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Politique Publié le mardi 6 mai 2014 | AIP

RGPH 2014 : Des sanctions pénales contre les auteurs d’appels au boycott (gouvernement)

Les auteurs d’appels et autres mots d’ordre de boycott du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) seront désormais passibles de sanctions pénales, a averti, lundi, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, au terme d’un conseil des ministres.

Ces appels, selon M. Koné, sont constitutifs de "troubles à l’ordre public sanctionnés par l’article 169 du code pénal", a-t-il fait remarquer.

"Ils (ces actes) ne seront plus tolérés", a-t-il averti, informant de ce que le ministère de la Justice et celui de l’Intérieur ont reçu des instructions pour arrêter des mesures dans ce sens.

"Au-delà de toute la gêne que cela peut constituer au niveau de l’aspect totalement technique du recensement, il y a des troubles à l’ordre public et, qui ne pourront plus être tolérés", a déclaré notamment le porte-parole du gouvernement.

"On ne peut pas accepter que certaines personnes dans les journaux tiennent un certain langage. Le gouvernement tient à ce que cela soit porté très clairement et que demain on ne nous dise pas encore qu’on est contre la démocratie ou qu’on a arrêté tel parce qu’il est d’un tel parti politique. Ce ne sera pas cela mais nous sommes un Etat de droit et nous avons des textes de loi. Il s’agit de faire en sorte que toutes les populations respectent de la même façon ces textes de loi", a-t-il insisté.

Au-delà de l’appel au boycott, l’acte de refus de se faire recenser est aussi passible de sanctions, a par ailleurs prévenu le ministre Bruno Koné, réitérant l’avertissement du gouvernement qui entend dorénavant "prendre ses responsabilités".

Le gouvernement a lancé début avril une opération de recensement des populations et de l’habitat, "un acte de développement" selon lui, devant entre autres permettre une bonne planification des programmes de développement (2012-2015).

"C’est une opération de développement qui consiste à compter les ivoiriens pour savoir combien ils sont, où ils sont et de quel type ils sont pour que les infrastructures mises à leur disposition soient adaptées à leurs besoins", a rappelé notamment lors de son compte rendu de conseil le ministre Bruno Koné.

Le Front populaire ivoirien (FPI) assimile cependant l’opération à un "acte politique" et a appelé ses militants à ne pas y souscrire.

Des cas d’agressions sur des agents recenseurs ont été relevé depuis lors en plusieurs zones de dénombrement, signale-t-on.

kg/ask
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