Ex-ministre des Droits de l’Homme, Joël N’Guessan, est un acteur reconnu de la scène politique ivoirienne. Anciennement actif au sein du Pdci-Rda, il a occupé d’importantes fonctions au Mfa et milite, aujourd’hui, en faveur de l’accession d’Alassane Ouattara, mentor du Rdr, à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire. Il vient de boucler dans la collection «Devoir de mémoire» aux Editions Gene 6, la publication d’un ouvrage encyclopédique en 4 volumes («Succession», «Coup d’Etat», «Rébellion», «Illusion») qu’il présente comme sa «contribution objective, sans parti pris, à la restitution de l’histoire contemporaine de la Côte d’Ivoire, au profit des générations actuelles et futures». Pour lui, ce «devoir de mémoire s’impose» pour rompre avec une pratique surannée qui, tout de même, a cours sous les tropiques. «En règle générale, les Africains fixent les dates en fonction des évènements. Avec le temps, la mémoire s’efface et les dates des évènements deviennent floues». C’est pourquoi, en tant que témoin et/ou contemporain de certains faits historiques, des années 1970 à nos jours, il a décidé, à travers ce travail de restitution entamé depuis son départ du gouvernement, il y a une année, de reconstituer à partir d’archives de presse, documentaires audiovisuels, communiqués de conseils de ministres, résolutions de l’Onu, de témoignages et confidences, etc., l’histoire du pays. Du point de vue des évènements qui l’ont marqué depuis l’ère Houphouet-Boigny à l’ère Laurent Gbagbo, en passant par la «guerre de succession des héritiers» du premier président ivoirien, le coup d’Etat de 1999, l’élection de Gbagbo, le Forum de la réconciliation nationale, la rébellion militaro-politique du 19 septembre 2002, les Accords de Lomé, Marcoussis et Kléber et leurs appendices d’Accra (1, 2 et 3), Pretoria (1et 2) et de Ouagadougou; sans oublier les problèmes de déchets toxiques, etc.
En bonus de ces quatre tomes, l’auteur offre deux autres ouvrages aux thématiques annexes, mais avec une vision plus personnelle de l’histoire de la Côte d’Ivoire: «Comment bâtir un Etat de droit» et «La déchéance».Les objectifs spécifiques étant de dénoncer les entraves aux libertés publiques constatées depuis les Indépendances jusqu’à nos jours et de (dé) montrer en quoi la Côte d’Ivoire a énormément perdu en termes de qualité de vie et de perception de l’accomplissement individuel et collectif. En outre, pour répondre aux exigences des technologies de l’information de la communication, Joël N’Guessan propose une version numérisée (DVD) des 4 tomes encyclopédiques avec des illustrations fort riches. La présentation officielle de cette contribution qui aura lieu dans quelques semaines suscitera, à coup sûr, un débat dans les milieux politiques et universitaires, aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger.
Rémi Coulibaly
En bonus de ces quatre tomes, l’auteur offre deux autres ouvrages aux thématiques annexes, mais avec une vision plus personnelle de l’histoire de la Côte d’Ivoire: «Comment bâtir un Etat de droit» et «La déchéance».Les objectifs spécifiques étant de dénoncer les entraves aux libertés publiques constatées depuis les Indépendances jusqu’à nos jours et de (dé) montrer en quoi la Côte d’Ivoire a énormément perdu en termes de qualité de vie et de perception de l’accomplissement individuel et collectif. En outre, pour répondre aux exigences des technologies de l’information de la communication, Joël N’Guessan propose une version numérisée (DVD) des 4 tomes encyclopédiques avec des illustrations fort riches. La présentation officielle de cette contribution qui aura lieu dans quelques semaines suscitera, à coup sûr, un débat dans les milieux politiques et universitaires, aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger.
Rémi Coulibaly