A 48 heures du Congrès, des zones d’ombre planent au moment où la Médiation fait le point.
Au terme d’une dizaine de jours d’auditions des différents acteurs et instances impliqués dans l’organisation du 7è congrès électif de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), de réceptions de pièces à conviction et d’éléments de jurisprudence, le Groupe de contact et de médiation mis en place par le ministre de la Communication, a fait son point final, hier, au 21è étage de la Tour C.De l’opportunité et de la recevabilité de la saisine du candidat David Mobio, à la suite de l’attitude mitigée des 5 membres du Conseil d’administration sur sa validité, des croisements de leurs réflexions et à l’analyse des faits, les représentants de la tutelle (responsable de la réglementation et inspecteur de l’information) et le comité des sages de la corporation suscité par le ministre Ibrahim Sy Savané, et formant le comité de médiation, un document a été produit aux fins de préconisations à la première autorité de la Communication.
S’il est vrai que rien n’a véritablement filtré de ce «huis clos», il n’est pas moins idoine d’esquisser au moins trois décisions possibles qui pourraient être prises par le ministre. La première est l’annulation pure et simple de la candidature de la liste David Mobio. Dans ce cas, les membres de son staff se verraient intégrer ceux d’Inza Kigbafory et de Criwa Zéli pour un congrès prévu du 13 au 15 février et dont la campagne a débuté sans coup férir, à moins d’opérer un schisme. En ce moment, l’on serait en droit de se demander pourquoi une si longue médiation. Le deuxième cas de figure serait que la candidature de Mobio soit acceptée et que l’un ou les deux autres camps en lice se ravisent en dénonçant un favoritisme de fait à l’endroit du requérant. Echec donc de la médiation. Le troisième scénario est celui-là, plus plausible, qui verrait tous les candidats aller à la quête des urnes. Avec, toutefois, un handicap pour Mobio qui n’aura pas, in fine, le temps de faire campagne. Ce serait le moindre mal pour lui. Au-delà, l’on serait en droit de s’attendre à un report du congrès. Pour la simple et bonne raison qu’à 48 heures de ce rendez-vous, le lieu (Bassam ou Yamoussoukro), structure d’hébergement, le listing électoral et bien d’autres commodités logistiques, financières et pratiques ne sont pas encore définis ou établis. En tout état de cause, ce congrès qui a été déjà reporté à deux reprises, ne saurait souffrir un ultime décalage. Il y va de l’image d’une Union majeure.
Rémi Coulibaly
Au terme d’une dizaine de jours d’auditions des différents acteurs et instances impliqués dans l’organisation du 7è congrès électif de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), de réceptions de pièces à conviction et d’éléments de jurisprudence, le Groupe de contact et de médiation mis en place par le ministre de la Communication, a fait son point final, hier, au 21è étage de la Tour C.De l’opportunité et de la recevabilité de la saisine du candidat David Mobio, à la suite de l’attitude mitigée des 5 membres du Conseil d’administration sur sa validité, des croisements de leurs réflexions et à l’analyse des faits, les représentants de la tutelle (responsable de la réglementation et inspecteur de l’information) et le comité des sages de la corporation suscité par le ministre Ibrahim Sy Savané, et formant le comité de médiation, un document a été produit aux fins de préconisations à la première autorité de la Communication.
S’il est vrai que rien n’a véritablement filtré de ce «huis clos», il n’est pas moins idoine d’esquisser au moins trois décisions possibles qui pourraient être prises par le ministre. La première est l’annulation pure et simple de la candidature de la liste David Mobio. Dans ce cas, les membres de son staff se verraient intégrer ceux d’Inza Kigbafory et de Criwa Zéli pour un congrès prévu du 13 au 15 février et dont la campagne a débuté sans coup férir, à moins d’opérer un schisme. En ce moment, l’on serait en droit de se demander pourquoi une si longue médiation. Le deuxième cas de figure serait que la candidature de Mobio soit acceptée et que l’un ou les deux autres camps en lice se ravisent en dénonçant un favoritisme de fait à l’endroit du requérant. Echec donc de la médiation. Le troisième scénario est celui-là, plus plausible, qui verrait tous les candidats aller à la quête des urnes. Avec, toutefois, un handicap pour Mobio qui n’aura pas, in fine, le temps de faire campagne. Ce serait le moindre mal pour lui. Au-delà, l’on serait en droit de s’attendre à un report du congrès. Pour la simple et bonne raison qu’à 48 heures de ce rendez-vous, le lieu (Bassam ou Yamoussoukro), structure d’hébergement, le listing électoral et bien d’autres commodités logistiques, financières et pratiques ne sont pas encore définis ou établis. En tout état de cause, ce congrès qui a été déjà reporté à deux reprises, ne saurait souffrir un ultime décalage. Il y va de l’image d’une Union majeure.
Rémi Coulibaly