Centre d`enfouissement technique d`Attiékoi : Les maires rassurés par l`opérateur technique

Une délégation des maires du District d'Abidjan conduite par M. Noël Akossi Bendjo, premier magistrat de la commune du Plateau, est allée se rendre compte de l'état des travaux du centre d'enfouissement technique d'Attiékoi (sous-préfecture d'Anyama) jeudi dernier sur le site. A la vue du bassin de traitement des ordures ménagères, des matériaux installés pour le drainage des eaux et des réseaux de protection de la nappe phréatique, le maire Akossi Bendjo n'a pas caché sa satisfaction en ces termes : “Nous avons été rassurés sur la nappe phréatique par les réponses données par les techniciens. Les paysans, par la voix du chef du village, les jeunes par l'entremise de leur président, tout le monde adhère à ce projet. C'est dans la recherche d'une solution alternative à la gestion des ordures ménagères à la décharge d'Akouédo qui n'est plus adaptée que nous, maires du District d'Abidjan, sommes venus ici. Et le C.E.T d'Attiékoi est une bonne solution alternative”.

Fort donc des acquis du terrain, le maire Akossi Bendjo a indiqué qu'il engagera des discussions avec les autorités du District d'Abidjan et de l'Agence nationale de la salubrité urbaine (ANASUR) afin d'actionner le démarrage des activités du centre d'enfouissement technique d'Attiékoi pour le grand bonheur des populations abidjanaises.

Sur ce dernier point, M. Iba Salvatore, président directeur général de PISA IMPEX, société exploitrice du C.E.T, a relevé que ses partenaires italiens attendent le feu vert des autorités gouvernementales pour renforcer la capacité de production d'énergie par le biogaz, source de moindre consommation d’énergie dans les foyers.

Se réjouissant d'avoir perçu 800 millions FCFA sur le milliard de dommages et intérêts après la destruction de leurs plantations,les paysans du village d'Attiékoi ont, par la voix du docteur Akichi Ahouana Michel, président de la mutuelle de développement dudit village, exprimé leur ardent désir de voir enfin le début des activités du C.E.T. qui dure depuis 2002.

Didier Kéï