Les délégués régionaux recommandent le reversement des sommes prélevées aux adhérents.
Face aux difficultés de trésorerie qui freinent toutes les activités et prestations de cette mutuelle, les délégués du Fonds de prévoyance de la police nationale (Fppn), soutenus par le conseil d’administration, invitent l’Etat à s’acquitter de son dû, qui est de plus de trois milliards de francs. Telle est la principale recommandation du séminaire des délégués régionaux du Fppn, qui vient de s’achever. Les fonds, dont le payement est exigé par les participants, représentent des prélèvements effectués à la base par le Trésor public sur les adhérents du Fppn. Selon les rapports du DG du Fppn, le commissaire divisionnaire Krouma Mamadou, et du Pca, le commissaire divisionnaire major Oupoh Armand, ces prélèvements, qui constituent le budget de fonctionnement de cette structure d’aide et d’entraide des policiers, ne sont pas reversés depuis plus de deux ans. Comme un cri de détresse, le Pca a fait savoir que le Fppn est dans l’impossibilité absolue de faire face aux soins de santé et aux demandes de prêts de milliers de policiers adhérents. Pis, près de 200 policiers, dont le départ à la retraite est effectif depuis le 31 décembre dernier, ne pourront pas se faire rembourser ce que la mutuelle leur doit. Ces pécules de fin de carrière vont de deux à six millions. C’est pourquoi, au nom de la grande famille policière, le Pca du Fppn se tourne vers le Chef de l’Etat, le Président Laurent Gbagbo, afin qu’une solution idoine soit trouvée avant le 15 janvier. Les difficultés financières n’ont pas pour autant occulté l’essence même du séminaire ouvert le 28 décembre dernier à Abidjan. En effet, délégués régionaux, administrateurs et censeurs ont bénéficié de modules de formation en économie et finances et en prise en charge médicale. Ils sont invités à œuvrer, dans leurs circonscriptions respectives, à faire connaître davantage le Fppn et à l’implanter dans l’esprit de tous les policiers.
Landry Kohon
Face aux difficultés de trésorerie qui freinent toutes les activités et prestations de cette mutuelle, les délégués du Fonds de prévoyance de la police nationale (Fppn), soutenus par le conseil d’administration, invitent l’Etat à s’acquitter de son dû, qui est de plus de trois milliards de francs. Telle est la principale recommandation du séminaire des délégués régionaux du Fppn, qui vient de s’achever. Les fonds, dont le payement est exigé par les participants, représentent des prélèvements effectués à la base par le Trésor public sur les adhérents du Fppn. Selon les rapports du DG du Fppn, le commissaire divisionnaire Krouma Mamadou, et du Pca, le commissaire divisionnaire major Oupoh Armand, ces prélèvements, qui constituent le budget de fonctionnement de cette structure d’aide et d’entraide des policiers, ne sont pas reversés depuis plus de deux ans. Comme un cri de détresse, le Pca a fait savoir que le Fppn est dans l’impossibilité absolue de faire face aux soins de santé et aux demandes de prêts de milliers de policiers adhérents. Pis, près de 200 policiers, dont le départ à la retraite est effectif depuis le 31 décembre dernier, ne pourront pas se faire rembourser ce que la mutuelle leur doit. Ces pécules de fin de carrière vont de deux à six millions. C’est pourquoi, au nom de la grande famille policière, le Pca du Fppn se tourne vers le Chef de l’Etat, le Président Laurent Gbagbo, afin qu’une solution idoine soit trouvée avant le 15 janvier. Les difficultés financières n’ont pas pour autant occulté l’essence même du séminaire ouvert le 28 décembre dernier à Abidjan. En effet, délégués régionaux, administrateurs et censeurs ont bénéficié de modules de formation en économie et finances et en prise en charge médicale. Ils sont invités à œuvrer, dans leurs circonscriptions respectives, à faire connaître davantage le Fppn et à l’implanter dans l’esprit de tous les policiers.
Landry Kohon
