Après cinq jours de préparation intense à Kigali, les Eléphanteaux juniors respirent l'air de la Can. Dans cet entretien, le capitaine Diabaté Zié situe l'état d'esprit du groupe. Quelle est l'atmosphère qui règne dans le groupe après cinq jours de préparation à Kigali?
Nous nous sentons bien. Tous les joueurs sont concentrés sur la préparation. L'atmosphère est au beau fixe. Nous nous sommes adaptés déjà au temps de Kigali. Nous sommes certes à une hauteur de 1400 mètres mais, l'air est bien à respirer. Nous ne sommes pas dépaysés.
Le coach Alain Gouaméné semble vous doser beaucoup. Est-ce que tout le monde suit le mouvement ?
C'est vrai que les entraînements sont plus accélérés ici. Mais, tous les joueurs sont dans le tempo. Nous sommes obligés de suivre le mouvement. Nous n'avons plus droit à la tergiversation. L'heure est à la concentration maximum. Tous nos encadreurs nous mettent la pression. Je crois que nous formons un bloc
Est-ce que vous sentez vraiment la Can ?
Bien sûr. Personnellement, je la sens. Je crois que c'est aussi le cas de mes amis. Nous sommes en complicité avec nos encadreurs. Je voudrais remercier nos responsables qui ont finalement accepté de nous faire venir à Kigali dix jours avant la compétition. Le discours du Président Anouma avant notre départ d'Abidjan nous a galvanisés. Le fait d'arriver tôt ici nous a permis de nous adapter à temps. J'espère que nous allons bien rentrer dans la compétition le 18 janvier contre l'Afrique du Sud. N'avez-vous pas été ébranlés par l'annulation du stage de Burundi?
Pas du tout. C'est vrai que le stage de Burundi était opportun. Mais, son annulation ne nous a pas ébranlés. Nous nous sommes bien préparés à Abidjan. Et le fait de venir à Kigali dix jours avant la CAN est une très bonne chose. Je crois qu'il faut oublier maintenant ce qui s'est passé à Abidjan. L'objectif, c'est de réussir une bonne Can. Et tous les joueurs en sont conscients. Pensez-vous que cette équipe ivoirienne a la capacité d'aller loin dans cette Can ?
Nous sommes venus à Kigali pour gagner la Can. Nous ne sommes pas là en victimes résignées. J'ai confiance en mes coéquipiers, aux encadreurs et aux dirigeants qui sont avec nous ici. Nous avons tous le même objectif. Selon vous, quelle est la force de cette équipe ivoirienne ?
C'est la solidarité de tous les joueurs. Nous communiquons beaucoup. Nous nous respectons aussi. Et puis, il y a aussi le fait que nous sommes en complicité avec nos encadreurs. Ils connaissent nos forces et faiblesses. Je crois que c'est très important dans un groupe. Après les consignes des encadreurs, quel est le message que vous transmettez à vos coéquipiers entant que capitaine de l'équipe ?
Je leur demande de continuer de respecter nos encadreurs. Nous devons être bien disciplinés et avoir la tête sur les épaules. Nous avons intérêt à être beaucoup concentrés sur cette Can.
Un mot sur vos adversaires que sont les Sud-Africains, les Egyptiens et les Nigérians...
Nous respectons nos adversaires, mais, nous ne les craignons pas. Nous savons tous jouer au football comme eux. Nous n'avons donc pas peur. La vérité, c'est sur le terrain. Il va falloir effectuer une bonne rentrée dans la compétition contre l'Afrique du Sud, le 19 janvier prochain...
Nous en sommes très conscients. L'Afrique du Sud a une belle équipe. Mais, nous saurons comment faire pour ne pas chuter d'entrée. Parlons un peu de votre carrière professionnelle au Dynamo Bucarest en Roumanie. Est-ce que vous êtes bien intégré dans cette équipe?
Grâce à Dieu, ça se pas se bien. Pour le moment, j'évolue dans la deuxième équipe. Mais, de temps en temps, on m'aligne dans l'équipe première. Là-bas, je joue tantôt arrière central, tantôt arrière gauche. Mon ambition, c'est de ressembler à mes devanciers comme Touré Kolo, Zoro Marc et autres. Je rêve de jouer un jour à leur côté.
Entretien réalisé à Kigali par Jean-Claude Djakus
(Correspondance particulière)
Nous nous sentons bien. Tous les joueurs sont concentrés sur la préparation. L'atmosphère est au beau fixe. Nous nous sommes adaptés déjà au temps de Kigali. Nous sommes certes à une hauteur de 1400 mètres mais, l'air est bien à respirer. Nous ne sommes pas dépaysés.
Le coach Alain Gouaméné semble vous doser beaucoup. Est-ce que tout le monde suit le mouvement ?
C'est vrai que les entraînements sont plus accélérés ici. Mais, tous les joueurs sont dans le tempo. Nous sommes obligés de suivre le mouvement. Nous n'avons plus droit à la tergiversation. L'heure est à la concentration maximum. Tous nos encadreurs nous mettent la pression. Je crois que nous formons un bloc
Est-ce que vous sentez vraiment la Can ?
Bien sûr. Personnellement, je la sens. Je crois que c'est aussi le cas de mes amis. Nous sommes en complicité avec nos encadreurs. Je voudrais remercier nos responsables qui ont finalement accepté de nous faire venir à Kigali dix jours avant la compétition. Le discours du Président Anouma avant notre départ d'Abidjan nous a galvanisés. Le fait d'arriver tôt ici nous a permis de nous adapter à temps. J'espère que nous allons bien rentrer dans la compétition le 18 janvier contre l'Afrique du Sud. N'avez-vous pas été ébranlés par l'annulation du stage de Burundi?
Pas du tout. C'est vrai que le stage de Burundi était opportun. Mais, son annulation ne nous a pas ébranlés. Nous nous sommes bien préparés à Abidjan. Et le fait de venir à Kigali dix jours avant la CAN est une très bonne chose. Je crois qu'il faut oublier maintenant ce qui s'est passé à Abidjan. L'objectif, c'est de réussir une bonne Can. Et tous les joueurs en sont conscients. Pensez-vous que cette équipe ivoirienne a la capacité d'aller loin dans cette Can ?
Nous sommes venus à Kigali pour gagner la Can. Nous ne sommes pas là en victimes résignées. J'ai confiance en mes coéquipiers, aux encadreurs et aux dirigeants qui sont avec nous ici. Nous avons tous le même objectif. Selon vous, quelle est la force de cette équipe ivoirienne ?
C'est la solidarité de tous les joueurs. Nous communiquons beaucoup. Nous nous respectons aussi. Et puis, il y a aussi le fait que nous sommes en complicité avec nos encadreurs. Ils connaissent nos forces et faiblesses. Je crois que c'est très important dans un groupe. Après les consignes des encadreurs, quel est le message que vous transmettez à vos coéquipiers entant que capitaine de l'équipe ?
Je leur demande de continuer de respecter nos encadreurs. Nous devons être bien disciplinés et avoir la tête sur les épaules. Nous avons intérêt à être beaucoup concentrés sur cette Can.
Un mot sur vos adversaires que sont les Sud-Africains, les Egyptiens et les Nigérians...
Nous respectons nos adversaires, mais, nous ne les craignons pas. Nous savons tous jouer au football comme eux. Nous n'avons donc pas peur. La vérité, c'est sur le terrain. Il va falloir effectuer une bonne rentrée dans la compétition contre l'Afrique du Sud, le 19 janvier prochain...
Nous en sommes très conscients. L'Afrique du Sud a une belle équipe. Mais, nous saurons comment faire pour ne pas chuter d'entrée. Parlons un peu de votre carrière professionnelle au Dynamo Bucarest en Roumanie. Est-ce que vous êtes bien intégré dans cette équipe?
Grâce à Dieu, ça se pas se bien. Pour le moment, j'évolue dans la deuxième équipe. Mais, de temps en temps, on m'aligne dans l'équipe première. Là-bas, je joue tantôt arrière central, tantôt arrière gauche. Mon ambition, c'est de ressembler à mes devanciers comme Touré Kolo, Zoro Marc et autres. Je rêve de jouer un jour à leur côté.
Entretien réalisé à Kigali par Jean-Claude Djakus
(Correspondance particulière)