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Politique Publié le samedi 7 mars 2009 | Le Patriote

Affaire Guy-André Kieffer - Simone Gbagbo dit et se dédit

Dans son livre «Paroles d’honneur», édité en février 2007, la Première Dame, par ailleurs vice-présidente du Front populaire ivoirien (FPI), affirme clairement que le journaliste Guy-André Kieffer, disparu depuis le 16 avril 2004, serait en train de vadrouiller au Ghana. Dans son livre, Simone Ehivet Gbagbo est d’autant catégorique lorsqu’elle insiste pour dire que Kieffer est bel et bien vivant. Quelques trois années après, l’épouse du chef de l’Etat ivoirien jure, la main sur le cœur, qu’elle ne connaît ni d’Adan ni d’Eve, le journaliste Franco-canadien. Se prononçant récemment devant des compatriotes aux Etats-Unis, où elle séjourne présentement, Simone Gbagbo soutient d’emblée, que cette affaire de disparition de Kieffer est, en réalité, «une affaire délirante». «On dit que ce monsieur est mort. Mais on n’a jamais vu de corps», s’étonne Mme la député d’Abobo. Avant d’ajouter : «moi, je ne connais pas ce monsieur. (…) le Président et moi, cette affaire ne nous concerne point». Par ailleurs, la Première Dame reconnaît que son beau-frère Michel Legré a déclaré qu’il fut la dernière personne à avoir vu Guy-André Kieffer vivant. Et qu’apparemment, c’est lui qui connaissait bien le journaliste franco-canadien. Selon Mme Gbagbo, c’est Michel Légré qui a annoncé qu’il y a un certain nombre de personnes dans le cabinet du président de la République et de la Première Dame qui ont participé à la disparition de M. Guy André Kieffer. «Et à partir de ce moment, on affirme que c’est le Président et moi qui avons fait disparaître le journaliste Kieffer. Pour quelles raisons? On n’en sait rien», s’interroge l’épouse de Laurent Gbagbo. Cependant, après plusieurs tentatives, la présidente du Groupe parlementaire FPI se dit disposée à répondre, enfin, à la convocation du Juge d’instruction français chargé d’enquêter sur cette affaire. Mais pour Simone Gbagbo, le juge Patrick Ramaël devra se rendre à Abidjan pour l’interroger. «S’il veut m’interroger, et comme je n’ai rien à me reprocher, je n’y trouve aucun inconvénient. Mais, il faut que cela se passe dans les normes. Et ces normes exigent que s’il veut m’interroger, qu’il fasse le déplacement sur Abidjan. S’il ne peut pas se déplacer à Abidjan, qu’il mette sur pied une commission rogatoire afin que des juges à Abidjan m’interrogent», souligne la présidente du Groupe parlementaire FPI.
Diawara Samou
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