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Société Publié le mercredi 2 janvier 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Drame lors du réveillon au Plateau : 62 personnes meurent suite à une bousculade

© L’intelligent d’Abidjan Par Merlin Foyet
Nouvel an: une bousculade aurait provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes dont de nombreux enfants au Plateau
Mardi 1er janvier 2013. Abidjan. Une bousculade aurait provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes dont de nombreux enfants au Plateau. Les blessés auraient été transférés au CHU de Treichville
Alors que le pays pensait entrer dans la nouvelle année avec les bénédictions et les grâces comme il est de coutume en pareille circonstance, la Côte d’Ivoire a été frappé ce 1er janvier 2013, par un drame dont les circonstances ont plongé les populations et le Président de la République dans une grande tristesse. Des dizaines de personnes, parties saluer la nouvelle année, ont trouvé tragiquement la mort au Plateau.

62 morts et 48 blessés (2 internés à la Pisam et 46 traités au Chu de Cocody) à l’occasion du feu d’artifice qui s’est déroulé au Plateau ce vendredi 31 décembre 2012, alors que des milliers de personnes étaient venues assister au spectacle pyrotechnique scellant l’année 2012. On dénombre aussi des centaines de blessés dans la foule venue assister au feu d’artifice. C’est là, la conséquence de la bousculade qui s’est produite devant l’entrée du stade Félix Houphouët-Boigny. La plupart des victimes sont des enfants et des femmes. Des tas de chaussures et de vêtements abandonnés étaient encore visibles aux abords du temple du football ivoirien le mardi 1er janvier 2013, témoignant du drame qui venait d’avoir lieu. Selon des témoins c’est bien après les feux d’artifices, à savoir entre 1h et 1h30 du matin, que l’accident a eu lieu. Des milliers de personnes se sont rendus à la baie lagunaire, lieu où s’est produit le spectacle apprécié des abidjanais depuis l’édition de l’année dernière. «Alors que les gens rentraient chez eux en empruntant la voie derrière le stade et menant à l’Assemblée nationale qu’ils ont rencontré un autre groupe qui lui venait dans le sens opposé », raconte P. Y, vigile au Plateau. «Vraisemblablement, les nouveaux arrivants venaient d’Abobo, puisqu’ils scandaient han-han ! Abobo arrive, han-han ! Abobo arrive », poursuit notre source. Ce dernier assure que ceux qui arrivaient d’Abobo se sont mis à agresser ceux qui étaient venus assister au feu d’artifice. «Ils ont commencé à s’en prendre aux gens en leur arrachant de force argent, portable et autres objets de valeur », poursuit notre interlocuteur. Pour échapper à leurs agresseurs, la foule rebrousse chemin. Malheureusement cette foule extrêmement dense et compacte n’a pu manœuvrer. Tous les accès sont saturés de monde et les vagues continuent d’arriver. Ce qui a accéléré la tragédie, c’est la présence d’un énorme trou qui jouxtait cet espace restreint et limitait les voies pour s’échapper, créant un goulot d’étranglement. N’ayant plus d’échappatoire, environ une dizaine de personnes ont basculé dans le trou et y ont trouvé la mort. Les autres ont été piétinés par l’immense foule. A cause de la densité de la foule, les secours ont mis du temps à accéder aux victimes afin de leur prodiguer les soins d’urgence. Les personnes décédées ont été placées par les sapeurs-pompiers à la morgue du CHU de Treichville. Au nombre des morts, on a dénombré sur le coup 28 dames, 16 fillettes, 10 jeunes et 6 adultes. Le chef de l’Etat aussitôt informé est arrivé sur les lieux de l’accident. Alassane Ouattara s’est dit attristé par cet évènement et a présenté ses condoléances aux parents des victimes. Il a exigé que la lumière soit faite sur ce drame de trop et que les responsabilités soient établies. Après quoi, le chef de l’Etat s’est rendu au chevet des blessés au CHU de Cocody où il a réconforté les blessés et leur famille et insisté sur le fait que tous les rescapés seront pris médicalement en charge par l’Etat. L’enquête pour déterminer les circonstances du drame est menée par la Police nationale, l’Office nationale de la Protection civile, la Gendarmerie nationale et la justice (au cas où il y a des procédures pénales à engager).

Olivier Guédé
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