L`Asaftran-Ci assène ses vérités

2009 sonnera-t-elle le renouveau du transport en Côte d’Ivoire ? C’est possible. En tout cas, si l’on s’en tient à la dernière sortie musclée de l’Association pour l’Assainissement et le Financement du Transport en Côte d’Ivoire (ASAFTRAN-CI), présidée par Diaby Drissa. Cette sortie qui a sonné comme une révolte, s’est tenue en fin d’année 2008. Pour Drissa et ses collaborateurs, s’il est vrai que leur secteur tient une place importante dans l’économie du pays, il n’en demeure pas moins qu’il est confronté à de nombreuses difficultés à ce jour. Entre autres, le racket des FDS et des Syndicats, le mauvais état des routes, la concurrence déloyale des véhicules « banalisés » n’ayant aucun titre de transport, les difficiles conditions de travail des acteurs, l’édition du permis de conduire qui ne respecte pas le cahier de charge etc. comme autre problème majeur, Diaby Drissa qui est par ailleurs président de l’Association des détenteurs de taxis-compteurs et communaux de Côte d’Ivoire (ADTC-CI), s’est formellement élevé contre le coût du carburant à la pompe. A ce sujet, il a exigé la mise sur pied d’une commission de régulation des prix du carburant. S’agissant de la concurrence déloyale des véhicules ‘’banalisés’’, il a asséné que si rien n’est fait pour les extraire de la circulation, tous, travailleront dans l’illégalité pour amener les autorités à prendre cette affaire au sérieux. Prenant position dans le conflit des structures d’Etat impliquées dans la gestion du transport au niveau d’Abidjan, le responsable de l’ASAFTRAN-CI a fait le commentaire suivant « Nous, propriétaires de taxis compteurs, gbakas, bachés et camions, décidons de payer nos redevances des cartes de stationnement au District ». Et de proposer que le Gouvernement prenne attache avec le maire d’Abobo pour ne plus que les bâchés et autres camions soient harcelés. Rappelons que de nombreuses personnalités ont participé à cette rencontre.

Koné Seydou