Tennis/ 32e championnat d`Afrique juniors - Huit Eléphanteaux défendent les couleurs ivoiriennes

Les 32e championnats d'Afrique junior, zone ouest et centre se déroulent depuis le lundi dernier et ce, jusqu'au 25 janvier prochain à Accra au Ghana. Plusieurs nations prennent part à ces championnats. Dont la Côte d'Ivoire. Elle y est présente avec huit joueurs: quatre filles et quatre hommes. Ces Eléphanteaux affronteront entre autres, des Béninois, des Burkinabè, des Camerounais, des Gabonais, des Capverdiens, des Maliens, des Nigérians, des Sénégalais et autres Ghanéens. Le Niger, la Mauritanie, le Congo, la Guinée Equatoriale, la Gambie, le Togo, la Guinée-Bissau et la Sierra Leone sont les autres participants. Les matches auront lieu en simples et doubles filles comme garçons âgés de 16 ans et moins ainsi que 14 ans et moins. Les joueurs ivoiriens que sont Franck Cavallero, Maureen Godonou, Anaïs Boa et Carlos Bouadi ambitionnent de réaliser un très bon parcours. C'est-à-dire, figurer parmi les six meilleurs joueurs par catégorie d'âge. En vue de se qualifier pour la Can des juniors prévue à Agadir au Maroc du 6 au 18 avril prochain. La délégation ivoirienne est conduite par le directeur technique national, M. Ilou Lonfo. Les vainqueurs recevront des médailles. F.T. Projet d’urgence de lutte contre le Sida
Dix milliards de Fcfa de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire Le Programme de Lutte contre le Sida engagé par le gouvernement ivoirien va connaître un coup d'accélérateur dans les prochains jours, après le lancement de ce projet d'urgence financé par la Banque mondiale. Le gouvernement ivoirien en partenariat avec la Banque mondiale, a procédé hier, à Abidjan, au lancement officiel du Projet d'Urgence multisectoriel de Lutte contre le Sida. C'était au Golf Hôtel d'Abidjan. Coût du financement de ce projet, 20 millions de dollars US soit 10 milliards de Fcfa sur ce, grâce à un don de la Banque mondiale et le but visé d'une manière générale, est d'appuyer les mesures prises par la Côte d'Ivoire pour faire face à la pandémie du Vih/Sida, essentiellement dans quatre régions. entre autres, la région des lagunes et celle du Sud-Comoé. Pour sa part, M. Madani Tall, le Directeur des Opérations à la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, a renouvelé son engagement aux côtés de la Côte d'Ivoire, dans le processus de sortie de crise. Poursuivant, il a tenu à féliciter le gouvernement ivoirien pour avoir associé les différentes couches socioprofessionnelles qui vont jouer un rôle important dans la mise en œuvre du projet. "Le Sida étant l'affaire de tous, il est essentiel que tous les acteurs soient associés à la mise en œuvre de la réponse. Pour ce qui est de la situation de la Côte d'Ivoire, une étude réalisée dans le cadre du Plan stratégique national, de lutte contre le Vih/Sida 2006-2010 publié en 2006, indique que 7 enseignants décèdent par semaine pour cause de Sida dont 5 instituteurs et 2 professeurs de collège " a ce tableau sombre, il convient d'ajouter que l'indisponibilité des instituteurs malades du Sida était de 24 semaines sur 28 semaines ouvrables avant leur décès. Pendant que l'ancienneté des instituteurs décédés de Sida était de 13 ans sur 30 ans de services requis par l'Etat. Autres conséquences globales, pour cause de Vih/Sida, chez les enseignants, ce sont environ 70 mille enfants de 6 à 11 ans qui n'ont pu être scolarisés sur la période de l'étude. Il faut donc continuer la lutte pour davantage faire baisser le taux de prévalence en Côte d'Ivoire. Au nom du gouvernement ivoirien, le Docteur Adjobi Christine, ministre chargée de la Lutte contre le Sida, a dit merci à la Banque mondiale pour ce don. Par la même occasion, elle a indiqué que ce projet qui a été retardé à cause de la suspension des décaissements du Fmi, de la Banque mondiale et de la Banque africaine de Développement (Bad) après une accumulation des arriérés par la Côte d'Ivoire intervenue en 2004. "Ce projet permettra d'accentuer la lutte et réduire l'impacte de cette pandémie sur nos populations vulnérables et obtenir à l'horizon 2010, le taux de prévalence à 3,5%".
Bamba Mafoumgbé
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