Le chef d’Etat- Major des Forces armées des Forces nouvelles, le général Soumaïla Bakayoko s’est réuni, samedi dernier à l’Etat major de Korhogo, avec les com- zones pour aborder les problèmes militaires et trouver des solutions. Nous l’avons rencontré à la fin de la séance de travail qu’il a eue avec ses hommes et qui a duré plus de sept heures d’horloge.
Mon général, quel est l’objet de la réunion de tous les commandements de zone à Korhogo?
(…) Nous venons de terminer une réunion de Commandement avec l’ensemble des commandants de zone. Nous avons abordé naturellement tous les sujets qui nous préoccupent actuellement. Evidemment, nous avons traité de nos problèmes d’effectifs, la gestion de nos effectifs, nous avons traité également des problèmes de sécurité sur l’ensemble de nos zones. Nous avons abordé la visite très prochaine du chef de l’Etat et du Premier ministre à Man, Touba et Odienné, comment nous allons sécuriser cela. Nous avons surtout abordé toutes les questions de cohésion entre les militaires, entre l’ensemble des Forces Nouvelles. Evidemment comme toutes les réunions de commandement lorsque nous nous retrouvons entre copains, entre amis, nous parlons de tout.
L’accord 4 de l’APO prévoit l’effacement des commandants des zones au profit des administrateurs territoriaux. Puisque vous avez rencontré l’ensemble des commandants de zones, on imagine aisément que vous en avez parlé…
Oui effectivement, nous avons parlé de la passation de charges qui aura lieu très prochainement entre les commandants de zones et les commandants de secteurs d’une part, les préfets de région et les sous-préfets d’autre part. Il va s’en dire que les termes que vous utilisez, à savoir que les commandants de zone vont s’effacer, je dirai non. Il s’agit de passation de charges, c’est- à- dire toutes les charges administratives que nos commandants de zones exerçaient dans les zones à savoir par exemple le règlement de litige entre les paysans et les éleveurs ou toutes autres gestions qui sont d’ordre administratif qui étaient exercées par nos commandants de zones, vont revenir de facto aux préfets de région ou aux sous- préfets. En ce qui concerne, l’aspect sécuritaire, en ce qui concerne la défense de la zone, en ce qui concerne la sécurisation de la zone, il va s’en dire que c’est dans le cadre même de l’accord politique de Ouagadougou que cela sera assuré par les militaires des Forces Armées des Forces Nouvelles, avec bien entendu des commandants de zone, le CCI et aussi souvent de façon mixte avec nos camarades des FANCI du sud.
Qu’en est- il du programme de profilage qui est arrêté et de la situation des démobilisés ?
Si le profilage s’est arrêté, ce n’est pas parce qu’il y a passation de charges entre les préfets et nos commandants de zones, non c’est bien avant. Des difficultés qui ont été constatées lors du regroupement et les problèmes internes en terme de soutien logistique que connaissait le PNRC ont fait que naturellement le PNRC a mis fin à ses activités de cette façon. Mais, le Quatrième accord complémentaire à l’APO a abordé le problème de démobilisation de nos hommes. Nous avons abordé le problème avec nos commandants de zones pour chercher ensemble les solutions idoines qui vont nous permettre d’exécuter toutes les dispositions pertinentes du Quatrième accord complémentaire à l’APO. Il s’agit de satisfaire les quotas qui nous ont été donnés : les cinq mille (5000) volontaires pour l’armée nouvelle d’une part, les trois mille quatre cents (3400) agents de sécurité qui vont exercer la sécurité aux côtés de la police et de la gendarmerie. Et enfin il s’agit de désigner les six cents (600) de la police et de la gendarmerie qui ont été formés après l’accord de Pretoria. Après cela naturellement, il faut voir qu’est- ce qui va être fait pour nos éléments qui seront démobilisés qui ne vont pas être parmi ces quotas, ces effectifs, que nous avons évoqués. Au-delà des Forces Nouvelles, il s’agit d’un problème général, un problème du gouvernement qui va nous donner les solutions idoines à cela. Mais d’ores et déjà, il faut savoir que ces éléments démobilisés ont bénéficié et bénéficient des micro- projets, les mille micro- projets de l’ONUCI continuent de s’exécuter. Il va s’en dire aussi que le gouvernement nous proposera, nous soumettra des solutions qui vont permettre de faire en sorte que les uns et les autres se retrouvent dans le programme de sortie de crise. En un mot personne, je dis bien personne de nos hommes se sera laissé pour compte.
Source : www.fn-ci.info
Mon général, quel est l’objet de la réunion de tous les commandements de zone à Korhogo?
(…) Nous venons de terminer une réunion de Commandement avec l’ensemble des commandants de zone. Nous avons abordé naturellement tous les sujets qui nous préoccupent actuellement. Evidemment, nous avons traité de nos problèmes d’effectifs, la gestion de nos effectifs, nous avons traité également des problèmes de sécurité sur l’ensemble de nos zones. Nous avons abordé la visite très prochaine du chef de l’Etat et du Premier ministre à Man, Touba et Odienné, comment nous allons sécuriser cela. Nous avons surtout abordé toutes les questions de cohésion entre les militaires, entre l’ensemble des Forces Nouvelles. Evidemment comme toutes les réunions de commandement lorsque nous nous retrouvons entre copains, entre amis, nous parlons de tout.
L’accord 4 de l’APO prévoit l’effacement des commandants des zones au profit des administrateurs territoriaux. Puisque vous avez rencontré l’ensemble des commandants de zones, on imagine aisément que vous en avez parlé…
Oui effectivement, nous avons parlé de la passation de charges qui aura lieu très prochainement entre les commandants de zones et les commandants de secteurs d’une part, les préfets de région et les sous-préfets d’autre part. Il va s’en dire que les termes que vous utilisez, à savoir que les commandants de zone vont s’effacer, je dirai non. Il s’agit de passation de charges, c’est- à- dire toutes les charges administratives que nos commandants de zones exerçaient dans les zones à savoir par exemple le règlement de litige entre les paysans et les éleveurs ou toutes autres gestions qui sont d’ordre administratif qui étaient exercées par nos commandants de zones, vont revenir de facto aux préfets de région ou aux sous- préfets. En ce qui concerne, l’aspect sécuritaire, en ce qui concerne la défense de la zone, en ce qui concerne la sécurisation de la zone, il va s’en dire que c’est dans le cadre même de l’accord politique de Ouagadougou que cela sera assuré par les militaires des Forces Armées des Forces Nouvelles, avec bien entendu des commandants de zone, le CCI et aussi souvent de façon mixte avec nos camarades des FANCI du sud.
Qu’en est- il du programme de profilage qui est arrêté et de la situation des démobilisés ?
Si le profilage s’est arrêté, ce n’est pas parce qu’il y a passation de charges entre les préfets et nos commandants de zones, non c’est bien avant. Des difficultés qui ont été constatées lors du regroupement et les problèmes internes en terme de soutien logistique que connaissait le PNRC ont fait que naturellement le PNRC a mis fin à ses activités de cette façon. Mais, le Quatrième accord complémentaire à l’APO a abordé le problème de démobilisation de nos hommes. Nous avons abordé le problème avec nos commandants de zones pour chercher ensemble les solutions idoines qui vont nous permettre d’exécuter toutes les dispositions pertinentes du Quatrième accord complémentaire à l’APO. Il s’agit de satisfaire les quotas qui nous ont été donnés : les cinq mille (5000) volontaires pour l’armée nouvelle d’une part, les trois mille quatre cents (3400) agents de sécurité qui vont exercer la sécurité aux côtés de la police et de la gendarmerie. Et enfin il s’agit de désigner les six cents (600) de la police et de la gendarmerie qui ont été formés après l’accord de Pretoria. Après cela naturellement, il faut voir qu’est- ce qui va être fait pour nos éléments qui seront démobilisés qui ne vont pas être parmi ces quotas, ces effectifs, que nous avons évoqués. Au-delà des Forces Nouvelles, il s’agit d’un problème général, un problème du gouvernement qui va nous donner les solutions idoines à cela. Mais d’ores et déjà, il faut savoir que ces éléments démobilisés ont bénéficié et bénéficient des micro- projets, les mille micro- projets de l’ONUCI continuent de s’exécuter. Il va s’en dire aussi que le gouvernement nous proposera, nous soumettra des solutions qui vont permettre de faire en sorte que les uns et les autres se retrouvent dans le programme de sortie de crise. En un mot personne, je dis bien personne de nos hommes se sera laissé pour compte.
Source : www.fn-ci.info