Du 18 janvier au 1er février 2009, la 16ème édition de la CAN des juniors de football se déroulera à Kigali, la capitale rwandaise. La Côte d’Ivoire y participera avec son meilleur fusil de la saison écoulée, Gohi Bi Zoro Cyriac. Notre Voie l’a rencontré mercredi dernier après la conférence de presse de l’encadrement technique desEléphanteaux au Golf hôtel. “Je veux aller au Mondial”, a-t-il déclaré.
Notre Voie : Que représente pour vous cette CAN 2009 des juniors à laquelle vous allez prendre part au Rwanda?
Gohi Bi Cyriac : Il faut indiquer qu’il n’est pas donné à tout le monde d’être à une telle compétition. C’est donc un honneur, mais surtout un gros challenge pour moi. Je pense que cela va me permettre de jauger mon niveau.
N.V. : Que visez-vous à travers cette compétition?
G.B.C. : Un jeu collectif très bien huilé. Mes coéquipiers et moi voulons aller très loin dans cette compétition avec en toile de fond le ticket pour le prochain Mondial des juniors qui se déroulera en Egypte. Personnellement, je veux aller au Mondial. Cela va me permettre d’ouvrir certaines portes.
N.V. : La porte de l’équipe nationale A par exemple?
G.BC. : Je veux entamer maintenant une carrière professionnelle. Après, si la fédération me donne l’opportunité de jouer en équipe nationale, je le ferai.
N.V : Il y a de grosses têtes en équipe nationale A…
G.B.C : C’est vrai qu’il y a de grosses têtes. Ce sont des professionnels de talent. Le niveau y est très relevé. Mais je peux jouer dans le groupe. Comme je l’ai dit tantôt, si la FIF me donne l’opportunité, je vais montrer mes qualités là-bas.
N.V. : La Côte d’Ivoire partage le groupe B avec l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Nigeria. Y a-t-il un pays que vous craignez particulièrement ?
G.B.C. : C’est le Nigeria à cause du gabarit de ses joueurs. On les a vus aux Jeux olympiques de Beijing, en Chine. Ils étaient très costauds face à nos aînés. Nous serons confrontés à ce même problème, mais nous saurons nous défendre.
N.V. : Avec tout ce qui se dit à propos de votre voyage, notamment le problème d’argent (interview réalisée mercredi), avez-vous le moral ou ça vous énerve tout simplement ?
G.B.C : Cela ne nous énerve pas. Bien au contraire, nous prenons cela positivement. Même si nous allons à deux jours du début de la compétition, nous jouerons. Nous sommes là pour jouer. Nous considérons ce qui se passe autour de la préparation comme un problème administratif. C’est d’ailleurs une source de motivation pour nous.
N.V. : On a lu dans la presse qu’il y aurait une brouille entre le président du conseil d’administration de l’Asec, Me Roger Ouégnin, et vous à propos de votre départ à l’étranger pour une carrière professionnelle. Que répondez-vous ?
G.B.C. : Ce n’est pas du tout vrai. Il n’y a jamais eu de brouille entre mon président et moi. Me Roger Ouégnin est un président exemplaire pour moi, en Afrique. Je lui dois beaucoup de respect et j’écoute ses conseils.
Entretien réalisé par Ephrem Touboui
Notre Voie : Que représente pour vous cette CAN 2009 des juniors à laquelle vous allez prendre part au Rwanda?
Gohi Bi Cyriac : Il faut indiquer qu’il n’est pas donné à tout le monde d’être à une telle compétition. C’est donc un honneur, mais surtout un gros challenge pour moi. Je pense que cela va me permettre de jauger mon niveau.
N.V. : Que visez-vous à travers cette compétition?
G.B.C. : Un jeu collectif très bien huilé. Mes coéquipiers et moi voulons aller très loin dans cette compétition avec en toile de fond le ticket pour le prochain Mondial des juniors qui se déroulera en Egypte. Personnellement, je veux aller au Mondial. Cela va me permettre d’ouvrir certaines portes.
N.V. : La porte de l’équipe nationale A par exemple?
G.BC. : Je veux entamer maintenant une carrière professionnelle. Après, si la fédération me donne l’opportunité de jouer en équipe nationale, je le ferai.
N.V : Il y a de grosses têtes en équipe nationale A…
G.B.C : C’est vrai qu’il y a de grosses têtes. Ce sont des professionnels de talent. Le niveau y est très relevé. Mais je peux jouer dans le groupe. Comme je l’ai dit tantôt, si la FIF me donne l’opportunité, je vais montrer mes qualités là-bas.
N.V. : La Côte d’Ivoire partage le groupe B avec l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Nigeria. Y a-t-il un pays que vous craignez particulièrement ?
G.B.C. : C’est le Nigeria à cause du gabarit de ses joueurs. On les a vus aux Jeux olympiques de Beijing, en Chine. Ils étaient très costauds face à nos aînés. Nous serons confrontés à ce même problème, mais nous saurons nous défendre.
N.V. : Avec tout ce qui se dit à propos de votre voyage, notamment le problème d’argent (interview réalisée mercredi), avez-vous le moral ou ça vous énerve tout simplement ?
G.B.C : Cela ne nous énerve pas. Bien au contraire, nous prenons cela positivement. Même si nous allons à deux jours du début de la compétition, nous jouerons. Nous sommes là pour jouer. Nous considérons ce qui se passe autour de la préparation comme un problème administratif. C’est d’ailleurs une source de motivation pour nous.
N.V. : On a lu dans la presse qu’il y aurait une brouille entre le président du conseil d’administration de l’Asec, Me Roger Ouégnin, et vous à propos de votre départ à l’étranger pour une carrière professionnelle. Que répondez-vous ?
G.B.C. : Ce n’est pas du tout vrai. Il n’y a jamais eu de brouille entre mon président et moi. Me Roger Ouégnin est un président exemplaire pour moi, en Afrique. Je lui dois beaucoup de respect et j’écoute ses conseils.
Entretien réalisé par Ephrem Touboui
