Le ministre de l'environnement et des Eaux et Forêts, Dr. Ahizi Aka Daniel, a effectué le mardi 13 janvier 2009, une mission technique à Bouaflé. Objectif : faire avec les autorités locales l'état des lieux de ce qui reste des 101 000 ha du Parc National de la Marahoué.
En vue d'annoncer les mesures pour prévenir sa disparition. A cette occasion, le porte-parole des “clandestins” de Yobouékro, M. Kessé Julien, a dit au ministre, que plus 100 campements et villages de la sous-préfecture de Bonon, habités, par 30 000 âmes, vivent dans le Parc et y souhaitent une amélioration de leurs conditions de vie.
“Nous ne sommes pas venus pour cautionner votre installation dans le Parc”, leur a répliqué le ministre. Avant de leur faire remarquer que, si de nos jours, les saisons de pluies sont courtes, cela est l'une des conséquences de l'action des hommes qui détruisent systématiquement le couvert forestier. “Ne détruisons pas la forêt car c'est votre vie. Ceux qui vivent dans les Parc sont des assassins. Changez de comportement”, a conseillé le ministre.
En effet, il y a 5 ans, Mme Angèle Gnonsoa, alors ministre de l'Environnement, avait aussi tiré sur la sonnette d'alarme : “La situation s'est fortement dégradée par la disparition des espèces animales et végétales et la destruction systématique de leurs habitants naturels, compromettant ainsi l'économie régionale par la baisse des productions agricoles du fait des perturbations climatiques dont la pluie constitue l'élément essentiel pour nous aujourd'hui”, avait-il fait remarquer.
Tien Bi Tivoli
En vue d'annoncer les mesures pour prévenir sa disparition. A cette occasion, le porte-parole des “clandestins” de Yobouékro, M. Kessé Julien, a dit au ministre, que plus 100 campements et villages de la sous-préfecture de Bonon, habités, par 30 000 âmes, vivent dans le Parc et y souhaitent une amélioration de leurs conditions de vie.
“Nous ne sommes pas venus pour cautionner votre installation dans le Parc”, leur a répliqué le ministre. Avant de leur faire remarquer que, si de nos jours, les saisons de pluies sont courtes, cela est l'une des conséquences de l'action des hommes qui détruisent systématiquement le couvert forestier. “Ne détruisons pas la forêt car c'est votre vie. Ceux qui vivent dans les Parc sont des assassins. Changez de comportement”, a conseillé le ministre.
En effet, il y a 5 ans, Mme Angèle Gnonsoa, alors ministre de l'Environnement, avait aussi tiré sur la sonnette d'alarme : “La situation s'est fortement dégradée par la disparition des espèces animales et végétales et la destruction systématique de leurs habitants naturels, compromettant ainsi l'économie régionale par la baisse des productions agricoles du fait des perturbations climatiques dont la pluie constitue l'élément essentiel pour nous aujourd'hui”, avait-il fait remarquer.
Tien Bi Tivoli
