Le Centre technique national de football à Bingerville, le Clairefontaine ivoirien, a désormais un responsable. Boguifo Ali Ignace est entré dans l'histoire de ce centre. Il présente ici ses rêves pour le CTN.
•M. Boguifo, vous êtes le premier responsable du Centre technique national de football…
Je crois que c'est un honneur qui m'a été fait par l'ambassadeur SEM Jacques Anouma. Il m'a fait confiance en me nommant à ce poste. Il s'agira pour nous de lui démontrer qu'il ne s'est pas trompé. Car ce centre est un formidable outil de travail. Il va accueillir de grands joueurs comme les Didier Drogba, Kolo Touré, Zokora Didier, Yaya Touré, Koné Bakary dit Baky, pour ne citer que ceux-là.
•Comment avez-vous été accueilli par les salariés de centre ?
J'ai été très bien accueilli par tout le gotha du football ivoirien, qui travaille au centre. La Direction technique nationale est composée des bâtisseurs de notre football. Ce sont des personnes que j'ai connues par le passé. Car je suis moi-même un passionné de football, issu du secteur financier. Ils m'ont accueilli comme l'un des leurs. La preuve, je participe à leur réunion hebdomadaire. Ils sont aussi associés à mes projets. Lors de ma première réunion, j'ai présenté les grands axes de mon action. Et j'ai insisté sur trois notions. Le professionnalisme, en premier lieu puisque ce sont des professionnels. Deuxièmement, j'ai insisté sur l'innovation. J'arrive comme un étranger, qui a de gros yeux, mais qui ne voit pas clair. J'arrive avec des idées et mes rêves pour le centre. Et troisièmement, c'est l'esprit d'équipe. Nous sommes en football. Nous devons travailler en équipe, mettre ensemble nos énergies et créer la synergie. Et c'est à eux, que j'ai présenté mon plan d'action, auquel ils ont adhéré.
•Quel est votre plan d'action ?
Le premier plan d'action sera d'abord de maintenir l'acquis. Car ce centre est magnifique. Il faut aussi le développer, parce qu'il y a des choses à rajouter au niveau des infrastructures et puis le pérenniser. Le deuxième volet sera de le rentabiliser.
•Comment ?
En recherchant des ressources additionnelles. Et nous avons fait des propositions dans ce sens à la réunion que j'ai tenue avec l'ensemble du personnel. Nous allons réfléchir ensemble pour analyser le cahier des charges au niveau exploitation. Car il y a deux volets. Nous pouvons ouvrir le centre au public, dans le cadre des organisations de mariage, de réunion, utilisation des espaces de jeu etc. Le 2e volet, c'est l'exploitation du centre à l'instar de ce que fait Me Roger Ouégnin à Sol béni. Le centre peut être ouvert aux autres Fédérations sportives, à des équipes locales ou à des équipes nationales étrangères. Nous avons tout pour les accueillir.
•Même au niveau de la restauration?
Dans un premier temps, nous pouvons sous-traiter. Nous ne pourrions pas tout prendre en charge. Cela peut nous revenir trop cher. Mais le reste sera possible. Et nous allons même équiper nos salles de réunion de rétroprojecteurs, afin de pouvoir tenir des réunions techniques avec des schémas de jeu etc. Nous ouvrons donc à toutes les équipes, tout le confort et toutes les infrastructures techniques pour une mise au vert en toute quiétude dans un environnement qui est magnifique. Nous devons pouvoir réussir ce pari. La meilleure façon de faire vivre ce centre, est de se doter de ressources additionnelles propres.
•A quand l'inauguration de centre?
L'inauguration devrait intervenir dans la semaine qui précède l'ouverture du Championnat d'Afrique des nations. Théoriquement, c'est entre le 19 et le 21 février.
Entretien réalisé par Choilio Diomandé
•M. Boguifo, vous êtes le premier responsable du Centre technique national de football…
Je crois que c'est un honneur qui m'a été fait par l'ambassadeur SEM Jacques Anouma. Il m'a fait confiance en me nommant à ce poste. Il s'agira pour nous de lui démontrer qu'il ne s'est pas trompé. Car ce centre est un formidable outil de travail. Il va accueillir de grands joueurs comme les Didier Drogba, Kolo Touré, Zokora Didier, Yaya Touré, Koné Bakary dit Baky, pour ne citer que ceux-là.
•Comment avez-vous été accueilli par les salariés de centre ?
J'ai été très bien accueilli par tout le gotha du football ivoirien, qui travaille au centre. La Direction technique nationale est composée des bâtisseurs de notre football. Ce sont des personnes que j'ai connues par le passé. Car je suis moi-même un passionné de football, issu du secteur financier. Ils m'ont accueilli comme l'un des leurs. La preuve, je participe à leur réunion hebdomadaire. Ils sont aussi associés à mes projets. Lors de ma première réunion, j'ai présenté les grands axes de mon action. Et j'ai insisté sur trois notions. Le professionnalisme, en premier lieu puisque ce sont des professionnels. Deuxièmement, j'ai insisté sur l'innovation. J'arrive comme un étranger, qui a de gros yeux, mais qui ne voit pas clair. J'arrive avec des idées et mes rêves pour le centre. Et troisièmement, c'est l'esprit d'équipe. Nous sommes en football. Nous devons travailler en équipe, mettre ensemble nos énergies et créer la synergie. Et c'est à eux, que j'ai présenté mon plan d'action, auquel ils ont adhéré.
•Quel est votre plan d'action ?
Le premier plan d'action sera d'abord de maintenir l'acquis. Car ce centre est magnifique. Il faut aussi le développer, parce qu'il y a des choses à rajouter au niveau des infrastructures et puis le pérenniser. Le deuxième volet sera de le rentabiliser.
•Comment ?
En recherchant des ressources additionnelles. Et nous avons fait des propositions dans ce sens à la réunion que j'ai tenue avec l'ensemble du personnel. Nous allons réfléchir ensemble pour analyser le cahier des charges au niveau exploitation. Car il y a deux volets. Nous pouvons ouvrir le centre au public, dans le cadre des organisations de mariage, de réunion, utilisation des espaces de jeu etc. Le 2e volet, c'est l'exploitation du centre à l'instar de ce que fait Me Roger Ouégnin à Sol béni. Le centre peut être ouvert aux autres Fédérations sportives, à des équipes locales ou à des équipes nationales étrangères. Nous avons tout pour les accueillir.
•Même au niveau de la restauration?
Dans un premier temps, nous pouvons sous-traiter. Nous ne pourrions pas tout prendre en charge. Cela peut nous revenir trop cher. Mais le reste sera possible. Et nous allons même équiper nos salles de réunion de rétroprojecteurs, afin de pouvoir tenir des réunions techniques avec des schémas de jeu etc. Nous ouvrons donc à toutes les équipes, tout le confort et toutes les infrastructures techniques pour une mise au vert en toute quiétude dans un environnement qui est magnifique. Nous devons pouvoir réussir ce pari. La meilleure façon de faire vivre ce centre, est de se doter de ressources additionnelles propres.
•A quand l'inauguration de centre?
L'inauguration devrait intervenir dans la semaine qui précède l'ouverture du Championnat d'Afrique des nations. Théoriquement, c'est entre le 19 et le 21 février.
Entretien réalisé par Choilio Diomandé