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Société Publié le lundi 18 avril 2016 | AIP

Les déflatés de l’ex-CNPRA sollicitent l’arbitrage de Ouattara pour l’apurement de leurs arriérés de salaire

Abidjan - Les déflatés de l’ex-Comité national de pilotage du redéploiement de l’administration (CNPRA) sollicitent l’arbitrage du président Ouattara pour l’apurement de leurs arriérés de salaire, estimant que son implication est d’autant plus souhaitée qu’elle va permettre de « sauver des vies humaines ».

Ils l’ont exprimé, lundi, à Abidjan, lors d’une conférence de presse, relevant, à cette occasion que l’Etat reste leur devoir 11 mois d’arriérés de salaire, depuis la dissolution du CNPRA en 2014. « Nous demandons au Chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara de se pencher une fois de plus sur notre dossier le plus rapidement possible afin de sauver des vies au moment où il est encore temps », a indiqué leur porte-parole, Hyehoud David-Vincent Guéma, qui a entretenu les journalistes en compagnie, de son adjointe, Florence Assassé.

Selon lui, le montant global à verser aux agents concernés s’élève à 549 524 000 de francs CFA. Il s’insurge contre le chiffre de 210 100 000 de francs CFA révélé par le rapport d’audit et demande une audience auprès du ministre du Budget chargé du portefeuille de l’Etat, Abourahamane Cissé « pour éclairer sa lanterne sur les injustices constatées ».

Ils se réservent « le droit d’user de moyens de revendications conventionnels », si rien n’est fait dans un délai raisonnable, ont-ils affirmé, expliquant qu’ils ont été « mis sur le carreau sans mesure d’accompagnement », bien qu’ayant pris le risque de servir leur pays dans les zones assiégées.

A la faveur de la crise militaro-politique, l’Etat ivoirien a décidé de la création du CNPRA en octobre 2003 en vue de redéployer les fonctionnaires dans les zones jadis sous contrôle des Forces nouvelles. Cette structure a pu affecter dans cette partie du pays près de 22 000 fonctionnaires et agents de l’Etat. Suite au retour à la normalité après la présidentielle de 2010, cette structure a été dissoute. Aujourd’hui, ce sont 136 ex-agents qui dénoncent des arriérés de salaires, souligne-t-on.

fmo/ask
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