La réunion du Comité d’Evaluation et d’Accompagnement (CEA) qui a eu lieu le lundi 17 février 2009 à Ouagadougou a failli accoucher d’une souris.
La réunion du Comité d’Evaluation et d’Accompagnement (CEA) qui s’est tenue dans la capitale du Faso et qui a regroupé la délégation du camp présidentiel, celle des Forces nouvelles et les partenaires au développement, a été sanctionnée par un communiqué final dans lequel les membres du CEA ont « exhorté la CEI à produire un chronogramme du processus électoral en tenant compte de tous les paramètres et à cet égard, ont insisté sur la nécessité de fixer une période indicative pour la tenue du premier tour de l’élection présidentielle en 2009 ». Selon des sources concordantes, ce point a constitué, lors des discussions à huis-clos, une pomme de discorde entre le représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies et les signataires ainsi que la CEI. Au point où n’eut été l’intervention du facilitateur Blaise Compaoré, la réunion du CEA allait se terminer en queue de poisson. En effet, selon la radio RFI, alors que Y.J Choi avait souligné la nécessité d’écrire noir sur blanc dans le communiqué final que les élections doivent se tenir en 2009, les différentes délégations avec à leur tête le Premier ministre Guillaume Soro et le président de la CEI Robert Mambé n’ont pas jugé capital que ce point y figure. Malheureusement, pour ces derniers, le président du Faso a pris fait et cause pour le patron de l’Onuci. D’ailleurs son représentant spécial en Côte d’Ivoire Bouréima Badini n’a pas dit le contraire. « Le grand point sur lequel nous nous sommes accordés, c’est que 2009 doit être l’année des élections en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué. Outre ce point, le CEA a également tiré le chapeau au gouvernement ivoirien pour les efforts déployés dans le financement du processus de sortie de crise tout en l’encourageant à faire davantage. « Le CEA s’est félicité de la signature à Ouagadougou le 22 décembre 2008 du 4ème accord complémentaire de l’accord politique de Ouagadougou », dixit le communiqué Aussi a-t-il exhorté les partenaires au développement d’apporter leur soutien à l’Etat ivoirien afin qu’il sorte définitivement de la crise.
T.A.B
La réunion du Comité d’Evaluation et d’Accompagnement (CEA) qui s’est tenue dans la capitale du Faso et qui a regroupé la délégation du camp présidentiel, celle des Forces nouvelles et les partenaires au développement, a été sanctionnée par un communiqué final dans lequel les membres du CEA ont « exhorté la CEI à produire un chronogramme du processus électoral en tenant compte de tous les paramètres et à cet égard, ont insisté sur la nécessité de fixer une période indicative pour la tenue du premier tour de l’élection présidentielle en 2009 ». Selon des sources concordantes, ce point a constitué, lors des discussions à huis-clos, une pomme de discorde entre le représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies et les signataires ainsi que la CEI. Au point où n’eut été l’intervention du facilitateur Blaise Compaoré, la réunion du CEA allait se terminer en queue de poisson. En effet, selon la radio RFI, alors que Y.J Choi avait souligné la nécessité d’écrire noir sur blanc dans le communiqué final que les élections doivent se tenir en 2009, les différentes délégations avec à leur tête le Premier ministre Guillaume Soro et le président de la CEI Robert Mambé n’ont pas jugé capital que ce point y figure. Malheureusement, pour ces derniers, le président du Faso a pris fait et cause pour le patron de l’Onuci. D’ailleurs son représentant spécial en Côte d’Ivoire Bouréima Badini n’a pas dit le contraire. « Le grand point sur lequel nous nous sommes accordés, c’est que 2009 doit être l’année des élections en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué. Outre ce point, le CEA a également tiré le chapeau au gouvernement ivoirien pour les efforts déployés dans le financement du processus de sortie de crise tout en l’encourageant à faire davantage. « Le CEA s’est félicité de la signature à Ouagadougou le 22 décembre 2008 du 4ème accord complémentaire de l’accord politique de Ouagadougou », dixit le communiqué Aussi a-t-il exhorté les partenaires au développement d’apporter leur soutien à l’Etat ivoirien afin qu’il sorte définitivement de la crise.
T.A.B