La Société de balayage et de ramassage d’ordure, Clean bor et la famille Kourouma sont à couteaux tirés. Un contentieux relatif à l’occupation illégale et anarchique de la parcelle de ladite famille par Clean bor à des fins de garages et de dépôts de bacs à ordures. L’affaire remonte à 2002. Depuis lors la famille Kourouma a usé de tous les moyens pour expulser en vain l’occupant jusqu’à ce qu’une décision de justice intervienne le 6 janvier 2008 à son profit. La décision du parquet d’Abidjan, prise par le substitut du procureur général, condamnait la société à évacuer les lieux avec en prime le paiement des loyers échus courant 2002 à 2005. Un montant qui s’élève à 15,4 millions de FCFA. Selon A.k, membre de la famille, Clean Bor s’est retiré de la parcelle le 5 septembre 2008, conformément à l’ordonnance n°4549 du magistrat Lasm Mélèje. Mais contre toute attente, la société opte de ne leur verser le moindre centime. Pis, toujours selon A.k, après le retrait du matériel lourd de la société des lieux, le préjudice matériel et moral constaté est énorme. Des circuits d’évacuation des eaux usés, au garage en passant par les magasins, et les circuits électriques et sanitaires, tout est à refaire. Mais alors que la famille Kourouma comptait réinvestir les loyers échus par la société dans les dépenses de réhabilitation, celle-ci décide de ne pas s’exécuter. Imposant de facto un double préjudice à la famille qui ne sait plus à quel saint se vouer.
Dans cette affaire est clairement perceptible un grave abus de pouvoir dont se rend coupable une dame, Mme Tadjo , directrice de l’entreprise de ramassage d’ordure en question, qui, sans que rien ne l’explique au fond, à partir du moment où une décision de justice a tranché l’affaire à laquelle, par surcroît, elle s’est pliée en déménageant des lieux litigieux, prend cependant le malin plaisir, comme si elle voulait le faire payer à la famille Kourouma, de lui empoisonner la vie. Il n’ y a que cette volonté sinistre de se venger d’une modeste famille qui ne souhaite qu’entrer dans ses fonds, qui peut expliquer ce refus catégorique de Dame Tadjo de payer les loyers échus par son entreprise sur quatre bonnes années. La question qui s’impose face à cet abus flagrant de pouvoir, doublé d’un refus manifeste de se plier à une décision de justice, est donc de savoir qu’est-ce qui explique l’immobilisme de la justice devant les turpitudes de cette femme. Pourquoi une assignation n’est-elle pas engagée contre elle pour qu’elle s’exécute ? Nous avons tenté d’entrer en contact avec l’intéressée pour qu’elle nous donne sa version des faits. En vain.
Edgar Kouassi
Dans cette affaire est clairement perceptible un grave abus de pouvoir dont se rend coupable une dame, Mme Tadjo , directrice de l’entreprise de ramassage d’ordure en question, qui, sans que rien ne l’explique au fond, à partir du moment où une décision de justice a tranché l’affaire à laquelle, par surcroît, elle s’est pliée en déménageant des lieux litigieux, prend cependant le malin plaisir, comme si elle voulait le faire payer à la famille Kourouma, de lui empoisonner la vie. Il n’ y a que cette volonté sinistre de se venger d’une modeste famille qui ne souhaite qu’entrer dans ses fonds, qui peut expliquer ce refus catégorique de Dame Tadjo de payer les loyers échus par son entreprise sur quatre bonnes années. La question qui s’impose face à cet abus flagrant de pouvoir, doublé d’un refus manifeste de se plier à une décision de justice, est donc de savoir qu’est-ce qui explique l’immobilisme de la justice devant les turpitudes de cette femme. Pourquoi une assignation n’est-elle pas engagée contre elle pour qu’elle s’exécute ? Nous avons tenté d’entrer en contact avec l’intéressée pour qu’elle nous donne sa version des faits. En vain.
Edgar Kouassi