Bagarre - Kader Kéita agresse des policiers

L’international ivoirien évoluant à Lyon, Kader Keïta ne finira jamais de nous surprendre. Connu pour ses nombreuses frasques et hystéries incontrôlées, le footballeur venu participer à la deuxième édition du Torrna, a une fois encore fait parler de lui. Cette fois, la fureur de Popito s’est abattue sur les forces de l’ordre, plus précisément sur des femmes policiers ; le récit. Dimanche 28 décembre 2008 à Angré terminus des bus 81 et 82 aux environs de 10 heures, des policiers de l’unité de régulation et de contrôle en service au 30e arrondissement, arrêtent un véhicule de marque Mercedès pour non respect des feux. La dame au volant de la luxueuse voiture se présente devant une dame policier en service et exprime son mécontentement. Selon la conductrice, elle n’était pas seule à brûler les feux. Le policier lui signifie que dans une telle situation, l’agent a la latitude d’arrêter le véhicule qui lui semble apte à ne pas créer de danger et de désordre. Suite à cette explication très claire, la dame aurait sorti un billet de 2000 frs, selon les témoignages. Mais la femme policier ne se laisse pas distraire et empoigne son permis de conduire. Devant une telle intégrité la dame en infraction se saisi de son portable et appelle. Quelques minutes seulement après, voici qu’apparaît Kader qui, visiblement, devrait être l’époux de la contrevenante. A sa vue, une foule compacte se forme et commence à scander Popito ! Popito ! Extasié par ce bruissement, le footballeur déclenche une colère peu ordinaire et digne d’un enfant de la rue. Il tente de porter main à la dame policier. N’eut été la promptitude de ses collègues qui ont fait bloc autour d’elle, il lui aurait administré des hypercutes ravageuses Des insanités sur les intimités féminines auraient été dites de vive voix par Kader qui, selon les témoins, aurait affirmé n’avoir aucune considération pour les policiers ivoiriens. Au regard de cette autre affaire mettant directement en scène Kader Keïta de la plus mauvaise manière, il y a lieu de s’inquiéter et de s’interroger. La célébrité est-elle une couverture contre les valeurs sacrées de son pays ?

Léon Saki