L'hôtel du Golf a servi de cadre à l'atelier de consolidation du rapport de l'Examen Périodique Universel (EPU) destiné à être présenté comme document de référence par la Côte d'Ivoire au conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève. C'était en présence du chef de la division des droits de l'homme de l'ONUCI, M. Simon Muzu. A l'ouverture, le conseiller technique du chef de l'Etat, M. Albert Brou, par ailleurs président du groupe de travail EPU Côte d'Ivoire, a affirmé ceci : "Cet atelier va permettre de lever un coin du voile sur la question des droits de l'homme en Côte d'Ivoire. Notre pays, dans sa Constitution, a pris en compte le principe de la Déclaration des droits de l'homme et l'attachement du pays à la culture de paix prend sa source dans la déclaration de 1948. Egalement la création de la commission des droits de l'homme et la prolifération des ONG en la matière sont la preuve manifeste de la volonté de l'Etat de promouvoir les droits de l'homme". A sa suite, le directeur de cabinet du ministre de la Justice et des droits de l'homme, M. Ali Yéo, au nom de son ministre, a précisé que l'EPU est une innovation pour la promotion des droits de l'homme dans le monde et dans cet atelier, les participants doivent faire sans état d'âme l'état des lieux de la situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire. M. N'zi Paul David, qui représentait le chef de l'Etat, a indiqué, pour sa part, ce qui suit "Il y a quelques mois, nous avons été saisi de quelques retards dans l'élaboration du rapport sur l'EPU. Un groupe de travail a donc été mis sur pied et nous a fait du bon travail. Je vous demande, dans vos réflexions, de faire un balayage très large de la situation des droits de l'homme car nos problèmes remontent depuis les années 90". La cérémonie a enregistré la participation de plusieurs ONG nationales et internationales.
François Bécanthy
François Bécanthy