Ce matin, a lieu la 1ère session du Conseil de gestion. Ce matin, au 21ème étage de la Tour C au Plateau, se tient la 1ère session du Conseil de gestion du Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp), après son installation officielle le 22 janvier dernier, par le ministre de la Communication, M. Ibrahim Sy Savané. Cette session se présente un peu comme le « Grand oral » pour le président du Conseil, M. Kébé Yacouba, et les 9 autres membres issus de trois ministères techniques, des organisations professionnelles des médias et des instances de régulation. Car, les éditeurs de presse qui attendent énormément de ce Fonds pour redresser la barre de leurs entreprises, dont certaines sont sinistrées du fait de la conjugaison de certains facteurs (fraude, clé de répartition des taxes publicitaires, concurrence déloyale, mauvaise gestion), veulent savoir le montant, les règles et critères d’éligibilité, etc. En outre, ils attendent l’effectivité du Fonds, pour la plupart, aux fins de mettre en application avant échéance, la grille salariale de la Convention collective réformée. A son installation, Kébé Yacouba les avait pourtant rassurés quant à « l’esprit d’ouverture et de transparence » avec laquelle les membres du Conseil allaient s’acquitter de leur mission. Toutefois, il avait averti toute la corporation en ces termes : « Le Fonds n’est pas un fonds d’aide, ni une caisse de solidarité ni une tontine ». Avant de préciser que le Fsdp a pour mission de financer au profit des entreprises et organisations éligibles, la formation, les études et projets, le développement et la diffusion de la presse et du multimédia. En même temps, Kébé confiera que le Fsdp peut donner son aval aux entreprises qui pourraient contracter auprès d’organismes financiers des emprunts, sous certaines conditions.
Toutes choses qui avaient fait dire au ministre Savané que le Fonds devrait permettre au secteur de mieux se structurer et qu’il n’y avait pas de temps à perdre, avant d’indiquer aux membres du Conseil de gestion : « l’avenir du Fonds est entre vos mains ». Une pression supplémentaire qui devrait permettre de voir les esquisses d’actions prioritaires germer ce matin.
Rémi Coulibaly
Toutes choses qui avaient fait dire au ministre Savané que le Fonds devrait permettre au secteur de mieux se structurer et qu’il n’y avait pas de temps à perdre, avant d’indiquer aux membres du Conseil de gestion : « l’avenir du Fonds est entre vos mains ». Une pression supplémentaire qui devrait permettre de voir les esquisses d’actions prioritaires germer ce matin.
Rémi Coulibaly