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Art et Culture Publié le mardi 10 février 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Convoqués hier au Tribunal par Billy Billy : Le Burida et le jury des Haut de Gamme absents

Seuls étaient présents hier au Tribunal de Première instance d’Abidjan Plateau, pour répondre à l’ordonnance de son président qui les a assignés en référé, la société de téléphonie KOZ – sponsor officiel de l’événement – et la Banque de Financement et d’Agriculture (BFA). Egalement le plaignant Billy Billy – représenté par son avocat Cheick Diop de la Société d’Avocats CD et Associés. « Ni le Burida, ni les membres du jury se sont présentés » devant le juge du fond, a confirmé Cheick Diop, avocat de l’artiste Billy Billy qui estime que ceux-ci « ont manqué d’arguments » pour ne pas oser mettre les pieds au tribunal. Les mis en cause, eux, étaient – pourtant – tenus d’être présents car, l’artiste a obtenu, a indiqué Maître Diop, « du Président du Tribunal de Première instance d’Abidjan Plateau une ordonnance pour assigner en référé d’heure à heure le lundi 9 février 2009 à 8h 30 non seulement le Burida, mais aussi tous les membres composant le Jury ‘’Haut de gamme’’ et enfin les sponsors de l’événement ». Ceux présents hier au tribunal ont, par contre, « longuement plaidé et le dossier a été mis en référé pour vendredi », a annoncé hier l’avocat de Billy Billy. Est-ce un boycott de la part des parties qui ont marqué leur absence ? Me Diop répond qu’on ne boycotte pas une loi. « Ils se disent proches du pouvoir. Ils se trompent lourdement. Qu’ils se renseignent sur notre façon de travailler. Nous sommes sans état d’âme », a-t-il dit tout en invitant à plus de civisme. « Nous avons des lois, il faut les respecter », fait-il comprendre car « au-delà de Billy Billy, il faut amener nos décideurs à respecter la loi. Aujourd’hui, c’est Billy Billy. Demain ça peut être moi, ça peut être vous ou quelqu’un d’autre ». Ne pas réagir, c’était cautionner, précise-t-il, une « injustice qui allait se produire ». Billy Billy ayant été apprécié et distingué pour son travail sur la base de sa production courant 2008, ses prix glanés ne peuvent être retirés, justifie Maître Diop, pour des propos tenus en 2009. Ainsi, son client Billy Billy « réclame des dommages et intérêts pour tous les préjudices qu’il a subis du fait de la violation des lois – ivoiriennes – par tous les mis en cause » et « pourrait, du fait de la situation critique du Burida, envisager de procéder à une saisie conservatoire des comptes bancaires de cette structure pour la sauvegarde de ses créances». Les tentatives de l’artiste – à qui s’est associé Gadji Céli président de l’Unartci –, de règlement à l’amiable n’ayant pu aboutir ou ayant buté sur « l’inflexibilité » du Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (Burida), Billy Billy n’a trouvé d’autre voie, légale, de recours que la justice. Maître Diop reste, cependant, convaincu que lui et son client auront gain de cause.

Koné Saydoo
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