Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara est arrivé hier de New York où il a participé à la 68ème Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies. Dès son arrivée à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, il s’est prêté aux questions des journalistes. Voici ses propos.
«Mesdames et messieurs,
Nous nous y sommes rendus avec une forte délégation comprenant cinq ministres, quatre ambassadeurs et de hauts fonctionnaires. Nous avons participé à la 68èmeAssemblée générale de l’ONU. Comme vous le savez, c’est une rencontre annuelle de tous les Etats membres de l’Organisations des Nations unies. Et nous y étions à plusieurs titres, d’abord pour représenter notre pays, mais également en étant président en exercice de la CEDEAO. Et enfin, parce qu’en ce mois de septembre, la Côte d’Ivoire préside le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine. Ces discussions se sont très bien passées. J’aimerais bien surtout insister sur la rencontre bilatérale que nous avons eue avec le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon. Avec lui, nous avons évoqué la situation en Côte d’Ivoire. De ses propres termes, c’est une situation qui s’est normalisée. La sécurité est bonne. Nous sommes félicités de l’exceptionnelle performance de la Côte d’Ivoire dans les différents secteurs. Et d’ailleurs, en raison de cela, je lui ai confirmé la décision de réduction de l’effectif et de redimensionnement de l’Opération des Nations Unies, compte tenu du nouveau contexte que nous vivons actuellement. Nous avons parlé bien évidemment du renforcement pour les Forces républicaines de Côte d’Ivoire en matière d’équipement, mais également en termes de formation. J’ai beaucoup insisté sur le soutien que nous attendons des Nations unies et de la Communauté internationale pour le problème de désarmement, de démobilisation et réinsertion. Nous avons encore à peu près 55.000 jeunes à démobiliser. Et pour lesquels nous voulons trouver des emplois. Je lui ai dit que c’est essentiel pour parfaire la situation sécuritaire fortement améliorée, puisque l’indice sécuritaire est passé de 3,8 en début 2012 à 1,4 fin août. Et notre objectif, c’est que cet indice se normalise totalement et soit au niveau de 1 d’ici le début de l’année prochaine. J’ai évoqué avec le Secrétaire général des Nations unies la question des élections en Guinée-Bissau, les financements sont bouclés grâce au soutien des pays de la CEDEAO d’abord et de la communauté internationale ensuite. Ces élections auront lieu le 24 novembre 2013. Nous avons, au titre de Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine, parlé de la situation en Centrafrique. Et là également les Nations unies ont adopté une position de soutien au processus politique en République centrafricaine. J’ai une réunion importante avec M. Kenneth Roph qui est directeur exécutif de Human Right Watch, un ami à nous avec qui nous avons échangé sur les progrès importants que la Côte d’Ivoire réalise au niveau des droits de l’Homme et nous sommes félicités des décisions récentes d’apaisement et nous avons considéré qu’il fallait être déterminé de renforcer l’Etat de droit en Côte d’Ivoire. Et notre condition est forte en la matière. Bien évidemment, nous avons eu des rencontres bilatérales avec de nombreux chefs d’Etat. Nous avons participé également à une rencontre organisée par Mme Clinton, son époux et sa fille pour la protection de la faune, notamment des éléphants. Donc c’était une réunion importante pour nous, puisque la Côte d’Ivoire, c’est l’ivoire qui provient de l’éléphant. Et l’éléphant est notre emblème national. Nous avons donc demandé que pour la protection de l’éléphant, la Fondation puisse nous venir en soutien quand nous aurons des dossiers spécifiques à leur proposer. J’ai eu à faire mon discours à la tribune aux Nations unies. Je crois que cela a été diffusé à la télévision nationale. Je ne reviendrai pas sur les points qui ont été évoqués. La présidence du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine a été l’occasion de passer en revue, pas seulement les pays dont j’ai parlé, Guinée Bissau, la Centrafrique, mais également de la situation au Soudan et au Soudan du Sud, situation qui se normalise. La situation en République démocratique du Congo avec le problème du M-23 et aussi de voir comment articuler de manière plus forte la coopération entre les Nations unies et l’Union africaine. Nous nous sommes tous félicité de la façon dont les choses évoluent actuellement et le fait que le point de vue de l’Union africaine est pris en compte par le Conseil de Sécurité des Nations unies. J’ai enfin participé à une rencontre initiée par le Premier ministre japonais concernant les échanges sur le développement agricole de l’Afrique avec les présidents des communautés régionales. J’ai à ce titre représenté la CEDEAO et nous avons échangé sur les voies et moyens de renforcer le développement agricole du continent, compte tenu bien sûr du degré de pauvreté. Mais j’ai indiqué que pour la Côte d’Ivoire, l’agriculture a toujours été une priorité dans notre pays. Nous avons eu de très bonnes relations bilatérales.
Fraternité Matin : Le président du Front populaire ivoirien exige qu’il y ait des états généraux de la République avant d’aller en profondeur dans le dialogue avec le gouvernement.
ADO : Je vous remercie. Je pense que bien évidemment chacun a son point de vue. La Côte d’Ivoire est au travail. Je considère que c’est important que le dialogue politique puisse se poursuivre pour qu’en octobre 2015, les Ivoiriens puissent voter. C’est plus important que le dialogue. Je crois qu’il faut préparer les élections d’octobre 2015.
«Mesdames et messieurs,
Nous nous y sommes rendus avec une forte délégation comprenant cinq ministres, quatre ambassadeurs et de hauts fonctionnaires. Nous avons participé à la 68èmeAssemblée générale de l’ONU. Comme vous le savez, c’est une rencontre annuelle de tous les Etats membres de l’Organisations des Nations unies. Et nous y étions à plusieurs titres, d’abord pour représenter notre pays, mais également en étant président en exercice de la CEDEAO. Et enfin, parce qu’en ce mois de septembre, la Côte d’Ivoire préside le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine. Ces discussions se sont très bien passées. J’aimerais bien surtout insister sur la rencontre bilatérale que nous avons eue avec le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon. Avec lui, nous avons évoqué la situation en Côte d’Ivoire. De ses propres termes, c’est une situation qui s’est normalisée. La sécurité est bonne. Nous sommes félicités de l’exceptionnelle performance de la Côte d’Ivoire dans les différents secteurs. Et d’ailleurs, en raison de cela, je lui ai confirmé la décision de réduction de l’effectif et de redimensionnement de l’Opération des Nations Unies, compte tenu du nouveau contexte que nous vivons actuellement. Nous avons parlé bien évidemment du renforcement pour les Forces républicaines de Côte d’Ivoire en matière d’équipement, mais également en termes de formation. J’ai beaucoup insisté sur le soutien que nous attendons des Nations unies et de la Communauté internationale pour le problème de désarmement, de démobilisation et réinsertion. Nous avons encore à peu près 55.000 jeunes à démobiliser. Et pour lesquels nous voulons trouver des emplois. Je lui ai dit que c’est essentiel pour parfaire la situation sécuritaire fortement améliorée, puisque l’indice sécuritaire est passé de 3,8 en début 2012 à 1,4 fin août. Et notre objectif, c’est que cet indice se normalise totalement et soit au niveau de 1 d’ici le début de l’année prochaine. J’ai évoqué avec le Secrétaire général des Nations unies la question des élections en Guinée-Bissau, les financements sont bouclés grâce au soutien des pays de la CEDEAO d’abord et de la communauté internationale ensuite. Ces élections auront lieu le 24 novembre 2013. Nous avons, au titre de Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine, parlé de la situation en Centrafrique. Et là également les Nations unies ont adopté une position de soutien au processus politique en République centrafricaine. J’ai une réunion importante avec M. Kenneth Roph qui est directeur exécutif de Human Right Watch, un ami à nous avec qui nous avons échangé sur les progrès importants que la Côte d’Ivoire réalise au niveau des droits de l’Homme et nous sommes félicités des décisions récentes d’apaisement et nous avons considéré qu’il fallait être déterminé de renforcer l’Etat de droit en Côte d’Ivoire. Et notre condition est forte en la matière. Bien évidemment, nous avons eu des rencontres bilatérales avec de nombreux chefs d’Etat. Nous avons participé également à une rencontre organisée par Mme Clinton, son époux et sa fille pour la protection de la faune, notamment des éléphants. Donc c’était une réunion importante pour nous, puisque la Côte d’Ivoire, c’est l’ivoire qui provient de l’éléphant. Et l’éléphant est notre emblème national. Nous avons donc demandé que pour la protection de l’éléphant, la Fondation puisse nous venir en soutien quand nous aurons des dossiers spécifiques à leur proposer. J’ai eu à faire mon discours à la tribune aux Nations unies. Je crois que cela a été diffusé à la télévision nationale. Je ne reviendrai pas sur les points qui ont été évoqués. La présidence du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine a été l’occasion de passer en revue, pas seulement les pays dont j’ai parlé, Guinée Bissau, la Centrafrique, mais également de la situation au Soudan et au Soudan du Sud, situation qui se normalise. La situation en République démocratique du Congo avec le problème du M-23 et aussi de voir comment articuler de manière plus forte la coopération entre les Nations unies et l’Union africaine. Nous nous sommes tous félicité de la façon dont les choses évoluent actuellement et le fait que le point de vue de l’Union africaine est pris en compte par le Conseil de Sécurité des Nations unies. J’ai enfin participé à une rencontre initiée par le Premier ministre japonais concernant les échanges sur le développement agricole de l’Afrique avec les présidents des communautés régionales. J’ai à ce titre représenté la CEDEAO et nous avons échangé sur les voies et moyens de renforcer le développement agricole du continent, compte tenu bien sûr du degré de pauvreté. Mais j’ai indiqué que pour la Côte d’Ivoire, l’agriculture a toujours été une priorité dans notre pays. Nous avons eu de très bonnes relations bilatérales.
Fraternité Matin : Le président du Front populaire ivoirien exige qu’il y ait des états généraux de la République avant d’aller en profondeur dans le dialogue avec le gouvernement.
ADO : Je vous remercie. Je pense que bien évidemment chacun a son point de vue. La Côte d’Ivoire est au travail. Je considère que c’est important que le dialogue politique puisse se poursuivre pour qu’en octobre 2015, les Ivoiriens puissent voter. C’est plus important que le dialogue. Je crois qu’il faut préparer les élections d’octobre 2015.