La 31ème assemblée générale de la Confédération africaine de football va reconduire l'inusable Issa Ayatou à la tête de l'instance depuis 1988. Avec cette nouvelle élection, son mandat prend fin en 2011, s'il le veut.
La Confédération africaine de football (Caf) n'a pas connu d'alternance à la tête de ses instances depuis 1992. Depuis cette date, c'est le Camerounais Issa Ayatou qui est aux affaires. Son mandat a été reconduit en 1996, 2000, 2004 et maintenant en 2009. Avec ce plébiscite qu'il va enregistrer aujourd'hui à Lagos lors de la 31ème assemblée générale ordinaire de l'organe de gestion du foot continental, le natif de Garoua (Cameroun) va passer 23 ans de sa vie sportive dans « son fauteuil » du Caire en Egypte. Pour ce scrutin, aucun challenger n'a eu le toupet de faire acte de candidature. Toutes les intentions ont été étouffées et les intéressés sommés de rejoindre les rangs sous peine d'une « fessée » certaine. Tous ceux qui y ont pensé, officieusement ou officiellement, de loin ou de près, l'ont appris à leurs dépens. Ils ont quasiment été « châtiés ». Sans faux fuyants. La situation est la même quant à l'élection des membres du comité exécutif pour les Zones Ouest A et Ouest B. A ces postes, les Maliens Amadou Diakité et le Nigérian Amos Adamu n'ont pas d'adversaires. Au Nord, l'Algérien Mohamed Raouraoua le président sortant est en compétition avec le Libyen Jamal El Jaafari. Dans l'autre partie du Nord, le Tchadien Adoum Djibrine part en compétition contre le Gabonais Léon Ababe. Au Sud, l'ancien international zambien Kalusha Bwalya sera aux prises avec le Seychellois Suketou Patel. Pour finir, trois candidats, deux hommes et une femme briguent la succession du Burundais Moses Baransananiye, le Djiboutien Hussein Fadoul, le Soudanais Magdi Sham El Din et la Burundaise Lydie Nsekera
Le dernier scrutin concerne l'élection du représentant de la Zone Nord au Comité exécutif de la Fifa. Le Tunisien remet son mandat en jeu face à l'Egyptien Hani Aboo Rida et à l'Algérien Mohamed. L'assemblée générale va écouter le secrétaire général Mustapha Fahmy sur ses rapports d'activités de l'année écoulée. Issa Ayatou revendique les cinq places attribuées à l'Afrique au Mondial. Et il fait partie de l'organisation de la phase finale de la première Coupe du monde qui aura lieu sous les tropiques, en Afrique du Sud en 2010. Une occasion que le Camerounais ne voulait rater pour rien au monde. Pour cela, tout ou presque a été mis en œuvre pour écarter même des ombres de rivalité. Et il s'en est donné les moyens. Tous les moyens. A preuve, il passe haut la main, aujourd'hui, lors de la 31ème assemblée générale de l'instance qu'il gouverne depuis 21 ans. Tous les présidents des 52 Fédérations africaines ont donné leur caution au gourou de Garoua pour les défendre jusqu'en 2013 auprès de la Fifa. Eternel Ayatou.
Tibet Kipré
La Confédération africaine de football (Caf) n'a pas connu d'alternance à la tête de ses instances depuis 1992. Depuis cette date, c'est le Camerounais Issa Ayatou qui est aux affaires. Son mandat a été reconduit en 1996, 2000, 2004 et maintenant en 2009. Avec ce plébiscite qu'il va enregistrer aujourd'hui à Lagos lors de la 31ème assemblée générale ordinaire de l'organe de gestion du foot continental, le natif de Garoua (Cameroun) va passer 23 ans de sa vie sportive dans « son fauteuil » du Caire en Egypte. Pour ce scrutin, aucun challenger n'a eu le toupet de faire acte de candidature. Toutes les intentions ont été étouffées et les intéressés sommés de rejoindre les rangs sous peine d'une « fessée » certaine. Tous ceux qui y ont pensé, officieusement ou officiellement, de loin ou de près, l'ont appris à leurs dépens. Ils ont quasiment été « châtiés ». Sans faux fuyants. La situation est la même quant à l'élection des membres du comité exécutif pour les Zones Ouest A et Ouest B. A ces postes, les Maliens Amadou Diakité et le Nigérian Amos Adamu n'ont pas d'adversaires. Au Nord, l'Algérien Mohamed Raouraoua le président sortant est en compétition avec le Libyen Jamal El Jaafari. Dans l'autre partie du Nord, le Tchadien Adoum Djibrine part en compétition contre le Gabonais Léon Ababe. Au Sud, l'ancien international zambien Kalusha Bwalya sera aux prises avec le Seychellois Suketou Patel. Pour finir, trois candidats, deux hommes et une femme briguent la succession du Burundais Moses Baransananiye, le Djiboutien Hussein Fadoul, le Soudanais Magdi Sham El Din et la Burundaise Lydie Nsekera
Le dernier scrutin concerne l'élection du représentant de la Zone Nord au Comité exécutif de la Fifa. Le Tunisien remet son mandat en jeu face à l'Egyptien Hani Aboo Rida et à l'Algérien Mohamed. L'assemblée générale va écouter le secrétaire général Mustapha Fahmy sur ses rapports d'activités de l'année écoulée. Issa Ayatou revendique les cinq places attribuées à l'Afrique au Mondial. Et il fait partie de l'organisation de la phase finale de la première Coupe du monde qui aura lieu sous les tropiques, en Afrique du Sud en 2010. Une occasion que le Camerounais ne voulait rater pour rien au monde. Pour cela, tout ou presque a été mis en œuvre pour écarter même des ombres de rivalité. Et il s'en est donné les moyens. Tous les moyens. A preuve, il passe haut la main, aujourd'hui, lors de la 31ème assemblée générale de l'instance qu'il gouverne depuis 21 ans. Tous les présidents des 52 Fédérations africaines ont donné leur caution au gourou de Garoua pour les défendre jusqu'en 2013 auprès de la Fifa. Eternel Ayatou.
Tibet Kipré