Le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a annoncé son intention d'établir une " Commission d'enquête " de trois personnes pour "déterminer les faits et circonstances de l'assassinat en 2007 de l'ancien Premier ministre du Pakistan, Benazir Bhutto". Dans une lettre au président du Conseil de sécurité, Ban Ki-moon, précise que la Commission aurait un mandat de six mois au maximum et ne pouvait mener une enquête criminelle. Cette fonction, écrit-il dans sa lettre, "incomberait toujours aux autorités pakistanaises" Il ajoute que la Commission serait composée d'un panel de trois personnalités reconnues ayant l'expérience appropriée ainsi qu'une réputation de probité et d'impartialité. Dans une lettre en réponse à Ban Ki-moon, le Conseil de sécurité dit "prendre note des intentions du Secrétaire général". L'ONU avait reçu du Pakistan une requête demandant la création d'une commission d'enquête indépendante sur les circonstances de cet attentat Benazir Bhutto, leader du Parti du peuple et ancien Premier ministre du Pakistan, avait été tuée par balles près d'Islamabad lors d'un rassemblement politique. Première femme à diriger un pays islamique, elle avait été Premier ministre de 1988 à 1990 et de 1993 à 1996: Le Secrétaire général de l'Onu avait alors condamné un "assaut contre la stabilité Pakistan et contre le processus démocratique dans ce pays". De son coté, le Pakistan, dont l'actuel président Asif Ali Zardari est l'ancien mari de Benazir Bhutto, avait appelé en septembre dernier les Nations Unies à progresser dans la mise en place de la commission "Aujourd'hui, nous ne savons toujours pas quelles sont les forces et les institutions qui étaient impliquées, qui a planifié, coordonné, formé et payé pour le meurtre de ma femme", avait-il souligné.
C Fiankan Bokonga
Correspondance particulière
C Fiankan Bokonga
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