“Il faut que nous soyons courageux et solidaires”, a conclu le candidat à la présidence du Conseil exécutif de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) Inza Kigbafory lors de son passage, hier après-midi, avec son équipe à Notre Voie. Et ce, après avoir sillonné les rédactions de Nord-Sud, Le Temps, les Editions APO et Le Quotidien, a marqué une escale technique à la RTI à Cocody.
Bien avant, il a déroulé le programme (comprenant 8 points) qu’il entend mettre en œuvre s’il est élu à la tête du Conseil exécutif de l’UNJCI. Expliquant donc les grandes lignes de son ambitieux programme, il dira qu’il s’attellera à redonner sa notoriété à l’UNJCI qu’il entend faire une force politique. “On doit vraiment avoir l’impression que le journaliste représente le 4ème pouvoir comme dans les grandes démocraties”. Pour lui, il faut mettre sur pied, pour le journaliste, une politique de sécurité sociale, notamment en revalorisant les salaires des journalistes. Pour ce faire, le SYNAPPCI (ndlr : le syndicat de la presse privée dirigée par Guillaume Tonga Gbato) devra recevoir l’appui de l’UNJCI. “Le SYNAPPCI a besoin de notre appui, de l’appui de l’UNJCI. Et nous appuierons cette structure si nous gagnons les élections. Il n’y aura pas doublon. Il faut qu’il y ait deux voix quand on parle des problèmes des journalistes. C’est pourquoi nous maintenons qu’il faut que l’UNJCI soit une véritable force politique”. Le social, selon lui, part d’abord du salaire du journaliste. Il n’a pas omis de faire cas de la mise en place d’une assurance risques dont il a parlé du fonctionnement tout comme celui du Fonds de solidarité du journaliste qu’il compte instaurer une fois aux affaires. Il relèvera, en outre, qu’il faut de la transparence dans la gestion des fonds de l’UNJCI. Avant de s’appesantir sur le renforcement des capacités du journaliste avec la formation, l’obtention de bourses d’études ici et à l’étranger, notamment du côté de l’Ecole de journalisme de Lille avec laquelle son équipe est en pourparlers, dit-il, très avancés. Par ailleurs, équiper les rédactions est une de ses priorités, en plus de permettre aux journalistes de s’ouvrir au monde et de l’urgence de l’intégration. Informer régulièrement les membres de l’Union de toutes les activités, cette autre priorité d’Inza Kigbafory permettra de rendre transparente la gestion de l’UNJCI. Quant au “prix Ebony, a-t-il argumenté, il a besoin de profondes réformes. Il faut, par exemple, installer un comité ad hoc au sortir du prochain congrès. Celui devra réfléchir à la refonte du prix Ebony. Avec la mise sur pied d’un jury permanent qui appréciera les productions des journalistes sur toute l’année”. Pour rendre le 4ème pouvoir fort, “il nous faut une réelle collaboration avec toutes les organisations sectorielles dont l’UJOCCI. C’est un impératif pour nous de les soutenir. L’UNJCI est une faîtière. Et tous les journalistes doivent s’y reconnaître. Notre première bataille, c’est la revalorisation salariale de la profession. Pour y arriver, il nous faut dépasser les clivages politiques et nous mettre au-dessus de certains intérêts partisans pour ne penser qu’à l’essentiel”. Inza Kigbafory a reconnu que le bilan d’Amos Béonaho n’est pas mauvais et s’en est expliqué. Toutefois il estime qu’ “on peut faire mieux et nous voulons faire mieux. Nous en sommes capables”. Pour la réussite de son programme qu’il a qualifié de rupture, il a proposé des pistes pour acquérir des fonds en vue de redynamiser la profession. “Il y a de l’argent. Il faut que nous trouvons les moyens pour aller le chercher partout où il est”.
Le directeur de campagne d’Inza Kigbafory, Robert Kra, a au départ tenté de convaincre son auditoire de la nécessité de voter la liste conduite par son candidat. Et les membres de la délégation se sont présentés.
C’est hier qu’a débuté la tournée des rédactions de la liste “Osez Inza !”.
Aujourd’hui, cette équipe entame sa tournée par la visite de la rédaction de Nouveau Réveil.
Marcellin Boguy
Bien avant, il a déroulé le programme (comprenant 8 points) qu’il entend mettre en œuvre s’il est élu à la tête du Conseil exécutif de l’UNJCI. Expliquant donc les grandes lignes de son ambitieux programme, il dira qu’il s’attellera à redonner sa notoriété à l’UNJCI qu’il entend faire une force politique. “On doit vraiment avoir l’impression que le journaliste représente le 4ème pouvoir comme dans les grandes démocraties”. Pour lui, il faut mettre sur pied, pour le journaliste, une politique de sécurité sociale, notamment en revalorisant les salaires des journalistes. Pour ce faire, le SYNAPPCI (ndlr : le syndicat de la presse privée dirigée par Guillaume Tonga Gbato) devra recevoir l’appui de l’UNJCI. “Le SYNAPPCI a besoin de notre appui, de l’appui de l’UNJCI. Et nous appuierons cette structure si nous gagnons les élections. Il n’y aura pas doublon. Il faut qu’il y ait deux voix quand on parle des problèmes des journalistes. C’est pourquoi nous maintenons qu’il faut que l’UNJCI soit une véritable force politique”. Le social, selon lui, part d’abord du salaire du journaliste. Il n’a pas omis de faire cas de la mise en place d’une assurance risques dont il a parlé du fonctionnement tout comme celui du Fonds de solidarité du journaliste qu’il compte instaurer une fois aux affaires. Il relèvera, en outre, qu’il faut de la transparence dans la gestion des fonds de l’UNJCI. Avant de s’appesantir sur le renforcement des capacités du journaliste avec la formation, l’obtention de bourses d’études ici et à l’étranger, notamment du côté de l’Ecole de journalisme de Lille avec laquelle son équipe est en pourparlers, dit-il, très avancés. Par ailleurs, équiper les rédactions est une de ses priorités, en plus de permettre aux journalistes de s’ouvrir au monde et de l’urgence de l’intégration. Informer régulièrement les membres de l’Union de toutes les activités, cette autre priorité d’Inza Kigbafory permettra de rendre transparente la gestion de l’UNJCI. Quant au “prix Ebony, a-t-il argumenté, il a besoin de profondes réformes. Il faut, par exemple, installer un comité ad hoc au sortir du prochain congrès. Celui devra réfléchir à la refonte du prix Ebony. Avec la mise sur pied d’un jury permanent qui appréciera les productions des journalistes sur toute l’année”. Pour rendre le 4ème pouvoir fort, “il nous faut une réelle collaboration avec toutes les organisations sectorielles dont l’UJOCCI. C’est un impératif pour nous de les soutenir. L’UNJCI est une faîtière. Et tous les journalistes doivent s’y reconnaître. Notre première bataille, c’est la revalorisation salariale de la profession. Pour y arriver, il nous faut dépasser les clivages politiques et nous mettre au-dessus de certains intérêts partisans pour ne penser qu’à l’essentiel”. Inza Kigbafory a reconnu que le bilan d’Amos Béonaho n’est pas mauvais et s’en est expliqué. Toutefois il estime qu’ “on peut faire mieux et nous voulons faire mieux. Nous en sommes capables”. Pour la réussite de son programme qu’il a qualifié de rupture, il a proposé des pistes pour acquérir des fonds en vue de redynamiser la profession. “Il y a de l’argent. Il faut que nous trouvons les moyens pour aller le chercher partout où il est”.
Le directeur de campagne d’Inza Kigbafory, Robert Kra, a au départ tenté de convaincre son auditoire de la nécessité de voter la liste conduite par son candidat. Et les membres de la délégation se sont présentés.
C’est hier qu’a débuté la tournée des rédactions de la liste “Osez Inza !”.
Aujourd’hui, cette équipe entame sa tournée par la visite de la rédaction de Nouveau Réveil.
Marcellin Boguy
