Le pasteur mondial de l’Eglise du Christianisme céleste, Emmanuel Mobiyina Oschoffa, a fait le 27 janvier dernier, une déclaration au diocèse de Côte d’Ivoire. Dans cette adresse dont nous avons reçu copie hier, il s’élève contre l’information selon laquelle Benoît Agbaossi et Ediemou Blin Jacob dénient l’existence d’Imeko (Nigeria) comme lieu de pèlerinage lors d’une émission télévisée. Tout en prétendant que le Chef de l’Etat béninois aurait mis un terme au pèlerinage d’Agongué. Le pasteur Oschoffa a tenu à rassurer les célestes de la Côte d’Ivoire de ce que le Bénin est un pays laïc. Dont la Constitution réaffirme l’exercice du culte et la libre expression des croyances. Aucune notification officielle ou officieuse ou encore un décret ne lui est parvenu. Pourquoi Agbaossi et Ediemou, grands pèlerins d’Imeko, s’interroge le pasteur Emmanuel Oschoffa, n’ont-ils pas interdit au prophète S. Oschoffa toute manifestation à Imeko, de son vivant ? « Le 15 octobre 1983, lors de la pose de la première pierre d’Imeko comme seul lieu de pèlerinage de l’Eglise dans le monde, le devancier Ediemou Blin était présent. Le prophète Oschoffa déclarait que la prophétie s’accomplit. Tout ce qui se faisait à Semè du 23 au 25 décembre se fera désormais à Imeko », dira-t-il. Pour l’auteur de la déclaration, ces derniers n’ont pas le droit d’user de trafic d’influence pour déstabiliser la foi de ceux qui sont demeurés fidèles au testament du fondateur de l’Eglise, le prophète S. Oschoffa. Le pasteur affirme que l’édition 2009 de la convention annuelle de PortoNovo-Agongué n’est pas annulée. Samedi dernier, le président du comité directeur national, le vénérable most évangéliste Kanon Luc, a animé une conférence de presse à la paroisse Israël de Port-Bouët. Au cours de laquelle il a invité les uns et les autres à mettre un terme au désordre. Et demandé à Ediémou Blin de les rejoindre. Il se réserve le droit de poursuivre en justice Ediémou et tous ceux qui veulent troubler la quiétude des célestes.
C. Dallet
C. Dallet
