Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, à travers la liste «Coalition pour l’Etat de droit», a triomphé aux élections provinciales. Désormais, il domine à Bagdad avec 38% des voix, loin devant ses suivants qui n’obtiennent que 9%, selon France 24. Ces résultats, selon le directeur administratif de la Commission électorale, Qassem al-Daoudi, qui les a rendus publics jeudi, portent sur 90% des suffrages. La «Coalition pour l’Etat de droit» mène dans huit des neuf provinces chiites du sud de l’Irak. Réussissant ainsi un exploit dans la province méridionale de Bassorah avec un score de 37%, soit 25 points d’avance sur son rival direct. A Bagdad et à Zi Qar, dont la capitale est Nassiriyah, les partisans du chef radical chiite Moqtada Sadr arrivent deuxièmes ; quand ils perdent Missan, l’unique province qu’ils géraient. Autre défaite, celle du mouvement Fadhila (chiite) qui perd la province méridionale de Bassorah, son bastion. Tarek al-Maamouuri, un analyste politique iranien, pense que la victoire de Nouri al-Maliki le place dans une position bien plus forte qu’avant. «C’est lui et personne, indique-t-il à l’Afp, qui déterminera les prochaines alliances». A Salaheddine, région de l’ancien président Saddam Hussein, exécuté après une condamnation judiciaire, le Front de la Concorde irakienne, principal groupe sunnite au Parlement, l’a emporté, tout comme dans la violente province de Diyala, au nord-est de Bagdad.
Selon la loi électorale, les minorités disposent de six sièges dans l’ensemble de l’Irak: trois à Nivine, deux à Bagdad et un à Bassorah.
Ernest Aka Simon
Selon la loi électorale, les minorités disposent de six sièges dans l’ensemble de l’Irak: trois à Nivine, deux à Bagdad et un à Bassorah.
Ernest Aka Simon