La championne française d'athlétisme Eunice Barber a été condamnée à 5 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Bobigny. La justice l'a reconnue coupable de refus d'obtempérer, rébellion et outrage à agents de police, en 2006 à Saint-Denis. L’Athlète s’est indignée de ce verdict et va faire appel. « Je ne suis coupable de rien ! Eux savent ce qu'ils ont fait ! »
Eunice Barber est mécontente. L’athlète française a été condamnée à 5 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis). La justice l’a reconnue coupable de refus d'obtempérer, rébellion et outrage à agents de police. L'athlète de 34 ans conteste avoir résisté violemment à une interpellation le 18 mars 2006 à Saint-Denis. Elle s'était engagée au volant de sa voiture dans une voie interdite : « C’est plus que de l’injustice. […] Je vais parler avec mes avocats et on va faire appel. » La native de Freetown (Sierra Leone) a reconnu avoir mordu deux agents pour protéger son corps, son « outil de travail ». Elle affirme en revanche avoir été giflée lors de son arrestation et pense que les six agents de police ont peut-être agi par racisme. Les six agents s'étaient constitués partie civile dans ce procès. Eunice Barber devra les dédommager. Elle a toutefois échappé aux deux mois de prison avec sursis requis par le procureur.
Eunice Barber est mécontente. L’athlète française a été condamnée à 5 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis). La justice l’a reconnue coupable de refus d'obtempérer, rébellion et outrage à agents de police. L'athlète de 34 ans conteste avoir résisté violemment à une interpellation le 18 mars 2006 à Saint-Denis. Elle s'était engagée au volant de sa voiture dans une voie interdite : « C’est plus que de l’injustice. […] Je vais parler avec mes avocats et on va faire appel. » La native de Freetown (Sierra Leone) a reconnu avoir mordu deux agents pour protéger son corps, son « outil de travail ». Elle affirme en revanche avoir été giflée lors de son arrestation et pense que les six agents de police ont peut-être agi par racisme. Les six agents s'étaient constitués partie civile dans ce procès. Eunice Barber devra les dédommager. Elle a toutefois échappé aux deux mois de prison avec sursis requis par le procureur.