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Société Publié le mercredi 4 mars 2009 | Fraternité Matin

Gestion des déchets : Mme Eva Roben (Pnue) découvre le chantier du 1er centre d’enfouissement technique d’Abidjan

La représentante du Programme des Nations unies pour l’environnement ( Pnue ), Mme Eva Roben, a visité jeudi dernier, le chantier du Centre d’enfouissement technique (Cet) dans le village de Kossihouen, distant d’une quarantaine de km d’Abidjan, sur l’autoroute du nord. Entièrement financé par la société de ramassage des ordures Clean Bor CI, le Cet est une décharge moderne couvrant une superficie de 100 ha, à même de recevoir toutes sortes d’ordures. Les déchets y seront déversés dans de grandes tranchées de forme rectangulaire appelées alvéoles, dont le fond aura été préalablement couvert de géo membrane. Grâce à ce matériel d’étanchéité, le lixiviat qui est le liquide émanant des ordures en putréfaction, ne pourra pas s’infiltrer dans le sol. Il sera conduit par des canalisations dans des bassins de traitement. Ce qui mettra les nappes d’eau souterraines à l’abri de toute pollution. Chacune des alvéoles pourra recevoir 1.300.000 tonnes d’ordures. Par ailleurs, le Cet sera doté de bornes de détection et de captation de produits radioactifs, ainsi que d’incinérateurs pour la destruction des déchets biomédicaux et les déchets dangereux de type 1. D’importantes quantités d’ordures seront également recyclées et transformées en engrais organiques et serviront aussi à la production du biogaz.

Et pour mieux organiser l’acheminement des ordures au Centre d’enfouissement technique, Clean Bor CI envisage l’aménagement d’un centre de transfert à Yopougon. A partir de cet endroit, sera quotidiennement régulé le transport de toutes les ordures destinées au Cet. Mme Eva Roben s’est réjouie de la réalisation de cet ouvrage, qui, dit-elle est « une véritable innovation dans la gestion des ordures ménagères en Côte d’Ivoire et répond aux normes internationales en la matière ». De leurs côtés, les responsables techniques du ministère de la Ville et de la salubrité urbaine, tout comme ceux de l’Environ-nement, des eaux et forêts suivent avec une attention particulière la réalisation du Cet. Car pour eux, «il représente une véritable alternative à la décharge d’Akouédo, dont le délai d’exploitation arrive bientôt à expiration».



Moussa Touréd
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