Mamadou Koulibaly, vice-président du Fpi, et deuxième personnalité du pays, a animé un meeting, le 10 janvier, à la place de la solidarité d'Abengourou. C'était à la faveur de la présentation des nouvelles recrues du FPI, plus de 300, dit-on d'Assoa Adou, directeur de campagne de Gbagbo dans l'Indénié. Nouvelles recrues qui ont eu de la peine à se présenter lors de l'appel nominatif. Ci-dessous de larges extraits de son intervention. "(…)Je remercie tous les militants. On a assisté à une cérémonie symbolique. Plusieurs militants de Dioulabougou sont allés voir Assoa Adou, pour lui dire qu'ils veulent être au FPI. .Au FPI, nous disons la vérité, c'est pourquoi, chaque fois on lève les doigts en signe de V. C'est le V de la victoire, c'est le V de la vérité, c'est le V des valeureux… Au FPI, on fait tout pour dire la vérité partout. Personne n'est parfait, mais notre objectif est de tout faire, partout et toujours qu'on dise la vérité…
Nous avons un accord, … Cette petite réunion devrait nous permettre de nous compter. De savoir qui est pour Gbagbo et qui est contre Gbagbo. C'est en ces termes que ça va se jouer. Il ne faut pas dire : moi, je suis Gbagbo, parce qu'il est beau, il est bien. Mais, moi, je suis Gbagbo, parce que ; pour l'école, voilà ce que Gbagbo veut faire. Moi je suis Gbagbo parce que pour la décentralisation, pour l'économie, pour l'école, voici ce qu'il veut faire. C'est pourquoi, j'adhère au parti et à la politique de Gbagbo. Si quelqu'un vous dit que moi je suis dans tel parti parce que le président du parti est de mon village, s'il s'arrête à ça, il faut dire à ce Monsieur qu'il est dangereux. On ne suit pas quelqu'un parce qu'on vient du même village que lui. Car, dans le village, si vous observez, tout le monde n'est pas du même parti .C'est pareil dans une même famille. Si quelqu'un vous dit que moi je suis de tel parti parce qu'on est de la même ethnie, il faut lui dire qu'il est dangereux. On ne suit pas quelqu'un simplement parce qu'on est de la même ethnie. Maintenant, si vous êtes de la même ethnie que c'est votre frère, mais que le programme qu'il veut réaliser, c'est ce que vous voulez, vous pouvez le suivre ; c'est normal. Il ne faut pas le suivre parce que c'est ton frère. Dites que je le suis parce que dans la politique pour les jeunes, les femmes, la politique pour la défense, de la sécurité, ce qu'il veut faire, moi j'adhère. Si quelqu'un vous répond comme ça, c'est bon. On est allé au FPI parce que le FPI fait la refondation. Si on vous dit la refondation c'est quoi ? Vous dites c'est Houphouët-Boigny, le premier Président à construire ce pays au commencement. Et 45 ans après, on a des problèmes. La refondation dit : on va venir creuser les fondations de la maison et puis on regarde dedans les briques qui sont cassées, les fers qui sont rouillés, le béton qui n'a pas pris ; on enlève, on remplace et on solidifie et puis on continue notre construction. Si on vous dit, voilà, vous voulez construire quoi dans ce pays ? Vous dites, que nous voulons construire le rêve des enfants. Il faut que chaque enfant ivoirien ne puisse pas te dire, moi je suis arrivé, moi je suis bien où je suis, c'est bon comme ça. Il faut que chaque enfant de Côte d'Ivoire puisse rêver, rêver son propre avenir Aujourd'hui je suis petit au CE1, mais moi je veux devenir Docteur, Avocat, Pilote d'avion, Mathématicien, Physicien. Il faut que chacun d'entre nous puisse rêver. Il faut leur dire que nous au FPI on permet aux Ivoiriens de rêver .Chacun n'a qu'avoir son rêve parce qu'il y a une grande vision de la Côte d'Ivoire que nous avons. Une grande vision de l'Afrique que nous avons. Si vous ne rêvez pas du tout, si chaque jour vous vous contentez de ce que vous avez, vous devenez un personnage routinier et puis dans la routine vous végétez, vous devenez un légume. On vous met là où vous ne pouvez plus bouger comme si on vous a pris en sachet humain (…) Quand on vous voit, vous êtes comme un homme avec tous les attributs, mais ce que les hommes font, vous ne le faites pas. Vous ne rêvez pas. Il faut rêver. Au Fip, nous permettons aux Ivoiriens de rêver ; de rêver l'impossible. De rêver que dans 5, 6 ans cette place (ndlr la place de la solidarité Abengourou) soit goudronnée. La route Abengourou-Abidjan soit sous forme d'autoroute .Qu'il y ait des ponts, des immeubles. Que tous les Ivoiriens aient un travail, toutes les filles aient un travail. Que tout le monde puisse aller à l'hôpital pour se faire soigner, se faire opérer. Il ne faut pas que quelques privilégiés, quand ils sont malades, prennent l'avion pour aller à Paris et que quand les autres sont malades, prennent la voiture pour aller au village parce qu'on dit c'est le médicament traditionnel qui peut le guérir. Et puis les autres c'est le médicament de l'autre coté qui pourrait les guérir. Il faut que nous permettions aux Ivoiriens de rêver, de sortir de toutes les prisons. La prison du tribalisme, il faut en sortir. Il faut refuser qu'on vous dise, lui-là c'est un Guéré de Côte d'Ivoire. Non. C'est un Ivoirien d'abord, ensuite un Guéré. Ne pas définir en tant que Guéré, il est défini en tant qu'Ivoirien, d'abord. Il faut sortir de la prison économique. Il faut refuser qu'on vous vende du pipo ; qu'on vous vende n'importe quoi. Regardez la situation nationale. On a tout pour devenir des gens bien .Et puis on est assis à coté, les bras croisés. On se bat : Soro contre Gbagbo, Gbagbo contre Ado, Ado contre Bédié, Bédié contre les patriotes, les patriotes contre les loyalistes, les loyalistes contre les rebelles. On est là dans le cafouillage. Tous, on est malade, pauvre, vaurien. Le pays chute, pendant ce temps, il y a des gens qui s'enrichissent, s'enrichissent. Si on continue comme ça, on va tous perdre et personne ne gagnera ; et ça, ce n'est pas bien. La refondation permet de mettre fin à cela. Voila ce que je voulais dire. Si vous voulez que ça change, il faut vous faire enrôler. Après l'enrôlement, il faut voter. Je n'ai pas besoin de dire qu'il faut voter pour Gbagbo. C'est vous qui m'avez appelé pour dire, ici, que vous êtes pour Gbagbo. Donc je ne vais pas répéter. Je vous répète maintenant que si vous êtes pour lui, c'est à vous d'aller parler à d'autres personnes pour qu'elles puissent nous rejoindre et que nous soyons nombreux pour que la refondation gagne et que la Côte d'Ivoire continue sa progression. Je vous remercie tous…"
Propos retranscrits par Joël Abalo
Nous avons un accord, … Cette petite réunion devrait nous permettre de nous compter. De savoir qui est pour Gbagbo et qui est contre Gbagbo. C'est en ces termes que ça va se jouer. Il ne faut pas dire : moi, je suis Gbagbo, parce qu'il est beau, il est bien. Mais, moi, je suis Gbagbo, parce que ; pour l'école, voilà ce que Gbagbo veut faire. Moi je suis Gbagbo parce que pour la décentralisation, pour l'économie, pour l'école, voici ce qu'il veut faire. C'est pourquoi, j'adhère au parti et à la politique de Gbagbo. Si quelqu'un vous dit que moi je suis dans tel parti parce que le président du parti est de mon village, s'il s'arrête à ça, il faut dire à ce Monsieur qu'il est dangereux. On ne suit pas quelqu'un parce qu'on vient du même village que lui. Car, dans le village, si vous observez, tout le monde n'est pas du même parti .C'est pareil dans une même famille. Si quelqu'un vous dit que moi je suis de tel parti parce qu'on est de la même ethnie, il faut lui dire qu'il est dangereux. On ne suit pas quelqu'un simplement parce qu'on est de la même ethnie. Maintenant, si vous êtes de la même ethnie que c'est votre frère, mais que le programme qu'il veut réaliser, c'est ce que vous voulez, vous pouvez le suivre ; c'est normal. Il ne faut pas le suivre parce que c'est ton frère. Dites que je le suis parce que dans la politique pour les jeunes, les femmes, la politique pour la défense, de la sécurité, ce qu'il veut faire, moi j'adhère. Si quelqu'un vous répond comme ça, c'est bon. On est allé au FPI parce que le FPI fait la refondation. Si on vous dit la refondation c'est quoi ? Vous dites c'est Houphouët-Boigny, le premier Président à construire ce pays au commencement. Et 45 ans après, on a des problèmes. La refondation dit : on va venir creuser les fondations de la maison et puis on regarde dedans les briques qui sont cassées, les fers qui sont rouillés, le béton qui n'a pas pris ; on enlève, on remplace et on solidifie et puis on continue notre construction. Si on vous dit, voilà, vous voulez construire quoi dans ce pays ? Vous dites, que nous voulons construire le rêve des enfants. Il faut que chaque enfant ivoirien ne puisse pas te dire, moi je suis arrivé, moi je suis bien où je suis, c'est bon comme ça. Il faut que chaque enfant de Côte d'Ivoire puisse rêver, rêver son propre avenir Aujourd'hui je suis petit au CE1, mais moi je veux devenir Docteur, Avocat, Pilote d'avion, Mathématicien, Physicien. Il faut que chacun d'entre nous puisse rêver. Il faut leur dire que nous au FPI on permet aux Ivoiriens de rêver .Chacun n'a qu'avoir son rêve parce qu'il y a une grande vision de la Côte d'Ivoire que nous avons. Une grande vision de l'Afrique que nous avons. Si vous ne rêvez pas du tout, si chaque jour vous vous contentez de ce que vous avez, vous devenez un personnage routinier et puis dans la routine vous végétez, vous devenez un légume. On vous met là où vous ne pouvez plus bouger comme si on vous a pris en sachet humain (…) Quand on vous voit, vous êtes comme un homme avec tous les attributs, mais ce que les hommes font, vous ne le faites pas. Vous ne rêvez pas. Il faut rêver. Au Fip, nous permettons aux Ivoiriens de rêver ; de rêver l'impossible. De rêver que dans 5, 6 ans cette place (ndlr la place de la solidarité Abengourou) soit goudronnée. La route Abengourou-Abidjan soit sous forme d'autoroute .Qu'il y ait des ponts, des immeubles. Que tous les Ivoiriens aient un travail, toutes les filles aient un travail. Que tout le monde puisse aller à l'hôpital pour se faire soigner, se faire opérer. Il ne faut pas que quelques privilégiés, quand ils sont malades, prennent l'avion pour aller à Paris et que quand les autres sont malades, prennent la voiture pour aller au village parce qu'on dit c'est le médicament traditionnel qui peut le guérir. Et puis les autres c'est le médicament de l'autre coté qui pourrait les guérir. Il faut que nous permettions aux Ivoiriens de rêver, de sortir de toutes les prisons. La prison du tribalisme, il faut en sortir. Il faut refuser qu'on vous dise, lui-là c'est un Guéré de Côte d'Ivoire. Non. C'est un Ivoirien d'abord, ensuite un Guéré. Ne pas définir en tant que Guéré, il est défini en tant qu'Ivoirien, d'abord. Il faut sortir de la prison économique. Il faut refuser qu'on vous vende du pipo ; qu'on vous vende n'importe quoi. Regardez la situation nationale. On a tout pour devenir des gens bien .Et puis on est assis à coté, les bras croisés. On se bat : Soro contre Gbagbo, Gbagbo contre Ado, Ado contre Bédié, Bédié contre les patriotes, les patriotes contre les loyalistes, les loyalistes contre les rebelles. On est là dans le cafouillage. Tous, on est malade, pauvre, vaurien. Le pays chute, pendant ce temps, il y a des gens qui s'enrichissent, s'enrichissent. Si on continue comme ça, on va tous perdre et personne ne gagnera ; et ça, ce n'est pas bien. La refondation permet de mettre fin à cela. Voila ce que je voulais dire. Si vous voulez que ça change, il faut vous faire enrôler. Après l'enrôlement, il faut voter. Je n'ai pas besoin de dire qu'il faut voter pour Gbagbo. C'est vous qui m'avez appelé pour dire, ici, que vous êtes pour Gbagbo. Donc je ne vais pas répéter. Je vous répète maintenant que si vous êtes pour lui, c'est à vous d'aller parler à d'autres personnes pour qu'elles puissent nous rejoindre et que nous soyons nombreux pour que la refondation gagne et que la Côte d'Ivoire continue sa progression. Je vous remercie tous…"
Propos retranscrits par Joël Abalo