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International Publié le lundi 9 février 2009 | Fraternité Matin

Union africaine : Une union minée par une guerre des générations

L’instance panafricaine, qui veut fondamentalement promouvoir la démocratie et être un instrument d’intégration, est malade. Les sommets des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine se succèdent et se ressemblent; malheureusement marqués, qu’ils sont, par les professions de foi et la confusion. Le 12è sommet qui s’est tenu à Addis- Abeba s’est achevé le mercredi 4 février par des dissensions sur l’avenir de l’organisation et n’a enregistré pour tout résultat qu’une petite consolation: la Commission de l’Union africaine devient, en effet une Autorité de l’Union. Une poudre aux yeux au regard des défis qui assaillent le monde et notamment le continent. Dont les dirigeants sont interpellés par le développement des Infrastructures, les nombreux conflits qui résistent au temps et aux médiations et qui minent la stabilité du continent ; sans oublier la crise économique mondiale puis les autres difficultés que préfigure la prochaine décennie qui sera probablement très sombre pour l’Afrique à cause de la tourmente économique et du réchauffement climatique. Ce 12è sommet était déjà annoncé comme un rendez-vous manqué avec seulement la participation de 20 chefs d’Etat sur les 53 que compte le continent et le projet du « gouvernement de l’Union » cher au colonel Kadhafi et qui malgré une nuit de débats houleux a été encore une fois rejeté par les autres chefs d’Etat. Après la lutte pour la décolonisation et les indépendances et 38 ans d’existence, l’Organisation de l’unité africaine a vécu. Mais pourquoi l’Union africaine qui a pour ambition de devenir un outil d’intégration, de stabilité et de développement plus efficace pour un continent misérable et déchiré par les conflits marque-t-il plus que jamais le pas?
Congénitalement, cette union impossible traîne une tare. Elle est le réceptacle de trois Afriques qui n’ont pas une approche philosophique consensuelle de la démocratie, en plus des Droits de l’Homme et de la paix entre les Etats membres. L’Union africaine avait pour mission fondamentale de les promouvoir. L’Union africaine, c’est le rendez-vous des Pères des indépendances qui gardent avec la métropole des rapports tutélaires malgré le changement du temps et des époques. A leurs côtés, on retrouve les pionniers du multipartisme puis ceux qui sont parvenus au pouvoir par des voies hybrides, un pouvoir acquis par succession ou par élection et qui partagent avec les tenants de la deuxième Afrique la même vision des relations avec les colonisateurs d’hier. Rester dans la coopération avec les partenaires traditionnels, mais compter avant tout sur soi-même et diversifier ses partenaires au développement. Ces deux dernières catégories de l’Afrique sont pour un partenariat responsable et croient en l’alternance démocratique comme mode d’accession au pouvoir d’Etat. Cet attelage déjà antimonique et dialogique d’un point de vue philosophique et de la perception de l’avenir de l’Afrique comme un partenaire de l’Europe, de l’Amérique et de l’Asie, laisse apparaître des intérêts contradictoires. Nombre de pays africains sont dépendants de l’aide internationale qui permet de financer le développement des infrastructures, mais d’autres pays davantage dépendent de l’extérieur dont ils attendent des subsides pour boucler leurs budgets. Comment bâtir et faire des projets communs pour une Union efficace quand on ne s’est pas accordé dans l’Union sur les priorités de l’Afrique? Le président tanzanien, Jakaya Kikwete, a saisi l’ampleur de ce mal au point de demander une redéfinition des priorités de l’organisation pour que les pays africains se consacrent au développement de leurs économies, se libèrent de la honte qui est la leur avec un continent qui est le plus pauvre du monde. La démocratie, les Droits de l’homme et la paix entre les Etats membres que l’Union voulait de façon fondamentale promouvoir sont-elles encore des priorités pour chacun des 53 chefs d’Etat et pour l’Union africaine? On peut se fendre d’un scepticisme désopilant quand on voit que la démocratie est la vertu la moins partagée. Les tripatouillages des Constitutions pour s’établir à vie au pouvoir sont devenus une tradition sous le regard complice de certaines grandes puissances oh! Pourtant chantres de démocratie, d’égalité et de justice. Mais quelle compromission n’accepteraient-elles pas pour préserver leurs intérêts? Combien de fois les résultats des élections qu’on a perdues ne sont-ils pas confisqués et retournés après au profit du président sortant et qui contraint le vainqueur à un partage de pouvoir à travers un compromis politique avec toujours des complicités sûres et en dehors du continent? Dans ses principes, l’Union a beau se défendre de ne point accepter les pouvoirs anticonstitutionnels, mais l’écart entre les professions de foi et la réalité est grand. Le refus d’aller à la démocratisation des régimes et des sociétés entraîne la mauvaise gouvernance et pis favorise les crises e l’affaiblissement des Etats. Il y a de plus en plus de conflits post-électoraux qui emportent de nombreuses vies et jettent plusieurs populations sur les routes, disloquant les cellules familiales. Comment peut-on avec des crises à ne point en finir, des rébellions programmer de façon sereine le développement? Les chefs d’Etat vont au sommet de l’Union chacun avec son calendrier et ce sont souvent les résolutions des conflits qui volent la vedette aux projets de développement. Ce d’autant que les médiateurs dans ces conflits à défaut d’une troisième force au plan national, viennent toujours avec des intérêts à défendre. Ils sont souvent même partie prenante dans ces conflits par le jeu des alliances avec une des parties au conflit et ont tout intérêt au pourrissement de la situation pour que cela profite à leurs pays ou à leurs poulains. Dans ces conditions, l’Union africaine qui intervient dans les conflits internes aux Etats ne peut être un élément d’intégration, réussir à promouvoir la démocratie, les droits de l’homme et la paix entre les Etats. Elle ne peut que faire du sur-place et demeurer un espoir déçu.
Franck A. Zagbayou
Option : Le Guide-Roi
Ce fut un sommet mémorable, le 12e rendez-vous de l’Union africaine. Des têtes couronnées, majestueusement drapées dans leur tenue d’apparat, sceptre à la main, arborant fièrement les atours de leur titre, ont fait leur apparition à Addis-Abeba. Des chefs, sultans et rois d’Afrique, étaient, pour la première fois, présents à un sommet de l’Union africaine. On pourrait dire notre bonheur de voir, enfin, prise en compte une partie importante des acteurs sociaux et politiques qui, sans avoir un rôle républicain, sont, tout de même, les gardiens de nos traditions et coutumes; des acteurs essentiels de la stabilité sociale de nombreux pays africains. Les chefs, rois et sultans, malgré les changements sociaux, sont de vraies courroies de conservation et de transmission des us et coutumes. Politiquement, ils permettent aux sociétés africaines, – des républiques en consolidation- encore ancrées dans des pratiques traditionnelles, de ne pas perdre pied. Plusieurs de ces rois, chefs et princes qui ont le droit et le devoir de porter leur noble et respectable titre, ont donc pris part au sommet des chefs d’Etat. Malheureusement, aucun écho de leur participation. Silence. Ils ont pourtant été très remarqués. C’est que leur silence était très… bruyant. Beaucoup de questions et de commentaires. Pourquoi étaient-ils là? Par qui avaient-ils été invités? Etaient-ils là pour participer aux réflexions et débats inscrits à l’ordre du jour? Etaient-ils là uniquement pour apporter des couleurs au décor du sommet? Peut-être. Une certitude cependant, ils étaient là pour apporter leur soutien à Kadhafi qui, après avoir longtemps porté son titre de guide, s’est fait introniser… roi des rois d’Afrique. Chez le défunt Négus. Le Roi des rois, celui qui règne sur tous les rois. A défaut d’être le Président des présidents - le Président des Etats-Unis d’Afrique, son rêve irréalisé et certainement irréalisable - il s’intronise Roi des rois, dans une mise en scène assurée par une association des chefs, rois et sultans d’Afrique. Quel genre de «Roi des rois africains» peut-être le guide libyen quand on sait que son panafricanisme est synonyme d’expulsions massives d’immigrants en provenance de l’Afrique de l’Ouest?
par Agnès Kraidy
Les Etats-Unis d’Afrique: Une patate chaude pour Kadhafi
Une fois de plus, le projet de «gouvernement de l’Union» a été rejeté de façon officielle et non diplomatique comme lors des précédents sommets. Après le départ de l’ancien Président sud-africain Thabo Mbeki, le Président ougandais Yoweri Museveni, comme lors du deuxième sommet ordinaire de l’UA à Syrte (Libye) en juillet 2005, incarne le mieux le front de l’opposition. Et il l’a redit sans ambages au cours des travaux du 12e sommet à Addis-Abeba: «Je préfère transférer une partie de la souveraineté de Kampala à une région de mon pays qu’à l’Union africaine».
Le Guide libyen, lui, s’accroche à son projet et s’arme de patience, convaincu que le temps et la tournure que prennent les événements, avec la marche à pas forcé du monde, lui donneront raison: «Nous Africains, nous n’avons que l’unité pour nous renforcer. Nous vivons dans un monde implacable. Le fort vit, mais le faible est contraint à l’asservissement. Telle la loi de la force…»
Alors pourquoi le projet des Etats-Unis d’Afrique semble inlassablement une utopie pour les autres chefs d’Etat? Quand dans un monde globalisé et mondialisé, la tendance est à la création de grands ensembles politiques et économiques pour faire face à la concurrence. L’Union européenne, le Comesur, l’Alena en Amérique sont autant d’exemples qui pourraient justifier que les Africains adhèrent à l’idée d’un grand ensemble économique. Pourquoi la cession d’une partie de leur souveraineté fait-elle tant peur aux Etats?
C’est une dialectique de la mondialisation qui a un volet démocratique et un autre économique. Autant on veut s’ouvrir pour devenir une entité, autant on se replie sur soi pour protéger ses biens. Car les présidents sont élus et forment des gouvernements qui doivent donner le développement à leurs populations à travers la sécurité, l’éducation, l’égalité de tous devant la justice, la santé et le logement. Les gouvernements doivent lutter contre le chômage en créant des emplois. L’intégration qui est une des priorités de l’Union africaine est dans son application une géométrie à plusieurs variables. Combien de ressortissants africains candidats à l’immigration vers l’Europe et même la Libye ne sont l’objet de traitements humiliants? Combien d’entre eux ne sont renvoyés chez eux par charters? La paix entre les Etats est tout aussi un vœu pieux. Car comme le disait le Pape Jean-Paul II, le développement est l’autre nom de la paix. Nombre de pays africains se demandent quelle réalité recouvre la solidarité entre eux. Qu’est-ce que les pays pétroliers arabes dont la Libye ont-ils fait du surcoût du pétrole ? En quoi cela a-t-il servi au développement de la coopération Sud-Sud? Les politiques de développement des pays sont si divers et les moyens de chaque pays pour réaliser son développement si disproportionnés d’un pays à un autre que le fonctionnement du gouvernement de l’Union pourrait reposer sur un mauvais attelage et constituer un poids financier pour des pays à prospérité relative. Car la question des cotisations dans l’Union se pose aves acuité. Les défenseurs de la thèse citent en exemple les Etats-Unis d’Amérique avec un gouvernement fédéral et une autonomie de fonctionnement des différents Etats (la loi sur la peine de mort et sur l’avortement sont différentes d’un Etat à un autre). Mais, il y a un véritable développement intégré dans chacun des Etats grâce à une véritable activité économique qui produit des richesses qui profitent à tous. La question, qui, lors du deuxième sommet, avait préoccupé les chefs d’Etat souverainistes, était de savoir qui serait désigné ministre de la Défense, du Commerce et des Affaires étrangères et avec quels pouvoirs. La politique des Etats devrait-elle être calquée sur celle de l’Union dans ces différents domaines? Ou bien ces commissaires devenus des Autorités équivalant aux Secrétaires d’Etat dans le système américain, devraient eux se porter garants de la défense de la politique de l’Afrique dans ces domaines dans les fora internationaux en remplacement des ministres techniques des gouvernements nationaux? Le gouvernement devrait-il être dirigé par un Président nommé ou élu ou par un Premier ministre et avec quels pouvoirs par rapports aux autres chefs d’Etat et de gouvernement? Ce sont des questions qui attendent d’être résolues et qui laissent encore pour longtemps en chantier le projet du gouvernement de l’Union.
Franck A. Zagbayou
Les ratés d’un sommet
Consacré à l’impact de la crise financière mondiale sur l’économie africaine, le 12e sommet de l’Union africaine qui a tenu ses assises à Addis Abeba a connu des ratés.
Le premier concerne des échanges approfondis sur le dossier du sommet pour préparer la prochaine rencontre du G20 qui se tiendra en avril à Londres, en Grande-Bretagne. Que présentera à cette occasion l’organisation panafricaine aux Institutions de Bretton Woods. En vue d’atténuer les conséquences de la crise financière sur des économies africaines déjà fragilisées par leur manque de compétitivité au plan international. Addis Abeba s’étant contenté de consacrer une journée au développement des infrastructures, de transport et d’énergie. Pas plus.
Autres ratés, les dossiers sur le Sahara occidental et le Somaliland, éclipsés par les discussions sur l’avenir institutionnel de l’Union africaine. La question du Sahara occidental est, depuis 1975, l’objet d’une crise entre le Maroc et le Front Polisario, un mouvement indépendantiste. Depuis 30 ans, la République sahraouie, ancienne colonie espagnole, est revendiquée par le Maroc et le Polisario. Cette République n’est d’ailleurs pas reconnue par la communauté internationale, sauf par l’UA. Une décision qui a poussé le Maroc à se retirer de l’Organisation de l’unité africaine (Oua) qui a donné naissance à l’UA. Situé dans le nord de la Somalie, le Somaliland a unilatéralement proclamé, en mai 1991, son indépendance. L’UA n’a pas reconnu cette province de la Somalie, ancienne colonie britannique. L’organisation panafricaine a toutefois décidé de nommer un envoyé spécial en Somaliland, après une visite de haut niveau en 2005. Aujourd’hui, seule l’Ethiopie voisine entretient des relations diplomatiques avec cette province. Qui connaît une relative stabilité, contrairement au reste de la Somalie en guerre civile depuis 1991.
«La communauté internationale rate une opportunité. Nous avons réussi à construire une nation à partir de rien», a affirmé à l’Afp Abdillahi Mohammed Duale, ministre des Affaires étrangères du Somaliland. A Addis Abeba, seule la question du Zimbawe a préoccupé le sommet. Et pour cause.
Le principal parti d’opposition du Zimbabwe, le Mouvement pour le changement démocratique (Mdc) a accepté, le 30 janvier dernier, d’entrer dans un gouvernement d’union avec le président Robert Mugabe. Ce geste a été perçu par le Conseil exécutif de l’Union africaine, réunion préparatoire du 12e sommet, comme un pas important vers une éventuelle sortie de crise après près d’un an de blocage politique. Aussi, l’organisation continentale a-t-elle appelé le samedi 31 janvier à «la levée des sanctions» contre le Zimbabwe. Elle a, par ailleurs, invité ses 53 Etats membres et «les partenaires à apporter leur appui total à la mise en œuvre de l’accord de paix global». Y compris les efforts qui sont faits pour résoudre les graves problèmes socio-politiques auxquels le pays est confronté. En l’état actuel de la situation économique qui s’est effondrée et avec un taux de chômage de 94%, l’UA a accueilli avec satisfaction le calendrier convenu pour la formation d’un gouvernement inclusif. En effet, le chef de l’opposition, Morgan Tsvangirai, qui doit devenir le Premier ministre zimbabwéen en vertu d’un accord conclu entre le régime et l’opposition le 15 septembre dernier, doit être investi d’ici à jeudi. Tout comme les vice-Premiers ministres. L’installation des ministres et vice-ministres se fera le 13 février. Le président de l’Autorité africaine de l’Union africaine, Jean Ping, a souligné que tout le monde devrait aider aujourd’hui ce pays à reconstruire son économie. Parce qu’un accord a été signé.
«Imaginer, a-t-il expliqué, que vous n’aidiez pas le Zimbabwe, qui sera blâmé»?
Comme pour emboîter le pas à Jean Ping, l’Afrique du Sud, qui dirige la médiation de la Communauté économique de développement de l’Afrique australe (Sadc) avait demandé, un peu plus tôt samedi, à l’Europe et aux Etats-Unis de lever les sanctions contre le Zimbabwe.
A Addis Abeba, le président Robert Mugabe et l’opposant Morgan Tsvangirai avaient participé ensemble au somme de l’UA. Pour Jean Ping, cela est une bonne nouvelle. «Depuis le début, a-t-il révélé à l’Afp, nous disions au Zimbabwe, la solution est politique, qu’elle doit être négociée».
Avant de révéler que la Sadc a annoncé que les deux parties étaient convenues d’une solution. «Nous espérons qu’elle sera durable», a-t-il ajouté.
Ernest Aka Simon
Focus : Embûches
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (Ua) réunis à Addis Abeba du 1er au 4 février ont porté leur choix sur le dirigeant libyen Muammar Kadhafi pour diriger, pendant un an, l’organisation panafricaine. Un mandat qui sera parsemé d’embûches, au regard de l’ambiance et des divisions qui ont prévalu lors du 12e sommet. A Addis Abeba, une vingtaine de chefs d’Etat, sur les 53 que compte l’Ua, étaient absents. Dans une ambiance controversée sur le gouvernement des Nations Unies d’Afrique, selon Rfi, une résolution issue des travaux en plénière a fait de la Commission de l’Organisation une «Autorité africaine». Du coup, le président de la Commission, Jean Ping, devient le président de l’«Autorité africaine». Comment va-t-il cogérer l’Organisation panafricaine avec le Président Kadhafi?
Kadhafi, Président de l’Union africaine, certains de ses pairs, dont l’Ougandais Yoweri Museveni, ne cachent pas leur désapprobation. Pour représenter l’Afrique au prochain sommet du G20 en Grande-Bretagne, le Président Museveni propose que Kadhafi soit accompagné par l’ex-président de l’Ua, le président tanzanien, Jakata Kikwete, et le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi. Des rois traditionnels ont accompagné Kadhafi à Addis Abeba. Certains se sont vu refuser l’entrée de la salle du sommet. A ceux qui assistaient aux travaux, Yoweri Museveni, selon François Soudan de Jeune Afrique sur Rfi, exaspéré a dit : «S’il y a un seul Ougandais parmi les rois et chefs traditionnels qui accompagnent Kadhafi, je le fais entrer en prison dès son retour au pays».
Ernest Aka Simon
Repères
Participation. Le nouveau président somalien, l’islamiste modéré Sharif Cheikh Ahmed, élu 24h avant le début du sommet par le Parlement de son pays, a pris part à la rencontre. Autorité. La «Haute Autorité», nouvelle instance exécutive de l’UA remplace la Commission de l’organisation continentale. Elle est chargée de préparer un gouvernement d’unité et aura, entre autres, pour mission de traiter les questions de pauvreté, d’éducation, de gouvernance et de droit.
Annonce. C’est dans son discours, lors de la cérémonie d’ouverture que le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a annoncé que Khadafi sera le prochain président de l’UA. Quelques heures plus tard, cette annonce s’est concrétisée.
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