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Sport Publié le jeudi 22 janvier 2009 | Fraternité Matin

Koné Issa (attaquant ivoirien) : “Nous allons sortir nos tripes”

A l’image de ses coéquipiers, Koné Koro Issa est déterminé à sortir le grand jeu face aux égyptiens. Avec du recul, comment expliquez-vous votre défaite face aux Sud-Africains?
Je pense que mes coéquipiers n’ont pas bien entamé la partie. Il me semble qu’ils étaient stressés pendant les quinze premières minutes. Après, ils sont rentrés dans le match et ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Malheureusement,
ils n’ont pas été efficaces devant les buts. En gros, le jeu était moyen. Je n’ai pas reconnu notre équipe face aux Sud-Africains. Finalement, nous nous sommes remis en cause. Nous allons donc aborder le match contre les Egyptiens avec beaucoup plus de vivacité.
Pourtant le coach Alain Gouaméné vous avait prévenus que cette équipe sud-africaine était très alerte....
Effectivement, le coach nous a parlé de cette équipe. Et, les Sud-Africains ont vraiment joué avec beaucoup de vivacité et de courage. Nous n’avons pas été présents dans les duels. En deuxième mi-temps, nous avons essayé de les contrarier. Nous avons eu des occasions que nous n’avons pas pu concrétiser. Dommage pour nous. Vous parlez de stress et pourtant la quasi-totalité des joueurs de cette équipe ivoirienne joue en première division en Côte d’Ivoire...
Vous avez peut-être raison. Mais, il ne faut pas oublier qu’un championnat local est différent d’une Coupe d’Afrique des nations. Ici, c’est un championnat court. Tout va donc vite. C’est vrai que je n’ai pas commencé le match. Mais, une chose est sûre, mes amis étaient stressés dès le début. Les Sud-Africains en ont donc profité pour nous planter un but vers la fin de la première période. Et après, ils se sont repliés en défense. A part le stress, qu’avez-vous remarqué de plus au moment où vous étiez encore sur le banc de touche?
Je pense que mes amis n’ont pas été alertes. Ils étaient lents sur les actions. Et puis, ils ont perdu beaucoup de balles. Et pourtant, nous avons l’habitude de poser et de garder le ballon. Evidemment, l’équipe adverse qui est technique en a profité pour nous surprendre.
A ce moment précis, à quoi pensiez-vous?
Quand j’ai vu les vingt premières minutes, j’ai compris que le match allait être dur pour nous. Je me suis dit que mes amis devaient être plus solidaires au milieu du terrain. J’étais peiné quand je les voyais souffrir. C’est vrai que, quand on est sur le banc de touche, on ne voit pas les choses de la même manière que ceux qui sont sur le terrain. Comme les autres, je soutenais donc ceux qui se battaient sur le terrain. Du statut de titulaire, vous êtes passé à celui de remplaçant lors de ce match contre l’Afrique du Sud. Le coach vous a-t-il donné une explication?
C’est vrai que je suis titulaire depuis que je suis dans cette équipe. Puisque nous avons l’habitude de jouer en 4-4-2 ou en 4-5-1. Mais, cette fois-ci, les encadreurs ont décidé que je sois remplaçant. Je ne m’y attendais pas. Mais, je respecte cette décision. L’équipe regorge de bons joueurs. Chacun de nous joue sa partition quand l’entraîneur lui fait confiance. Je suis rentré en seconde période. J’ai joué ma partition. Malheureusement, ça n’a pas marché. C’est la loi du sport. Nous pensons maintenant au match suivant.
Il faut absolument gagner l’Egypte...
C’est incontournable. Nous devons prendre les trois points de ce match. Nous n’avons plus droit à l’erreur. Nous sommes obligés de sortir nos tripes. Nous avons fait une réunion. Chacun d’entre nous s’est remis en cause. Nous nous battrons pour arracher la victoire. Nous ne méritons pas de tomber au premier tour de cette Can. Je crois en cette équipe. Nous ne décevrons plus. Que les Ivoiriens prient pour nous!



J.C. Djakus
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