Fiabilité des équipements de raffinerie et de dépôt : Les services de maintenance astreints à acheter des pièces d`origine

Les agents chargés de la maintenance dans les raffineries et dépôts ont résolu de s’astreindre à acheter les pièces d’origine afin d’assurer la fiabilité et la disponibilité des équipements, au terme du colloque de l’Association des raffineurs africains (ARA) sur les machines tournantes, les 27 et 28 janvier derniers, au Tiama Plateau. “Les machines sont au centre de nos activités, quand elles s’arrêtent, c’est tout le système qui se plante. Il faut veiller à ce qu’elles tournent en permanence en assurant une bonne surveillance”, a relevé M. Joël Dervain, directeur général de la Société ivoirienne de raffinage (SIR) et président de l’Ara. D’où, a-t-il ajouté, la nécessité de disposer de ressources humaines compétentes qui s’enrichissent des expériences et des bonnes pratiques des autres en matière de surveillance et de contrôle. Ainsi, durant deux jours, les systèmes d’organisation des services mécaniques, les stratégies de surveillance des machines tournantes, les techniques de stockage, de montage et de lubrification des roulements modèle SKF, ont été débattus entre experts à l’effet de ressortir les mauvaises pratiques et d’y apporter des corrections. C’est d’ailleurs pourquoi les participants au colloque, venus du Cameroun, d’Algérie, du Gabon, de l’Ouganda, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire…, ont insisté sur l’organisation de séances de formation régulières pour se perfectionner dans ce domaine où “la moindre erreur cause de lourdes pertes”.

Mais en attendant, le président de l’Ara a exprimé sa grande satisfaction d’avoir atteint les principaux objectifs assignés à ce colloque. Ils se résument à la facilitation des contacts entre les responsables et les techniciens de la maintenance et de l’inspection des machines tournantes dans les raffineries et dépôts membres de l’Ara, à l’établissement d’une plate-forme commune de surveillance des équipements, et à l’information sur les méthodes de suivi des dégradations mécaniques.


Bruno Kouadio