Les tâches qui attendent le tout nouveau secrétaire exécutif du Système de suivi du travail des enfants - certification cacao, sont nombreuses. Son prédécesseur les lui a signifiées lors de la cérémonie de passation des charges.
Le nouveau secrétaire exécutif du Système de suivi du travail des enfants - certification cacao (SSTE-Certification cacao), Tohé Malick Adam, a pris fonction le 4 février dernier. Suite à la cérémonie de passation des charges qui a eu lieu à la salle de conférence du 23ème étage de la Caistab, au Plateau. Tohé Malick Adam remplace à ce poste Mme Aquah Assouan Amouan, aujourd’hui premier vice-président du Comité de gestion de la filière café-cacao en Côte d’Ivoire.
Selon le communiqué de presse émanant du secrétariat exécutif, Mme Aquah a souligné que face à l’épée de Damoclès qui planait sur le cacao ivoirien, il avait été noué un partenariat avec les chocolatiers américains et européens afin de certifier la production du cacao sans le travail des enfants esclaves. Elle a indiqué que ce travail s’est fait en quatre étapes. A savoir, l’état des lieux, la vérification extérieure ou indépendante, la publication d’enquête nationale qui a déjà été bouclé et la rémédiation. Parlant justement de la troisième étape, Mme Aquah Assouan Amouan a rappelé qu’elle était, en décembre dernier, au ministère d’Etat américain à Washington avec tous les ministères impliqués dans cette lutte contre le travail des enfants. “Le rapport des vérificateurs indépendants est venu conforter les résultats de notre enquête”, a ajouté l’ex-secrétaire exécutif du système. Elle a saisi l’occasion pour dire que l’étape de la rémédiation est l’étape qui permet de mettre en œuvre les actions de correction. “Si nous avons trouvé que les enfants ne sont pas à l’école parce qu’il n’existe pas d’école, ni d’infrastructures, il faut trouver les moyens pour mettre cette école à la disposition des enfants. Si nous avons constaté que les enfants ne vont pas à l’école parce que les parents ignorent les conséquences de la non scolarisation de ceux-ci, ou les conséquences du travail des moins de 17 ans, il nous revient de mettre en place un programme de sensibilisation, de formation pour les parents et les enfants eux-mêmes”, a-t-elle déclaré. S’appuyant donc sur le programme d’activité 2008-2009 accompagné d’un projet déjà présenté et approuvé par le comité de pilotage, Mme Aquah a montré la tâche qui attend son successeur.
“Je sais tout ce qui a pu être dit et fait contre le cacao de Côte d’Ivoire”, a repris Tohé Malick Adam. Aussi a-t-il appelé l’aide de tous pour bien conduire la mission de certification totale du cacao ivoirien. Cela, non sans reconnaître que l’équipe de Mme Aquah a déjà fait l’essentiel.
Plusieurs personnalités ont été témoins de cette cérémonie de passation des charges. Parmi lesquelles, on notait M. Aka, directeur des affaires juridiques de la Primature, des responsables de la filière café-cacao, des membres du conseil d’administration du SSTE-Certifiaction cacao, de Mme Konan Payne, directeur du CICG.
Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr
Le nouveau secrétaire exécutif du Système de suivi du travail des enfants - certification cacao (SSTE-Certification cacao), Tohé Malick Adam, a pris fonction le 4 février dernier. Suite à la cérémonie de passation des charges qui a eu lieu à la salle de conférence du 23ème étage de la Caistab, au Plateau. Tohé Malick Adam remplace à ce poste Mme Aquah Assouan Amouan, aujourd’hui premier vice-président du Comité de gestion de la filière café-cacao en Côte d’Ivoire.
Selon le communiqué de presse émanant du secrétariat exécutif, Mme Aquah a souligné que face à l’épée de Damoclès qui planait sur le cacao ivoirien, il avait été noué un partenariat avec les chocolatiers américains et européens afin de certifier la production du cacao sans le travail des enfants esclaves. Elle a indiqué que ce travail s’est fait en quatre étapes. A savoir, l’état des lieux, la vérification extérieure ou indépendante, la publication d’enquête nationale qui a déjà été bouclé et la rémédiation. Parlant justement de la troisième étape, Mme Aquah Assouan Amouan a rappelé qu’elle était, en décembre dernier, au ministère d’Etat américain à Washington avec tous les ministères impliqués dans cette lutte contre le travail des enfants. “Le rapport des vérificateurs indépendants est venu conforter les résultats de notre enquête”, a ajouté l’ex-secrétaire exécutif du système. Elle a saisi l’occasion pour dire que l’étape de la rémédiation est l’étape qui permet de mettre en œuvre les actions de correction. “Si nous avons trouvé que les enfants ne sont pas à l’école parce qu’il n’existe pas d’école, ni d’infrastructures, il faut trouver les moyens pour mettre cette école à la disposition des enfants. Si nous avons constaté que les enfants ne vont pas à l’école parce que les parents ignorent les conséquences de la non scolarisation de ceux-ci, ou les conséquences du travail des moins de 17 ans, il nous revient de mettre en place un programme de sensibilisation, de formation pour les parents et les enfants eux-mêmes”, a-t-elle déclaré. S’appuyant donc sur le programme d’activité 2008-2009 accompagné d’un projet déjà présenté et approuvé par le comité de pilotage, Mme Aquah a montré la tâche qui attend son successeur.
“Je sais tout ce qui a pu être dit et fait contre le cacao de Côte d’Ivoire”, a repris Tohé Malick Adam. Aussi a-t-il appelé l’aide de tous pour bien conduire la mission de certification totale du cacao ivoirien. Cela, non sans reconnaître que l’équipe de Mme Aquah a déjà fait l’essentiel.
Plusieurs personnalités ont été témoins de cette cérémonie de passation des charges. Parmi lesquelles, on notait M. Aka, directeur des affaires juridiques de la Primature, des responsables de la filière café-cacao, des membres du conseil d’administration du SSTE-Certifiaction cacao, de Mme Konan Payne, directeur du CICG.
Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr
