œillères

Comment obtenir réparation et /ou justice ?
Vous êtes victime des agissements d’un agent des Forces de défense et de sécurité, il vous suffit d’adresser une plainte écrite au Commissaire du gouvernement, tour A, 17 ème étage. L’Institution recommande à chaque victime ou témoin d’un délit de racket de filmer ou photographier l’agent et envoyer les films par e-mail à l’adresse tribunalmilitaireci@yahoo.fr. Cela n’exclut pas de saisir par écrit le commandement de l’agent incriminé. Si c’est un gendarme, s’adresser au Commandant supérieur de la gendarmerie (en face de la préfecture de Police d’Abidjan-Plateau), si c’est un policier, les services de l’Inspection de Police, tour C, 18ème étage et enfin le Chef d’état-major des Armées (camp Gallieni) lorsqu’il s’agit d’un militaire.

‘‘ Causeries morales’’ à la Gendarmerie
Selon le commandant supérieur, l’Institution qu’il dirige a initié des réunions périodiques à l’Intérieur, baptisées «Causeries morales ». Des séances au cours desquelles, les gendarmes sont informées des méfaits de leurs collègues et les mesures prises par la hiérarchie.

Tueurs de journalistes
Jean Hélène, de son vrai nom Christian Baldensperger, a payé cher son amour pour l’Afrique. Correspondant Afrique de la Radio France internationale (RFI) en Côte d’Ivoire, il a été assassiné le mardi 21 octobre 2003 à Abidjan, devant la direction de la police nationale, d’une balle dans tête. Son assassin ? Un policier ou plus précisément un sergent de police du nom de Seri Tolou Dago Théodore. Son crime ? Faire son travail. Le drame s’est déroulé devant le siège de la direction de la police nationale au Plateau. Une fois son crime commis, le sergent Seri Tolou a été mis aux arrêts. Mais, l’annonce de sa promotion, tout en étant en prison, avait provoqué un véritable tollé au niveau de la presse nationale et internationale. Il a osé tuer Jean Hélène. Il en est de même pour les soldats dont le Capitaine Tony Oulaï impliqués dans l’enlèvement du journaliste Kieffer.