Les propriétaires des maisons baillées à la Police nationale de côte d’ivoire exigent le paiement de leurs arriérés. Ils l’ont exprimé le jeudi dernier au cours d’une conférence de presse animée par le secrétaire national de leur syndicat, Souleymane Kanté, à leur siège (Adjamé).
Regroupés au sein de l’Union nationale des Propriétaires de Maisons baillées (UNAPROMAB), ils se disent confrontés à une situation pénible du fait de l’accumulation des arriérés de paiement par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le secrétaire général du mouvement a d’abord expliqué le dysfonctionnement du contrat de bail liant ses membres à l’Etat avant de se prononcer sur les nombreuses difficultés qu’ils traversent.
Selon lui, les impayés couvrent 11 mois et s’élèvent à neuf milliards de Fcfa (9.000.000.000).
Il a aussi fait savoir que les baux des douaniers, des agents des eaux et forêts, des militaires et des gendarmes sont correctement payés. Et que c’est seulement ceux de la Police nationale, relevant du ministère de l’Intérieur, qui connaissent un blocage de payement.
Selon le secrétaire général, l’union a entrepris de nombreuses démarches auprès des autorisés compétentes mais, sans résultat.
Au cours de ces démarches, l’Union aurait adressé des courriers au président de la République, au Premier ministre et aux présidents d’Institutions et a, ensuite, rencontré, en audiences privées, le ministre de l’Economie et des Finances, le ministre de l’Intérieur, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique et le directeur des Affaires financières du ministère de l’Intérieur.
Le secrétaire général a aussi fait remarquer qu’avec le contexte actuel, une telle situation est en déphasage avec le processus de paix. Avant d’ajouter qu’elle occasionne des frustrations de la part des policiers et des propriétaires eux-mêmes.
A l’en croire, les propriétaires de maisons ne peuvent plus faire face à certaines charges telles que la scolarisation de leurs enfants, les factures d’eau et d’électricité, la nourriture et les problèmes de santé.
Toujours selon lui, la grande majorité de l’Union est composée de personnes du troisième âge, de veuves, d’orphelins et de retraités qui ne bénéficient d’aucun autre moyen à part les revenus de leurs loyers. De nombreuses décisions ont été arrêtées, parmi lesquelles, des sit-in, des marches et autres mesures dont le secrétaire général dit préférer garder le sécret.
Il a tout de même soutenu que l’Union reste toujours ouverte au dialogue.
Cissé Moussafa (stagiaire)
Regroupés au sein de l’Union nationale des Propriétaires de Maisons baillées (UNAPROMAB), ils se disent confrontés à une situation pénible du fait de l’accumulation des arriérés de paiement par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le secrétaire général du mouvement a d’abord expliqué le dysfonctionnement du contrat de bail liant ses membres à l’Etat avant de se prononcer sur les nombreuses difficultés qu’ils traversent.
Selon lui, les impayés couvrent 11 mois et s’élèvent à neuf milliards de Fcfa (9.000.000.000).
Il a aussi fait savoir que les baux des douaniers, des agents des eaux et forêts, des militaires et des gendarmes sont correctement payés. Et que c’est seulement ceux de la Police nationale, relevant du ministère de l’Intérieur, qui connaissent un blocage de payement.
Selon le secrétaire général, l’union a entrepris de nombreuses démarches auprès des autorisés compétentes mais, sans résultat.
Au cours de ces démarches, l’Union aurait adressé des courriers au président de la République, au Premier ministre et aux présidents d’Institutions et a, ensuite, rencontré, en audiences privées, le ministre de l’Economie et des Finances, le ministre de l’Intérieur, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique et le directeur des Affaires financières du ministère de l’Intérieur.
Le secrétaire général a aussi fait remarquer qu’avec le contexte actuel, une telle situation est en déphasage avec le processus de paix. Avant d’ajouter qu’elle occasionne des frustrations de la part des policiers et des propriétaires eux-mêmes.
A l’en croire, les propriétaires de maisons ne peuvent plus faire face à certaines charges telles que la scolarisation de leurs enfants, les factures d’eau et d’électricité, la nourriture et les problèmes de santé.
Toujours selon lui, la grande majorité de l’Union est composée de personnes du troisième âge, de veuves, d’orphelins et de retraités qui ne bénéficient d’aucun autre moyen à part les revenus de leurs loyers. De nombreuses décisions ont été arrêtées, parmi lesquelles, des sit-in, des marches et autres mesures dont le secrétaire général dit préférer garder le sécret.
Il a tout de même soutenu que l’Union reste toujours ouverte au dialogue.
Cissé Moussafa (stagiaire)