Au décès de leur conjoint ou même lorsqu’elles sont dans les affaires, nombreuses sont les femmes qui ne disposent pas d’informations élémentaires pour adopter la meilleure attitude. Après avoir fait ce constat, l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (Afjci), a initié une formation des relais communautaires, du 20 au 21, janvier dernier au Centre africain de management et de perfectionnement des cadres. (Campc). Elle était assortie du lancement des cassettes audio sur les Droits de la femme en langues nationales (baoulé, bété, dioula et sénoufo). Pour la présidente de l’Afjci, Me Sissoko-Diallo Geneviève, la vulgarisation des notions élémentaires du droit est plus qu’importante : « En Côte d’Ivoire, les populations sont soit peu instruites, soit ignorantes sur le droit. Et quand bien même elles seraient informées, elles trouvent le langage juridique inaccessible, complexe. Il est donc important de diffuser l’information juridique au plus grand nombre de personnes afin de réduire l’ignorance des textes de lois et lutter efficacement contre les violations des droits humains et plus particulièrement des droits de la femme ».
Les thèmes portent sur : « Femme et justice ; Femme et famille ; Femme et prévoyance sociale ; Femme et succession ; Femme et Droit des affaires ». Ils se présentent sous forme d’échanges entre un professionnel du Droit et une requérante. Le choix des quatre langues ivoiriennes les plus courantes (baoulé, bété, dioula et sénoufo) a été fait pour permettre d’atteindre le plus grand nombre de femmes et surtout pour capter leur attention.
Les groupes cibles sont : la société civile, les animateurs de radios, les associations de femmes et les chefs coutumiers.
Le représentant de l’ambassadeur du Canada, Don Mc Carthy, Chargé des affaires, a rassuré l’Afjci sur le soutien de sa structure à ce projet.
Marcelline Gneproust
Les thèmes portent sur : « Femme et justice ; Femme et famille ; Femme et prévoyance sociale ; Femme et succession ; Femme et Droit des affaires ». Ils se présentent sous forme d’échanges entre un professionnel du Droit et une requérante. Le choix des quatre langues ivoiriennes les plus courantes (baoulé, bété, dioula et sénoufo) a été fait pour permettre d’atteindre le plus grand nombre de femmes et surtout pour capter leur attention.
Les groupes cibles sont : la société civile, les animateurs de radios, les associations de femmes et les chefs coutumiers.
Le représentant de l’ambassadeur du Canada, Don Mc Carthy, Chargé des affaires, a rassuré l’Afjci sur le soutien de sa structure à ce projet.
Marcelline Gneproust