Candidat unique, Me Bamba Cheick Daniel va succéder à Me Coulibaly Siaka à la tête de la Fédération ivoirienne de taekwondo. C'est dimanche (8 heures) lors de l'assemblée générale à la Chambre du commerce et d'industrie au Plateau.
Que représente l'assemblée générale ordinaire qui a lieu demain ?
C'est une assemblée générale forte, pleine d'émotions et de responsabilités. Cette assemblée générale doit transpirer la maturité et la cohésion au niveau des tea kwondin. Le taekwondo ivoirien a 41 ans. Le grand maître Siaka décide de ne plus rempiler. On lui dit au revoir et l'emmener à ne pas se sentir rejeter. Il doit se sentir concerné par notre mandat et le taekwondo ivoirien.
Pourquoi avez-vous attendu que Me Coulibaly Siaka ne soit plus là pour vous présenter ?
Nous sommes au tae kwondo. Quand vous avez été formaté, depuis la ceinture blanche, à saluer les gradés où on vous apprend à respecter les aînés, il est difficile d'en sortir. J'ai toujours été un apporteur d'eau depuis l'époque de Me Zirignon jusqu'à ce jour. Je ne voulais donc pas être celui qui, par ses ambitions personnelles, fragilise notre cohésion. Tant que Me Siaka serait candidat, je ne me serais pas présenté. Et je me suis engagé parce que le comité directeur n'y a pas trouvé d'inconvénients.
Après examen des dossiers, le ministère retient votre seule candidature. N'est-ce pas trop facile de vous présenter à une élection que vous allez gagner haut la main ?
Je ne ferai pas l'injure au monde du taekwondo en faisant croire que je suis la seule personne habilitée à diriger cette Fédération. C'est un ensemble de critères qui ont sans doute prévalu. Il semble que mon expérience, ma façon de juger les conflits, mon humilité, mon expérience de l'administration peuvent aider le tae kwondo. Ces petites choses ont, sans doute, milité en ma faveur. Ce n'est pas avec joie que j'accepte cette candidature unique. On m'a fait candidat unique à mon corps défendant, malgré moi. Mes adversaires m'ont eu. Ils m'ont emmené à vraiment me préparer. Pour une fois, un candidat a montré un film sur sa carrière et un programme aussi détaillé sur ses actions.
Votre statut d'ancien ministre n'a-t-il pas joué en votre faveur ?
Cela m'a même desservi un peu. Il se racontait que je n'étais plus tae kwondo in, et que c'était un ancien ministre désœuvré qui voulait s'occuper et prendre le taekwondo en otage. Pour cela, mon dossier a été passé au peigne fin.
Une fois élu, quelles seront vos priorités à court, moyen et long termes ?
D'abord, la réconciliation, la cohésion. Il faut rapidement former le comité directeur pour aller au Championnat de la francophonie. Ce sera la continuité. On va améliorer la déconcentration au niveau des Ligues, accentuer la transparence en équipe nationale. Je veux qu'après deux tentatives, la 3ème soit fructueuse aux Jeux olympiques. Tout cela procède d'une organisation à la base.
Entretien réalisé par Tibet Kipré
Que représente l'assemblée générale ordinaire qui a lieu demain ?
C'est une assemblée générale forte, pleine d'émotions et de responsabilités. Cette assemblée générale doit transpirer la maturité et la cohésion au niveau des tea kwondin. Le taekwondo ivoirien a 41 ans. Le grand maître Siaka décide de ne plus rempiler. On lui dit au revoir et l'emmener à ne pas se sentir rejeter. Il doit se sentir concerné par notre mandat et le taekwondo ivoirien.
Pourquoi avez-vous attendu que Me Coulibaly Siaka ne soit plus là pour vous présenter ?
Nous sommes au tae kwondo. Quand vous avez été formaté, depuis la ceinture blanche, à saluer les gradés où on vous apprend à respecter les aînés, il est difficile d'en sortir. J'ai toujours été un apporteur d'eau depuis l'époque de Me Zirignon jusqu'à ce jour. Je ne voulais donc pas être celui qui, par ses ambitions personnelles, fragilise notre cohésion. Tant que Me Siaka serait candidat, je ne me serais pas présenté. Et je me suis engagé parce que le comité directeur n'y a pas trouvé d'inconvénients.
Après examen des dossiers, le ministère retient votre seule candidature. N'est-ce pas trop facile de vous présenter à une élection que vous allez gagner haut la main ?
Je ne ferai pas l'injure au monde du taekwondo en faisant croire que je suis la seule personne habilitée à diriger cette Fédération. C'est un ensemble de critères qui ont sans doute prévalu. Il semble que mon expérience, ma façon de juger les conflits, mon humilité, mon expérience de l'administration peuvent aider le tae kwondo. Ces petites choses ont, sans doute, milité en ma faveur. Ce n'est pas avec joie que j'accepte cette candidature unique. On m'a fait candidat unique à mon corps défendant, malgré moi. Mes adversaires m'ont eu. Ils m'ont emmené à vraiment me préparer. Pour une fois, un candidat a montré un film sur sa carrière et un programme aussi détaillé sur ses actions.
Votre statut d'ancien ministre n'a-t-il pas joué en votre faveur ?
Cela m'a même desservi un peu. Il se racontait que je n'étais plus tae kwondo in, et que c'était un ancien ministre désœuvré qui voulait s'occuper et prendre le taekwondo en otage. Pour cela, mon dossier a été passé au peigne fin.
Une fois élu, quelles seront vos priorités à court, moyen et long termes ?
D'abord, la réconciliation, la cohésion. Il faut rapidement former le comité directeur pour aller au Championnat de la francophonie. Ce sera la continuité. On va améliorer la déconcentration au niveau des Ligues, accentuer la transparence en équipe nationale. Je veux qu'après deux tentatives, la 3ème soit fructueuse aux Jeux olympiques. Tout cela procède d'une organisation à la base.
Entretien réalisé par Tibet Kipré