La Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (CNEC) reconnaît enfin que le président de la République, Laurent Gbagbo, a beaucoup fait en si peu de temps pour améliorer les conditions de vie et de travail de ses militants. Flavien Traoré, le porte-parole de cette coordination, qui a toujours eu des propos corsés contre le président Laurent Gbagbo et son gouvernement, a, cette fois mis beaucoup d’eau dans son vin en exprimant, lors d’une conférence de presse qu’il a animée vendredi dernier au siège de cette coordination à l’Ecole normale supérieure (ENS) à Cocody toute sa reconnaissance et sa gratitude au président de la République.
Flavien Traoré a même indiqué que toutes ses démarches pour rencontrer le président de la République pour lui dire un grand merci sont restées vaines auprès du ministre de l’Emploi et de la Fonction publique à qui il a adressé un courrier dans ce sens. «Nous attendons une réponse positive du professeur Hubert Oulaye, le ministre de l’Emploi et de la Fonction publique. Nous passerons toujours par la voie officielle. Aujourd’hui, tous les enseignants du supérieur et des chercheurs veulent absolument rencontrer le Président de la République pour lui exprimer toute leur gratitude. Nos conditions de vie et de travail ont commencé à changer. Depuis longtemps, nous voulons rencontrer le gouvernement pour lui exprimer de vive voix notre reconnaissance» a déclaré le porte-parole de la CNEC. Selon lui les décrets pris par Laurent Gbagbo leur ont été grandement profitables. Il s’agit à l’en croire du décret portant appui à la recherche scientifique et qui s’est traduit par la revalorisation des primes de recherche et de voyage ; le décret qui augmente l’âge de la retraite des enseignants du supérieur et de la recherche (60 ans désormais pour les enseignants de rang B et 65 ans pour les enseignants de rang A) ; le décret sur la revalorisation des taux horaires et un autre sur la revalorisation des indemnités des présidents de jury, des directeurs des grandes écoles et des centres de recherche. «Grâce à cette coordination et au président de la République, beaucoup a été fait en 3, 4 ans. C’est historique, aucun syndicat de l’enseignement supérieur n’a pu obtenir autant de lauriers en si peu de temps», a lancé Flavien Traoré. Celui-ci qui a dit beaucoup de bien de Laurent Gbagbo lui a demandé de faire un petit effort pour que les primes d’encadrement et académique soient payées non plus à 50% comme ce qui se fait actuellement, mais à 100% fin mars prochain, avec rappel. Il lui a également fait une autre doléance, le paiement intégral des salaires indiciaires fin février prochain. Cela a-t-il justifié, pour que le calcul de la pension des enseignants du supérieur et des chercheurs qui vont très bientôt aller à la retraite soit fait sur la base du salaire indiciaire payé à 100% et non plus à 50%. Il a enfin interpelé, Laurent Gbagbo pour que les avancements qui se font tous les deux ans soient payés comme ce qui se fait, dit-il, chez les magistrats et les militaires.
Le porte-parole de la CNEC, qui exclut toute idée de grève pour le moment, a fait remarquer que le bilan des activités de cette coordination est largement positif. «Nous avons désormais un siège grâce à la volonté de notre ministre de tutelle, Cissé Ibrahim Bacongo, et du directeur de l’ENS, Tapé Gozé. Nous avons pu obtenir un abonnement corporate MTN pour tous les enseignants du supérieur et des chercheurs. Bientôt la BIAO va nous acheter des ordinateurs et des ouvrages par prélèvement bancaire. Nous avons en projet une grande opération immobilière pour nos militants», a t-il précisé. Il s’est enfin prononcé sur la récente grève générale des médecins, pharmaciens et vétérinaires fonctionnaires. Il dit soutenir les motifs de la grève, mais pas la grève.
Charles Bédé
Flavien Traoré a même indiqué que toutes ses démarches pour rencontrer le président de la République pour lui dire un grand merci sont restées vaines auprès du ministre de l’Emploi et de la Fonction publique à qui il a adressé un courrier dans ce sens. «Nous attendons une réponse positive du professeur Hubert Oulaye, le ministre de l’Emploi et de la Fonction publique. Nous passerons toujours par la voie officielle. Aujourd’hui, tous les enseignants du supérieur et des chercheurs veulent absolument rencontrer le Président de la République pour lui exprimer toute leur gratitude. Nos conditions de vie et de travail ont commencé à changer. Depuis longtemps, nous voulons rencontrer le gouvernement pour lui exprimer de vive voix notre reconnaissance» a déclaré le porte-parole de la CNEC. Selon lui les décrets pris par Laurent Gbagbo leur ont été grandement profitables. Il s’agit à l’en croire du décret portant appui à la recherche scientifique et qui s’est traduit par la revalorisation des primes de recherche et de voyage ; le décret qui augmente l’âge de la retraite des enseignants du supérieur et de la recherche (60 ans désormais pour les enseignants de rang B et 65 ans pour les enseignants de rang A) ; le décret sur la revalorisation des taux horaires et un autre sur la revalorisation des indemnités des présidents de jury, des directeurs des grandes écoles et des centres de recherche. «Grâce à cette coordination et au président de la République, beaucoup a été fait en 3, 4 ans. C’est historique, aucun syndicat de l’enseignement supérieur n’a pu obtenir autant de lauriers en si peu de temps», a lancé Flavien Traoré. Celui-ci qui a dit beaucoup de bien de Laurent Gbagbo lui a demandé de faire un petit effort pour que les primes d’encadrement et académique soient payées non plus à 50% comme ce qui se fait actuellement, mais à 100% fin mars prochain, avec rappel. Il lui a également fait une autre doléance, le paiement intégral des salaires indiciaires fin février prochain. Cela a-t-il justifié, pour que le calcul de la pension des enseignants du supérieur et des chercheurs qui vont très bientôt aller à la retraite soit fait sur la base du salaire indiciaire payé à 100% et non plus à 50%. Il a enfin interpelé, Laurent Gbagbo pour que les avancements qui se font tous les deux ans soient payés comme ce qui se fait, dit-il, chez les magistrats et les militaires.
Le porte-parole de la CNEC, qui exclut toute idée de grève pour le moment, a fait remarquer que le bilan des activités de cette coordination est largement positif. «Nous avons désormais un siège grâce à la volonté de notre ministre de tutelle, Cissé Ibrahim Bacongo, et du directeur de l’ENS, Tapé Gozé. Nous avons pu obtenir un abonnement corporate MTN pour tous les enseignants du supérieur et des chercheurs. Bientôt la BIAO va nous acheter des ordinateurs et des ouvrages par prélèvement bancaire. Nous avons en projet une grande opération immobilière pour nos militants», a t-il précisé. Il s’est enfin prononcé sur la récente grève générale des médecins, pharmaciens et vétérinaires fonctionnaires. Il dit soutenir les motifs de la grève, mais pas la grève.
Charles Bédé