500 mille supports piratés, à savoir des Cd, seront incinérés demain matin, au cimetière d'Abobo, comme l'indique la loi. Ces Cd ont été saisis en 2007 et 2008 à Abidjan et ses environs par la Brigade de lutte contre la piraterie. " En raison de 3000F le Cd, ça fait un milliard cinq cent mille le préjudice." Explique Armand Obou, l'administrateur provisoire du Burida. "L'incinération d'une importante quantité d'œuvres contrefaits remonte en 2006. Je ne le fais pas pour me faire de la pub. Il faut que l'incinération de ces œuvres se fasse en public. J'ai fait une requête auprès du Procureur qui m'a fait droit. Le gouverneur du District est parti prenante. Il s'agit de montrer que notre engagement contre ce fléau est sans faille. " Précise le ministre de la culture, M. Komoé Kouadio, le lundi dernier à son cabinet. Il a annoncé aussi la réforme du Burida qui rentre dans sa phase active à la mi-mai. Précisément le 16 avec le collège des éditeurs qui ouvre le bal. Puis suivront les autres corps de métiers du monde des Arts. La boucle sera bouclée le 6 juin avec l'Assemblée générale qui va choisir le conseil d'administration de la maison. La première session de ce conseil aura lieu le 13 du même mois. C'est ce même jour que le Président sera choisi. Il procédera au même moment, au choix du Dg de l'Institution après appel à la candidature. " Notre engagement est réel au Burida. Il n'y a pas d'ambiguïté. Le chef de l'Etat a rempli sa mission. Il n'attend pas garder la main sur cette institution. " Annonce le ministre de la culture.
Kiprindé Sonia
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