Me Bley Miandiga Madeleine, présidente du Réseau des femmes des partis politiques de côte d'ivoire (REFEP-CI) a animé une conférence de presse au siège de ladite structure à cocody II-Plateaux. «La représentation des femmes aux postes décisionnels en côte d'ivoire : Quel enjeu», c’est autour de ce thème que s’articulait son intervention. Selon Me Bley, la lutte du réseau qu'elle dirige a pour objectif d'attirer l'attention de l'opinion publique nationale et internationale sur le positionnement de la femme ivoirienne aux postes décisionnels en côte d'ivoire. Pour elle, la femme ivoirienne doit avoir une représentativité dans tous les domaines de secteurs d'activités. Elle a fait remarquer qu'avec la crise qui a secoué le pays, la structure sociale a connu un déchirement. Ainsi, convient-il que la femme participe à la reconstruction de la nation, car son action vise toujours la sauvegarde de la paix et de la démocratie. Cela exige alors une participation maximale de la femme à égalité avec l'homme dans tous les secteurs. Selon elle, le défit à relever par la femme est une contribution d'ordre politique, social et économique. C'est pourquoi la responsable du REFEP-CI demande une amélioration du taux de représentativité des femmes aux postes de décision fixé à 30% par la déclaration du chef de l'Etat. Elle a souligné à cet effet, que certains pays africains comme le Sénégal ont fini par accorder une importance à la participation de la femme dans leur société.
Au terme des doléances, Me Bley n'a pas manqué de demander aux autorités de rendre favorable le mode de scrutin et le découpage électoral aux femmes en vue de leur assurer une chance d'accès aux instances décisionnelles.
Cissé Moussafa stagiaire
Au terme des doléances, Me Bley n'a pas manqué de demander aux autorités de rendre favorable le mode de scrutin et le découpage électoral aux femmes en vue de leur assurer une chance d'accès aux instances décisionnelles.
Cissé Moussafa stagiaire