Expliquer le processus de désarmement et démantèlement des milices (DDM) aux groupes d’autodéfense du centre, centre-Ouest, Est, Sud et Sud-Ouest et les mobiliser à se faire profiler pour la réussite de leur réinsertion. C’est l’objectif que veut atteindre le Centre de commandement intégré (CCI) d’ici le 10 février, date du début du désarmement des ex-combattants. C’est pourquoi cette structure militaire a organisé, hier, à la salle des mariages de la mairie de Yamoussoukro, une rencontre avec les groupes d’autodéfense de la région des lacs en vue de les sensibiliser à adhérer à ce processus qui est très important dans le cadre de la sortie de crise.
Cette rencontre, qui a enregistré un peu plus de 300 ex-combattants a été une occasion pour le lieutenant-colonel Joseph Attoungbré, le chef de la cellule désarmement-démantèlement des milices (DDM), d’expliquer aux éléments les bienfaits du processus de profilage qui est pour lui une étape très importante avant toute orientation vers la réinsertion. «Le profilage est la porte d’entrée de la prise en compte des groupes d’auto-défense. C’est après cette étape que le CCI procède au désarmement et démantèlement des groupes d’autodéfense (…) Ainsi ils seront orientés vers les différentes structures de réinsertion que sont le PNRRC et le programme national de service civique national», a expliqué Joseph Attoungbré . Qui a poursuivi dans ses propos en informant les ex-combattants que le profilage se déroulera dans sa grande globalité, à savoir le désarmement et le démantèlement des groupes d’autodéfense, ce qui, selon lui, veut dire que, dans les localités où aura lieu le profilage, le CCI procédera à la collecte des armes et des attributs militaires. Au bout de la chaîne, l’élément sera démantelé et n’appartiendra plus à un groupe d’autodéfense, mais se tiendra désormais à la disposition des structures en charge de la réinsertion.
Cette explication du chef de la cellule DDM du CCI a eu l’adhésion des ex-combattants, qui se sont dit prêts à se tenir à la disposition du Centre de commandement intégré. Ils l’ont fait savoir par la voix de leur porte-parole Bamba Die. «Nous sommes d’accord avec ce processus et c’est pour cela que nous allons dès aujourd’hui tenir des réunions en vue d’expliquer ce que nous venons d’apprendre à nos bases. Car c’est l’avenir de nos éléments qui se joue à travers ce programme», a-t-il soutenu.
Le CCI se rendra, dès demain, dans les villes du centre-Ouest pour davantage sensibiliser les groupes d’autodéfense de cette région.
Gervais Amany
Cette rencontre, qui a enregistré un peu plus de 300 ex-combattants a été une occasion pour le lieutenant-colonel Joseph Attoungbré, le chef de la cellule désarmement-démantèlement des milices (DDM), d’expliquer aux éléments les bienfaits du processus de profilage qui est pour lui une étape très importante avant toute orientation vers la réinsertion. «Le profilage est la porte d’entrée de la prise en compte des groupes d’auto-défense. C’est après cette étape que le CCI procède au désarmement et démantèlement des groupes d’autodéfense (…) Ainsi ils seront orientés vers les différentes structures de réinsertion que sont le PNRRC et le programme national de service civique national», a expliqué Joseph Attoungbré . Qui a poursuivi dans ses propos en informant les ex-combattants que le profilage se déroulera dans sa grande globalité, à savoir le désarmement et le démantèlement des groupes d’autodéfense, ce qui, selon lui, veut dire que, dans les localités où aura lieu le profilage, le CCI procédera à la collecte des armes et des attributs militaires. Au bout de la chaîne, l’élément sera démantelé et n’appartiendra plus à un groupe d’autodéfense, mais se tiendra désormais à la disposition des structures en charge de la réinsertion.
Cette explication du chef de la cellule DDM du CCI a eu l’adhésion des ex-combattants, qui se sont dit prêts à se tenir à la disposition du Centre de commandement intégré. Ils l’ont fait savoir par la voix de leur porte-parole Bamba Die. «Nous sommes d’accord avec ce processus et c’est pour cela que nous allons dès aujourd’hui tenir des réunions en vue d’expliquer ce que nous venons d’apprendre à nos bases. Car c’est l’avenir de nos éléments qui se joue à travers ce programme», a-t-il soutenu.
Le CCI se rendra, dès demain, dans les villes du centre-Ouest pour davantage sensibiliser les groupes d’autodéfense de cette région.
Gervais Amany
