Suite à leur rencontre d’hier au Centre de commandement intégré (Cci) sur le redéploiement, les généraux Mangou et Bakayoko ont reçu une délégation de la communauté portuaire avec à sa tête son vice-président, M. Bakayoko Dramane, Directeur général de l'Office ivoirien des chargeurs (Oic). Après leurs échanges qui ont eu lieu à huis clos, le chef de la délégation de la communautaire portuaire a fait le point à la presse. Il s'agissait, explique Bakayoko Abdramane, «d'un cri de cœur pour dire que nous avons besoin de reconquérir tout notre trafic. Nous avons fait la partie commerciale, il reste maintenant à agir sur la fluidité sur l'ensemble du corridor.» Un corridor long de 800 km que les camions devraient pouvoir parcourir au plus en deux jours. «Aujourd'hui, les délais de parcours sont autour de 5 jours. Nous voulons les améliorer. Nous voulons éliminer également tous les faux frais qui existent sur le corridor. Vous savez, au passage des camions, il est demandé des frais très souvent exorbitants», a-t-il déploré. Toute chose qui pénalise le trafic et décourage de nombreux opérateurs qui viennent des pays voisins. Il faut, estime-t-il, «que le corridor soit considéré comme un couloir économique, un cordon ombilical qui lie la Côte d'ivoire à tout son arrière-pays et aux pays voisins que sont le Mali, le Burkina Faso et le Niger.» Il estime avoir été compris par les deux généraux. « Ils nous ont écouté avec beaucoup d'attention et nous partons d'ici avec des promesses fermes que ce problème sera pris à bras le corps et que des solutions seront trouvées au plus vite », se réjouit-il.
Ousmane Diallo
Correspondant régional
Ousmane Diallo
Correspondant régional