger ce pays. Nous devons être les artisans d’une Côte d’Ivoire unie et fraternelle.», a-t-il conclu.
Diallo Harry
Ce malaise, au sein de la section locale du vieux parti, depuis un certain temps, est visible. En témoigne certaines confidences de supporters des potentiels candidats, au cours de cette rencontre. «Il faut qu’on gagne ces élections pour laver l’affront des législatives de 2011. Mais, il faut que mon candidat soit tête de liste. Si, c’est quelqu’un d’autre, on ira en indépendant», a-t-on entendu à maintes reprises, au cours de la cérémonie. Le ministre Jean Konan Banny, a fait la genèse de la mise en place de ce comité ad’hoc. «Ce sont les femmes de nos marchés et plusieurs chefs de villages qui sont venus me voir pour trouver un terrain d’entente entre les potentiels candidats. Afin que nous n’assistions plus aux dissensions constatées lors des législatives passées.», a-t-il fait savoir. Avant d’exprimer sa déception, de constater que les cadres étaient toujours divisés. Pour lui, cela n’est pas digne du PDCI-RDA. Se basant sur des exemples dans d’autres localités du pays, il a invité les candidats à l’unité et à l’union au sein du PDCI. «C’est unis et solidaires que nous pouvons aller de l’avant. La division ne nous arrange pas du tout», a-t-il dit. Aussi, a-t-il demandé au comité de rencontrer à nouveaux les candidats, afin de sortir une liste consensuelle : «Nous n’avons plus droit à l’erreur. Nous sommes à une époque où un seul groupe ne peut diriger ce pays. Nous devons être les artisans d’une Côte d’Ivoire unie et fraternelle.», a-t-il conclu.
Diallo Harry