Le Président de la République a procédé, hier, à l’inauguration de l’usine “Rougier Pharma SA”.
Le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, a déclaré jeudi, à Abidjan, que la fabrication in situ des produits pharmaceutiques consommés localement permet de lutter, tant soit peu, contre la contrefaçon et la malfaçon des médicaments. Le Chef de l’Etat, qui intervenait à l’occasion de l’inauguration d’une usine de fabrication de produits pharmaceutiques, a dépeint la contrefaçon et la malfaçon comme des maux qui font que les médicaments, qui sont sur les marchés locaux, sont «pour certains, plus une source de maladie que de guérison». C’est pourquoi, a-t-il dit, «nous avons le devoir impérieux de faire en sorte que la plupart des médicaments que nous avons sur nos marchés soient fabriqués en Côte d’Ivoire». Le Président a, par ailleurs, souligné que l’ouverture d’une usine de fabrication de médicaments génériques en Côte d’Ivoire, va faciliter la mise en route du projet de l’Assurance maladie universelle (Amu). Il a félicité les promoteurs de cette entreprise, pour ce qui a été fait. Et les a exhortés à étendre leurs activités, car leur capacité de production actuelle, ajouté à ce qui existe déjà, ne couvre pas les besoins nationaux. Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Allah Kouadio Rémi, a précisé que la production locale de médicaments représente moins de 10% des besoins nationaux. Il a alors assuré les promoteurs de l’usine que le gouvernement, et son département en particulier, est disposé à accompagner et à encadrer tous les opérateurs économiques qui se lanceraient dans des projets similaires. L’usine qui a été inaugurée est la propriété d’une multinationale canadienne spécialisée dans la production de produits pharmaceutiques et de professionnels privés du secteur de la santé (essentiellement des médecins et pharmaciens du Bénin, Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, Niger, Togo). La Canada s’est fortement impliqué dans la création de cette unité industrielle par le financement des études de faisabilité en 1994. C’est donc naturellement que l’ambassadeur du Canada s’est fait représenter à cette cérémonie par son chargé d’affaires, M. Magaster. Il a, au nom de son pays, salué cette initiative qui a commencé par un projet de coopération entre deux gouvernements, avant de se muer en projet privé. «Ceci est la preuve qu’un projet de coopération peut devenir un projet privé », a-t-il souligné. M. Magaster a relevé que c’est également la preuve que son pays se tient aux côtés de la Côte d’Ivoire pour faire face aux défis du développement. Il a, en outre, exprimé la foi de son pays dans le secteur privé, pour financer le développement et encourager le Chef de l’Etat dans sa volonté d’assainir l’environnement des affaires à travers la lutte contre la corruption. A l’endroit des techniciens canadiens qui travaillent dans cette usine, il a déclaré qu’ils ont la lourde responsabilité de rendre concret le concept de «transfert de technologie » entre pays du Nord et du Sud. Faustin Kouassi, Dg de cette unité industrielle, a rappelé l’histoire de la construction de cette usine qui a débuté en 1993. Il a expliqué que le but poursuivi est de produire des médicaments génériques de qualité, à moindre coût et accessibles à la population. Faustin Kouassi et Vincent Taïffer, respectivement, directeur général et président du conseil d’administration de cette société, ont été élevés au rang de chevalier dans l’ordre du mérite ivoirien.
David Ya
Le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, a déclaré jeudi, à Abidjan, que la fabrication in situ des produits pharmaceutiques consommés localement permet de lutter, tant soit peu, contre la contrefaçon et la malfaçon des médicaments. Le Chef de l’Etat, qui intervenait à l’occasion de l’inauguration d’une usine de fabrication de produits pharmaceutiques, a dépeint la contrefaçon et la malfaçon comme des maux qui font que les médicaments, qui sont sur les marchés locaux, sont «pour certains, plus une source de maladie que de guérison». C’est pourquoi, a-t-il dit, «nous avons le devoir impérieux de faire en sorte que la plupart des médicaments que nous avons sur nos marchés soient fabriqués en Côte d’Ivoire». Le Président a, par ailleurs, souligné que l’ouverture d’une usine de fabrication de médicaments génériques en Côte d’Ivoire, va faciliter la mise en route du projet de l’Assurance maladie universelle (Amu). Il a félicité les promoteurs de cette entreprise, pour ce qui a été fait. Et les a exhortés à étendre leurs activités, car leur capacité de production actuelle, ajouté à ce qui existe déjà, ne couvre pas les besoins nationaux. Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Allah Kouadio Rémi, a précisé que la production locale de médicaments représente moins de 10% des besoins nationaux. Il a alors assuré les promoteurs de l’usine que le gouvernement, et son département en particulier, est disposé à accompagner et à encadrer tous les opérateurs économiques qui se lanceraient dans des projets similaires. L’usine qui a été inaugurée est la propriété d’une multinationale canadienne spécialisée dans la production de produits pharmaceutiques et de professionnels privés du secteur de la santé (essentiellement des médecins et pharmaciens du Bénin, Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, Niger, Togo). La Canada s’est fortement impliqué dans la création de cette unité industrielle par le financement des études de faisabilité en 1994. C’est donc naturellement que l’ambassadeur du Canada s’est fait représenter à cette cérémonie par son chargé d’affaires, M. Magaster. Il a, au nom de son pays, salué cette initiative qui a commencé par un projet de coopération entre deux gouvernements, avant de se muer en projet privé. «Ceci est la preuve qu’un projet de coopération peut devenir un projet privé », a-t-il souligné. M. Magaster a relevé que c’est également la preuve que son pays se tient aux côtés de la Côte d’Ivoire pour faire face aux défis du développement. Il a, en outre, exprimé la foi de son pays dans le secteur privé, pour financer le développement et encourager le Chef de l’Etat dans sa volonté d’assainir l’environnement des affaires à travers la lutte contre la corruption. A l’endroit des techniciens canadiens qui travaillent dans cette usine, il a déclaré qu’ils ont la lourde responsabilité de rendre concret le concept de «transfert de technologie » entre pays du Nord et du Sud. Faustin Kouassi, Dg de cette unité industrielle, a rappelé l’histoire de la construction de cette usine qui a débuté en 1993. Il a expliqué que le but poursuivi est de produire des médicaments génériques de qualité, à moindre coût et accessibles à la population. Faustin Kouassi et Vincent Taïffer, respectivement, directeur général et président du conseil d’administration de cette société, ont été élevés au rang de chevalier dans l’ordre du mérite ivoirien.
David Ya
