Treize ans après sa mort, le « Papa national », François Lougah, dont la tombe a été abandonnée dans les broussailles et habitée par une folle au carrefour de Lakota, précisément à Akabréboua, son village natal, peut reposer en paix. Depuis le mois de novembre dernier, les travaux de réhabilitation de sa tombe ont commencé et sont même très avancés. C’est une oeuvre architecturale dont l’entrée principale est recouverte de pavée. A l’extérieur, on y a planté du gazon. Au-dessus de ce monument en marbre, sera érigée la statue de l’artiste musicien en costume, avec un micro à la bouche. A Dabeko, le quartier où habite la famille de l’artiste, son frère aîné, Dago Gnahoua Marcel, et son frère cadet, Lougah Antoine, ont exprimé leur joie. Car ils ne seront plus la risée de la population. « C’est maintenant, ajoutent-ils, que Lougah François sera enterré ». Et ils souhaitent même que de nouvelles funérailles soient organisées pour honorer une fois de plus sa mémoire. Ils ont profité de cette occasion pour remercie, le directeur général du port autonome de San-Pedro, Désiré Dallo. En reconnaissance des services que Lougah lui a rendus de son vivant, il a pris l’initiative, avec la participation d’une maison de téléphonie mobile, de faire les travaux.
Soumaila Bakayoko
Correspondant régional
Soumaila Bakayoko
Correspondant régional